CLARITY, (newt.)

four

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RESTER ASSISE DANS LA FERME NE FAISAIT QU'EMPIRER LES CHOSES POUR ELLE. Avoir à s'asseoir seule et à écouter ses pensées s'envoler dans son esprit à un million de kilomètres à l'heure, la rendait encore plus folle qu'elle ne pensait l'être déjà.

Elle décida alors qu'il ne s'agissait que d'un rêve et qu'elle se réveillerait chez elle, en sécurité et avec les personnes qu'elle aime, ses souvenirs restaurés. Elle essaya de se pincer pour se réveiller et a même essayé de se dire à elle-même de se réveiller. Mais rien ne marcha. Elle rit pour elle-même.

« Tu es tellement stupide. Ce n'est pas un rêve, tu as perdu tous tes souvenirs et tu ne pourras jamais les récupérer. Tu es coincé ici le reste de ta stupide vie, avec ces stupides garçons, » se dit-elle le souffle tremblant.

Et elle s'effondra soudainement en pleurs.

Elle couvrit ses sanglots d'une main sur sa bouche et tenta de se calmer, mais cela ne servait à rien. Elle avait besoin de pleurer. Elle resta silencieuse. La dernière chose dont elle avait besoin était que quelqu'un l'entende pleurer et vienne lui parler. Elle se sentait mal. Elle ne voulait laisser aucune chance aux garçons de faire leurs preuves. Elle savait qu'ils étaient inoffensifs, mais être la seule fille la rendait nerveuse.

C'est alors qu'elle décida de prendre les choses en main. Elle devait trouver elle-même un moyen de sortir de cet endroit, en secret. Newt avait dit que le seul moyen de sortir du Bloc était de passer par le labyrinthe. Alors, elle se dit qu'elle aurait besoin d'aller elle-même dans le labyrinthe et de trouver sa propre sortie, à l'insu des Blocards.

Un élan de confiance la submergea. Elle se leva et prit une profonde inspiration. Elle allait passer par l'une des portes du labyrinthe qui se trouvait dans les bois et elle avait prévu de retourner dans le Bloc avant que quiconque ne s'aperçoive de son absence. Elle le ferait tous les jours jusqu'à ce qu'elle trouve une sortie.

Avant même qu'elle puisse ouvrir la porte de la Ferme, celle-ci s'ouvrit et Nick se plaça au-dessus d'elle, les mains sur les hanches.

— Ah, te voilà.

Nick pinça les lèvres et la scruta de haut en bas.

— Nick, salut...

Ses joues devinrent rouges et Nick lui fit signe de retourner dans le bâtiment. À contrecœur, elle obéit. Nick la suivit à l'intérieur, fermant la porte derrière lui.

— D'accord, toi et moi on doit parler.

Nick s'assit dans le hamac et elle soupira, se tenant en face de lui. Son plan devrait attendre.

— Écoute, la Bleue, je sais que tu es confuse à propos de toute cette situation, mais tu dois coopérer avec nous. Ce n'est pas juste que nous gentils avec toi et que tu restes froide envers nous.