Introduction

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On évoque souvent la sexualité comme étant un sujet tabou sur bien des points et bien des pratiques. Ce sujet évoque à la fois la question du sexe et de sa place dans la société, dans les cultures, mais aussi du genre, des fantasmes, des perversions des hommes. Selon le pays, l'époque, le genre, la société, la religion... etc, on ne regarde ni ne traite ce sujet de la même manière. Une grande partie des philosophes classiques eux mêmes ont passé sous silence cette facette très importante de la vie pour traité de sujets plus « nobles » (nature, amour, désir), et ne parle de sexe qu'en termes de désir sexuel ou d'instinct sexuel. Mais en quoi est-ce tabou de parler de coït, de rapports anal ou buccal ? De parler d'aversion particulières comme la scatophilie ou l'urophilie ? Voir même de parler des métiers du sexe. Le sexe est souvent juger sale quand il dépasse la simple pénétration vaginale, et les mœurs et la morale réprouvent une grande partie de ce qui constitue le sexe. Mais la sexualité recouvre une plus large partie que la simple pénétration, la sexualité commence en effet dès le jeu de regards, les caresse et tout les éléments qui l'entoure jusqu'au simple fait de cuisiner en couple. Souvent l'orgasme est vécu comme un instant « magique », un instant tellement merveilleux qu'on ne peut que le définir comme surnaturel, le plaisir procuré est à milles lieu de toutes autres sensations sur terre. La sexualité est à la fois un sujet social, moral, culturel, politique, religieux et nous amène à de vrai questions sur la nature de l'homme et de la sexualité, sur sa propre individualité, son moi... etc. C'est un sujet qu'on ne peut écarté en philosophie. Pourtant, le fait que la morale réprouve particulièrement la sexualité aurait du contraindre ces philosophes à se pencher un peu plus sur la question. Car oui pourquoi la morale condamne autant la sexualité surtout la dimension jugée « sale », ou non « naturelle », ou encore « intolérable » ? Pourquoi la prostitution est-elle un problème majeur de notre société ? Pourquoi est-ce-que les perversions et fantasmes sont-ils autant sujets à débats ? Pourquoi autrui s'intéresse-t-il tellement à ce que l'autre fait de son corps dans le sens positif comme négatif ? Mais il n'y a pas que la société qui à du mal avec la sexualité, la religion, surtout monothéiste, à longtemps réprimer des actes sexuel qui sont pourtant essentiel au bon développement de l'individu, pourquoi ? On peut d'ailleurs observer aujourd'hui les débordement d'une telle répression de la sexualité. Mais ces actes sexuelles jugés négativement, comment expliquer que certaines de ces pratiques peuvent procurés un plaisir bien plus important que le simple coït ? Comment la nature à t-elle permis cette aberration qui sur le plan de la stricte reproduction n'aboutit à rien ? Juste pour le plaisir ? Mais comment et pourquoi ce plaisir est-il procuré ? La sexualité pourrait-elle apparaître comme la voix vers ce bonheur que tout homme recherche désespérément ? Dans ce cas, faudrait-il se libérer de la sexualité ? Quitte à franchir le cap de la légalité ? Le sexe représente-t-il un plaisir momentané ou pourrait-il incarner un fondement du bonheur ? Le thème de la sexualité est d'une richesse incomparable par rapport a l'attention que les philosophes lui ont apportés. Mais certains points se dégagent et nous donne des axes pour traité d'une question qui pourrait répondre à une grande partie de toutes ces interrogations : cette question est de savoir si la sexualité est une quête vers le bonheur, ou alors est-ce dangereux et donc cela légitimerai la répression de celle-ci. Ainsi nous verrons dans un premier temps que la sexualité s'avère dangereux pour l'homme, puis qu'en vérité celui-ci s'avère apporter le bonheur suprême à l'homme, pour finir sur la légitimité douteuse de sa répression. 

Sexualité et bonheurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant