Jessie et moi

Nuit pas très " nuit "

On est sensé être en pleine nuit non à 3 heures du matin ? C'est quoi le problème ? Pourquoi y-a-t-il autant de lumière ?

Des girofards de partout, des spots lumineux et un bruit assourdissant avait réveillé Paul en pleine nuit, il était debout depuis le début du vaccarme puis m'avais rejoins environ 5 minutes après notre réveil. Car moi aussi je me suis réveillée en même temps que les sirènes d'alarmes et les lampes.

Je regardais devant moi, cherchant la raison de ce branle-bas de combat, Jessie était debout, attaché avec le licol et la longe que j'avais laissé à côté de mon sac, elle tirais au renard, et bottait tout ce qui passait derrière elle. En face d'elle, à environ un mètre, se trouvait un homme trapu, au regard méchant, il la fixait et dès qu'elle continua son cirque il essaya de la frapper, mais elle le mordait. Paul était descendu de l'hôtel, en face de l'endroit où j'étais. Dans la rue, ce tenait ce jeune homme, me fixant avec un regard mitigé, à la fois doux et rassurant envers moi et à la fois une lueur d'incompréhension accompagnait ses yeux bleu-vert hypnotisant. On se fixait du regard.

J'étais assise par terre, en tailleur à observer Paul, quand je sentit deux mains m'attraper à la taille, je hurla aussi fort que je pus, en me retournant, je frappa de mon poing l'homme qui se tenait derrière moi. À mon grand regret... Il s'agissait d'un policier... Il eu le temps de s'écarter avant que mon poing n'atteigne son visage.
Il m'attrapa alors les poignets, puis, me fixant du regard, se mit à me parler.

- Alors ! C'est comme ça que l'on remercie l'homme qui viens de vous épargner des gros soucis ? Non, en revanche, tu as de très bons réflexes !

- Non monsieur... Je m'excuse...

Je baissa mon regard, puis essaya de savoir pourquoi, pourquoi c'en était arrivé là, au point de devoir vendre Jessie, pourquoi est elle partie avec cette peste dans cette prison pour chevaux, pas dans un grand pré, tranquille, pourquoi j'étais partie, au lieu de la laisser là bas, dans son nouveau chez elle, pourquoi est-ce Paul qui était sur notre route, pas quelqu'un d'autre, pourquoi sommes nous parti tout les trois, au lieu de rester dans cette prairie, pourquoi nous en sommes arrivés la, à bout ? La seule réponse que je pu trouver fût, le désir, le regret et l'envie de liberté, mais par dessus tout, le destin...

Le policier, M.Lekane, me tira de mes pensées.

- Jeune demoiselle, toi et ton petit ami vous allez venir avec moi au commissariat, pour m'expliquer pourquoi vous avez fugés, et toi, Elfie ?

- Oui, Elfie.

- Tu vas m'expliquer pourquoi tu a fugé et en plus volé un cheval !

Tout se bouscula alors dans ma tête, Jessie ! Ou était elle !? Qu'est ce l'homme tra po y lui avait fait ? Ou avait elle été emmenée ? Je me retourna alors et ne la vis pas, je posa la question traitre...

- JESSIE ! OU EST JESSIE !? OU AVEZ VOUS EMMENÉS MA JUMENT !? Dis-je en sanglotant.

- Tu va baisser d'un ton et me suivre ! Si tu a le malheur de réouvrir ta bouche une seule fois avant d'arriver au commissariat, tu aura de gros ennuis ! M.Lekane me pris par le poinget puis me traina jusqu'à sa camionnette. D'autres policiers étaient partout, et me surveillait du coin de l'oeil. Un autre homme vint alors vers moi, grand, brun, une carrure musclé et imposante, et un regard presque hypnotisant se posa alors sur moi. Il me pris alors l'autre poignet et suivi Lekane. Je perçus quelques bribes de leur conversation a voix basse : Lekane était chef de brigade... Je n'avais pas fini d'en baver moi...

*

Désormais j'étais dans la camionnette, tout était noir et il y avait une cloison entre cet endroit morbide et la cabine du conducteur. Je crue sentir un souffle chaud malgré les secousses de la route. Assise par terre, j'avança ma main, puis j'explorais a taton ce qu'il y avait autour de moi, quand ma main percuta quelque chose de chaud, j'eu un cri étouffé, vite consolé par la voix de Paul, c'était lui !

- Viens là, me dit-il en me prenant par la hanche.

- Merci... Je me blottit contre lui, j'avais peur, je ne savait pas comment le reste allait se passer...