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Ce soir, les étoiles sont de sorties. J'en remarque plus que d'habitude, grâce au ciel dégagé. Assise sur mon balcon, je regarde le ciel d'un bleu sombre, presque noir, briller. Les étoiles illuminent mon cœur comme si l'on avait glissé une guirlande lumineuse à l'intérieur. Le vent souffle, léger et tiède mais tout de même frais, soulevant légèrement ma robe. Il ne fait pas chaud, il ne fait pas froid, l'air n'est pas lourd mais pas léger non plus. Il fait bon et beau en cette nuit d'été. En fond, le brouhaha de la ville et le vrombissement de mon ventilateur me bercent telle une douce mélodie. J'éteins mon ventilateur et me penche sur la rambarde de mon balcon afin d'avoir un plus large panorama de l'immensité bleu. Tout semble si calme, si léger malgré cette chaleur digne d'une fin juin. Le bruit des voitures de l'autoroute, qui passe près de chez moi, m'apaise sans vraiment savoir pourquoi. Il semble si assourdissant, et pourtant, il me parait sourd presque étouffé, et comme fixé dans mon oreille. Mon regard s'est tourné vers les éclats dans le ciel, tout cela est si beau, si simple, me suppliant de rêver et de m'évader un instant. Je me perds dans mes pensées, mes yeux fixant les étoiles et floutant le reste. Que serais le ciel obscur sans les étoiles ? Sans doute quelque chose d'incomplet, qui nous perturberait sans trop savoir pourquoi. Le ciel et les étoiles sont un peu comme une partie du ying et du yang : chaque part sombre est complétée par un petite par lumineuse, et inversement. Le ciel obscur de la nuit se trouve être la part sombre et les étoiles, la part lumineuse. Chaque ombre a besoin de lumière pour exister, comme chaque lumière a besoin d'ombre pour subsister.
28/06/2019 00:09

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