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Il était là, dans cet endroit dont la seule couleur blanche régnait. Elle qui devrait pourtant être symbole de paix et de pureté, dans cette chambre elle prenait un autre sens ; celui de l'absence de couleur et une certaine froideur synonyme à celle du marbre. 
Cinq mois qu'il se battait nuit et jour contre cette maladie et voilà un mois qu'il avait été hospitalisé, que tu le regardais souffrir chaque jour tandis que la maladie le rongeait de l'intérieur et que son état ne s'améliorait pas.

 Il se dégradait, beaucoup trop vite selon les médecins et son visage n'était plus le même, sa peau devenu pâle presque livide, ses joues creusées et des cernes qui montraient les nuits affreuses qu'il pouvait passer. Tu passais le voir tout les jours mais ton cœur se serrait dès que tu entrais dans sa chambre et que tu le voyais, ton petit-ami mourait à petit feu et toi tu le regardais. 

Tu te sentais juste impuissante face à ça. 

Aujourd'hui tu lui rendais visite, comme à chaque fois, tu lui racontais ce qu'il se passait avec les garçons : les blagues de Seok Jin, la joie perpétuelle de Ho Seok, les longues siestes de Yoon Gi, les idées tordues de Tae Hyung, la maladresse de Nam Joon et les chutes de Ji Min. Il aimait entendre ces nouvelles, savoir que ses hyungs continuaient à s'amuser et vivre malgré que leur maknae était souffrant dans un hôpital lui faisaient chaud au cœur. 

Mais il lui arrive aussi de ressentir une pointe le transpercer lorsqu'il songe à eux et les moments qu'ils pouvaient passer,  il aimerait pouvoir faire marche arrière et les revivre à nouveau avant qu'il n'en ai plus la possibilité. Malheureusement il était déjà trop tard, sa maladie commençait à doucement l'emporter et il savait que ce n'était plus qu'une question de temps. 

Allongé dans son lit il t'écoutait attentivement lui raconter ces aventures, comme suspendu à tes lèvres il ne perdait pas une miette de ce qu'il pouvait entendre. Lorsqu'il voulut se redresser, il grimaça de douleur et instinctivement tu te jetas sur lui pour l'aider. 

- « Tu devrais me demander quand tu veux faire ça Kook ! »

- « Pardon Jagi, tu as raison. Je me pensais juste plus fort que ça... »

A cette phrase tu sentis ton organe se presser dans ta poitrine, lui qui avait une force impressionnante voilà qu'il n'arrivait même plus à se soulever lui même. Tu soupiras et il remarqua très bien ton comportement. 

- « Qu'y a-t-il T/P ? » demanda le noiraud inquiet. 

- « R-Rien... ne t'en fais pas. » 

Tu baissas la tête et tu te mordis la lèvre, tu aurais voulu crier au monde entier la peine que tu supportais depuis qu'il était ici, ce poids que tu avais sur tes épaules devenait de plus en plus lourd et insupportable. Jung Kook attrapa l'une de tes mains qu'il couvrit des siennes avant de faire de léger cercles avec son pouce sur le dos de ta main. 

- « Tu n'es pas douée pour mentir tu le sais ça ? » dit-il avec un regard tendre. 

- « C-C'est juste que... que j'en peux plus. » avouas-tu en relevant la tête. 

Pour seul réponse, il fronça les sourcils d'incompréhension alors tu continuas. 

- « Je viens, je te raconte ma journée et celles des garçons mais toi tu es là, allongé dans ce foutu lit, bourré au médicaments et tout autre traitement. Tu es là à souffrir et moi je te regarde juste... ce combat que tu mènes chaque jours est un supplice pour moi. Pou-Pourtant j'essaie de rester optimiste, de me dire que tu t'en sortiras vainqueur mais cette foutu angoisse que je ressens à chaque fois que je viens te voir... »