Chapitre 8 : Je veux des réponses

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Je me réveille en sueur, mon corps est brûlant, j'ai tellement chaud que je suis obligé de me déshabiller et de changer de vêtements. Je regarde mon réveil et me rends compte qu'il est 6h47 du matin, pourtant ce cauchemars m'a paru être une éternité. Je prends mon cahier posé sur mon bureau et écris tous ce dont je me rappelle et je dessine la pièce l'environnement, la chambre du petit Mathis et je me souviens des petits dessins en bas du murs du lit. Il n'y avait pas de papiers peints dans mon rêve, j'en conclus que les dessins sont alors sous le papiers peints. De toutes manières je ne peut plus dormir après ce rêve, je décide de prendre le cuter qui ma servit à faire une sculpture en pâte à modeler pour la fête des mères. Je me glisse sous mon lit, ce qui me fait frissonner de terreur en repensant au petit Mathis. Je visualise mon rêve en essayant de savoir ou précisément, sont les petits dessins. Je commence à découper minutieusement et en essayant de faire le moins dégâts possible. Je n'aimerais pas que mes parents découvre que je m'amuse à bousiller le magnifique papiers peint. En continuant la découpe, je repense à mon cauchemars ou plutôt au passé du petit, sa chambre était la mienne, enfin il n'avait que un meuble à vêtement, un miroir et un lit. Je n'ai pas remarquer de bureau ni de cartable, les meubles était disposés pratiquement comme les miens (en même temps vu la place dans la chambre on ne pouvait pas tous disposés n'importe comment). Il n'a pas reçu d'amour, ni d'amis, pas d'école, et ses parents c'étaient des monstres, comment faire ça, à un enfant si petit. Des larmes commence encore à couler sur mes joues, je n'ai jamais autant pleuré, depuis que l'on à déménagés ici en tout cas.

Soudain je vois des petits gribouillis.

- Les dessins !

Je me rends vite compte que je viens de prononcer ça un petit peu fort.

Je gratte frénétiquement le mur avec mon cuter, je continue jusqu'à trouver tous les dessins que j'ai vu.

Je prends vite mon portable et prends un cliché de tout les petits dessins. Je l'envoie bien – sûr à Lucie.

Manquant cruellement de sommeil je m'endors machinalement, sous le lit.

Une voix lointaine m'appelle :

-Léanne, Léanne c'est l'heure vient vite. Ou est – elle ? Tu vas être en retard.

Maman ! Je me faufile hors de ma cachette, ma mère me regarde avec inquiétude.

-Bah qu'est ce que tu fais ici ma fille ? La nuit à était agitée ?

Je prends un large sourire joviale et prononce avec le peu d'humour qu'il me reste :

-J'ai dû rouler sous le lit, quelque heure il est ?

- 6h45.

-Quoi ?! Il faut que je parte plus tôt ! Faut que je sois au lycée à 7h00, papa peut m'emmener ?

-Si tu t'habilles rapidement, et que tu loupes le déjeuner il y a possibilité qu'il t'emmène.

Je commence alors à m'habiller le plus rapidement possible. J'enfile un jogging et un t-shirt noir. Je prends mon sac en mettant discrètement à l'intérieur mon fameux cahier. Je saute les escaliers le plus rapidement possible, ma mère me suit comme elle peut. Je crie en descendant :

-PAPA EMMÈNE MOI S'IL TE PLAÎT !

-Dépêche toi alors.

Mon père à toujours étais calme et sans aucune émotions, quand j'étais petite je lui avait offert une montre que j'avais mis des mois à économiser. Il l'a simplement ranger dans son armoire. Bref je saute dans la voiture et mon père démarre.

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⏰ Last updated: Jun 28, 2019 ⏰

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