Excusez-moi d'avance, j'écris ce chapitre sur un PC, et il m'est donc impossible d'écrire un E majuscule avec un accent, mais Enia s'écrit bien avec un accent aigu sur le E.
- Je ne me sens pas bien...
- C'est normal, tu as vu dans quel état tu es ?
Des larmes roulaient sur les joues d'Enia Harper. Elle avait les mains serrées sur son ventre, les bras collés le long du corps. Ses cheveux fins se collaient à son front humide, ses yeux gris se voilaient de fièvre. Ses membres maigres, emperlés de sueur, saignaient, et lui faisaient souffrir le martyr. Sa voisine de cellule, la vieille Loria, réconfortait du mieux qu'elle pouvait sa jeune colocataire.
Enia frissonna, et ferma les yeux. Loria la couvrit de ses bras décharnés, mais la jeune femme était brûlante. Elle se redressa, alarmée. Elle s'approcha le plus près possible de la porte métallique, et cria de toutes ses forces :
- S'il vous plaît ? Je vous en supplie ! Ma voisine va mal ! Venez !
Peine perdue. Le seul bruit venant du couloir était un léger chuintement. Loria n'eut guère le loisir de s'interroger sur l'origine du bruit; la porte s'ouvrit, et une jeune femme en tenue noire, et aux yeux extrêmement maquillée écarta la porte d'un coup de talon. Elle examina la scène, et sortit en trombe, sans même ouvrir la bouche. Enia redressa son dos vouté et ouvrit les yeux, surprise. La lumière qui lui était parvenue à travers ses paupières venait de la sortie. Elle eut simplement le temps de voir une tresse dorée, avant que Loria ne la tire par le coude à l'extérieur, fermement mais avec douceur.

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Un Monde Meilleur...
Fiksi IlmiahNous sommes en l'année 12032, les femmes ont appris à concevoir seules, et ont éradiqué tous les hommes de la planètes... Bien leur en a pris, car la science a fait d'énormes progrès depuis, et la pollution est désormais réduite au maximum. Plus auc...