Arrivant dans cette salle un énorme escalier me faisait face. Il avait une forme de Y et y était déposé un large tapis bleu. D'imposantes portes se trouvaient à ma droite et à ma gauche , parfaitement symétriques elles étaient gravées de motifs floraux. Plus haut, je voyais des colonnes de marbre qui donnaient sur deux larges couloirs. Au dessus de moi je remarquais un lustre mais je ne voyais aucune cire par terre, je voyais du cristal y être accroché et s'y reflétait de l'or que l'on avait appliqué sur tout le lustre.
En face, au dessus de l'escalier il y avait un immense tableau. Il y était représenté la famille, dans une scène religieuse, riche et opulente il montrait les Comihive, la femme était assise sur un large fauteuil les autres étaient debout mais Elizabeth était très en retrait, il y avait des lys à leurs pieds, derrière eux une forêt sobre d'où sortait quelques noirs corbeaux qui semblait comme apporter une ombre sur la scène, une sombre clarté divine descendait sur eux.Un majordome s'avança et me fit signe de le suivre, à la lumière du chandelier je déambulais dans les longs couloirs, le dos droit et le regard vague je n'étais pas curieuse de connaître Edward, mais je réfléchissais, autour de moi le manoir était magnifiquement décoré, mais il y régnait une ambiance froide et sombre.
J'arrivais dans un pièce, une femme était avachie sur un sofa de satin. Elle était vêtue d'une robe lilas brodée de fils d'or, ces cheveux noirs étaient bouclées, son cou était orné d'un magnifique collier monté des plus belles pierres précieuses blanches et bleues. Son teint était blanc comme les fleurs qui perce la neige au printemps venu, ses lèvres légèrement rosées embrassaient une tasse de porcelaine blanche qui appartenait à un service peint à la main par les meilleurs artisans.
Elle se retournât vers moi est me dit doucement :
" Bonjour ma chère, je suis la duchesse Cominhive, mon mari a emmené notre fils Edward à la chasse pour le rendre digne de son rang mais nous allons les attendre vous pourrez bien sûr rencontrer mon fils après, prenez une place "
Je m'assis sur le canapé d'en face et après un petit temps je lui dit :
"Excusez mon indiscrétion mais vous n'avez qu'un fils ? C'est rare de nos jours . "
" Non , nous avons aussi une fille, vous ne l'avez pas vue ? Elle était pourtant censée vous accueillir.
Se retournant vers le majordome elle ordonnât fermement :
" Maria , veuillez trouver ma fille , vous savez où elle peut se trouver ! "
Le majordome eu l'air agacé mais habitué après un petit souffle il parti l'air sûr de lui.
La comtesse me fît servir un thé, pendant plusieurs minutes elle me raconta l'histoire de leur famille comme il était d'usage.Au bout d'un certain temps une fille arriva dans la piece suivi du majordome Maria.
Elle était vêtue d'une robe bleu nuit assez simple, sa taille était extrêmement fine. Sa chevelure blonde était nouée à l'ancienne avec beaucoup de rubans noires et bleus, on pouvait même distinguer quelques fioles d'eau dans lesquelles étaient disposées des petites fleurs. Sous sa robe on arrivait a distinguer de magnifiques chaussures noires.
Elle s'assit à côté de moi et lança un regard foudroyant au majordome en croisant les bras, puis elle regarda ma robe en remontant le regard jusqu'à mon visage, puis dit à sa mère : " Elle n'ira pas du tout à Edward"
Puis elle me fit signe de la suivre, je n'avais aucune envie de rester écouter les histoires barbantes de sa mère, alors je décidais de la suivre.
Elle se leva en riant et me tendit sa main, Elle me fît sortir de la pièce et nous courûmes à travers le couloir je la suivais naïvement jusqu'au jardin, les majordomes n'avaient pas l'air surpris de son comportement mais ils posaient un mauvais regard sur moi.
Nous arrivâmes dans le jardin elle m'amenât derrière l'étang dans une clairière créée par des arbres, ils formaient un cercle parfait. Nous nous assîmes sur un banc et me dit encore un peu essoufflée :
"Ce que j'ai dit à ma chère mère est vrai tu n'es pas faite pour Edward, il est très fier de son aristocratie, il aime les futilités de la mondanité. Tu n'a pas l'air d'être comme ça toi "
Elle avait vu juste mais comment pouvait t'elle s'avoir cela si vite ? Nous n'avions jamais parlé ensemble.
Tout d'un coup arriva dans le clos le majordome Maria. Il était grand avec des cheveux noirs comme la nuit et les yeux tout aussi noirs. Il dit a la fille de la duchesse :
" Victoira , votre mère veut qu'Elizabeth soit là pour le retour de votre père et de Monsieur Edward "
Je sentais déjà le classicisme de la mère qui commençait à être pesant. Victoria se leva et pris le menton de Maria
"Écoute moi Maria, Elizabeth n'est pas faite pour Edward, elle est aussi ma nouvelle comparse. Dites à ma mère cela, je vous fait confiance "
Victoria le lâcha et Maria s'inclina doucement et repartit aussi vite qu'il était arrivé.
Elle me regarda puis dit :
"Écoutez Edward est un faux homme, il n'a rien d'interessant il voudra sûrement passer son temps dans les soirées mondaines et les distractions de cabinet chez le roi "
Je ne sais pas comment elle avait fait mais elle avait deviné que toute ces choses m'énervaient au plus au point, enfin surtout m'ennuyaient beaucoup.Quand nous ne vîmes plus le majordome je commença à me faire la remarque.
"Qu'elle familiarité avec le majordome, il paraissait habitué à ce traitement, mais il semblait tous les deux très proches "
Après une certaine hésitation je me risqua à lui demander :
" Si je ne suis pas trop indiscrète, y a t'il quelque chose entre vous et le majordome ? "
Elle eu l'air gênée puis tous d'un coup elle me paru très froide à mon égard, mais elle se décida à me dire :
" Nous nous entendons plutôt bien, à dire vrai lorsque nous ne sommes que tous les deux nous brisons les codes sociaux je le traite comme mon égal, mais je vous prie de ne pas en parler à ma mère les codes nous séparent, la connaissant il est même possible qu'elle demande une faveur au ministre pour que Maria soit exécuté "
J'aimais beaucoup cette réponse mais il me semblait qu'elle ne me disait pas tout.
Je connaissais ce genre de pratique mais personne n'en parlait jamais, c'était assez mal vu. J'aurais pu faire ça dans ma demeure mais chez nous les majordomes ne pouvaient pas supporter que l'on brise les règles, ils disaient qu'ils ne devaient pas y avoir d'autres interactions que celles de leurs fonctions avec moi.
Je ne savais pas encore ce qui unissait vraiment Elizabeth à Maria mais je voulais le savoir.
VOUS LISEZ
Au revoir chère comparse
HorrorJe vais vous raconter une histoire se déroulant au 18 eme siècle en Angleterre mais oublié l'amour et le cu-cu historique Bonne chance pour dormir