Chapitre 5 : La rentrée

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 La lumière traversant doucement la petite fenêtre de ma triste chambre, me réveille peu à peu. Je cherche mon téléphone sous mon oreiller, 7H15, je me rends vite compte que si je ne me dépêche pas, je risque d'être en retard. Je m'habille en trouvant un vieux t-shirt vert deux fois trop grand pour moi et un pantalon légèrement plus large que mon t-shirt. Un vrai sac à patate. Je commence à enfiler mes chaussure quand soudainement une petite figurine d'un animé connu tombe.Le bruit fracassant, sur le coup me fais sursauter. Dans un élan imprévue, la figurine que je connais si bien, me semble totalement différente et effrayante. Tout ce qui se trouve autour de moi tourbillonne, en une fraction de seconde sans que mon corps puisse réagir, je me retrouve dans le noir, ou plutôt le néant. Il n'y a pas de limite, ce néant est peu être infini, comme très restreint. Ce néant m'angoisse de plus en plus, les larmes me monte au yeux, mon cœur se serre et mes tripes s'emmêlent de peur. Qu'est ce que j'entends ? Ce sont des pleures ? Non plus comme des sanglots d'enfant, je les entends tout près de mon oreille, comme un murmure. Un secret que personne ne doit entendre, connaître ou remarquer. Les sanglots s'arrêtent brusquement et laisse place à des hurlements de douleurs stridents comme un animal à l'abattoir, qui déchirent l'obscurité, et qui laisse place au plafond de ma chambre, me rassurant extrêmement. Ces sanglots petit et fragile me rappel très vite l'étrange «rêve», et ce visage d'homme, mais surtout la douleur de cet enfant. Avant que je le remarque des perles de larmes ruissellent, pour je ne sais quelles raisons. Je veux savoir pourquoi je rêve de tout cela, ça m'effraie tellement, et j'ai de la peine pour cet enfant «imaginaire». Je me rend maintenant vite compte que je suis littéralement en retard. J'enfile ma dernière basket avant de sauter toute les marches, cavalant vers la cuisine, j'attrape un petit morceau de pain et fait un brève signe de la main à mes parents.

Quand je faisais le trajet de déménagement avec mes parents je m'étais renseigner sur l'itinéraire à pied pour aller à mon nouveaux lycée. De la maison il y a 45min à pieds, je commence à courir face au temps qui me suis très court, il est 7h35, je commence à 8h00 donc j'arriverais à ... 8h15.. quinze minute de retard ? J'accélère ma course désespérée.

J'arrive devant le portail avec 5 min d'avance par rapport à mes calculs, la femme servant de garde du corps du portail commence à le fermer , je cours avec le peu de souffle qui me reste et bloque le portail brusquement, ce que n'a pas appréciée la vieille femme habiller tout en mauve.

-Excusez moi, c'est mon premier jour ici, et je me suis légèrement perdue, veuillez m'excuser.

Elle me scanne de haut en bas voyant ma sueur dégouliné de mon front.

-Que cela ne se reproduise plus.

Elle m'ouvre légèrement le portail, pour me faire comprendre que ça ne dois plus m'arriver.

Je m'introduis avec du mal, et recommence à courir vers ce qui me semble être la vie scolaire.

-Bonjour, euh, je suis une nouvelle élève et...

-Vous êtes invraisemblablement en retard, nom et prénom ?

L'homme me fusille du regard.

-Léanne, Fordix. Dis-je d'un ton tremblant sous la pression et la honte.

L'homme frappe frénétiquement sur son vieux clavier d'ordinateur, jusqu'à qu'un résultat apparaisse.

-Vous êtes en classe 2nd.C. Un surveillant va vous guider. Léon!

Un jeune baraqué surgit dans la salle, me faisant un signe de le suivre. Je le suis de quelques pas plus loin, quand soudain il se retourne vers moi.Ce lycée est un labyrinthe impossible. Je vais avoir du mal à me souvenir du chemin.

S'il vous plaît,  retrouvez-moi.Where stories live. Discover now