Vie Brisée

Adulte

J'ai 30 ans je rencontre un homme, je vais vivre avec lui et ses filles 4 ans.

Je vais voir ma mère autant de fois que je peu et on tisse des liens qui n'existaient pas jusqu'à présent.

Mon père j'ai quelques appel et on ira une fois le voir.

Mais voilà ce qui devait arriver arriva, en 2014 ma mère décède, les varices œsophagiennes on éclatés.
Ça m'a surprise car j'étais persuadé qu'elle ne buvais plus, mais au vu des prises de sang à mes yeux cela était un suicide. (l'alcool l'a tuée)

En 2015 j'ai eu ma fille, j'ai essayée de convaincre mon père de venir la voir... Mais voilà il ne le fera jamais.

En 2016 mon père fait une pancréatite ( l'alcool l'a tué)...

L'alcool tu ! Mais pas que. Elle détruit tous sur son passage, l'entourage, les amis, la famille...

Je ne leurs ai jamais pardonner de m'avoir brisées, détruite, réduit à rien d'autre qu'une merde.

J'ai beau avoir eu des diplômes, un homme merveilleux et des enfants magnifiques, je ne suis jamais vraiment heureuse. Chaque petit loupé me rappel que ma mère avait raison et que je suis une bonne a rien...
J'ai bien sur essayer de les psy, l' hypnose... Donc ça me prend moins la tête, mais je ne suis jamais à 100% heureuse.

Avant mon homme actuel, j'ai eu un homme violent et j'ai mis du temps à m'enfuir. Mais j'ai réussi.

Il est facile de juger une personne, de critiquer, de rabaisser.

Il est tout aussi facile de ce dire mais pourquoi elle n'a pas parler ?
- déjà on m'a jamais rien demandé, pour les gens j'avais tous. Des jouets, des vêtements de marque, j'avais le droit de sortir, de m'amuser etc...
- a qui parler ? Au prof qui a l'époque n'écoutez pas ? A mes sœurs pour qui j'étais une enfant pourri, gâté ? A mon grand père qui prônait le pardon ?
-et bien sûr cette peur que personne ne me croie !

Aujourd'hui je n'ai rien à prouver. Qu'on me croie ou non je dit la vérité.
Je me libère par l'écriture et j'espère que mon histoire réveillera certaines personnes.

Merci d'avoir lu ma vie.
Si vous avez des questions n'hésitez pas ! Ou même besoin de parler !

Au revoir

Vanes