Un léger souffle chaleureux tape contre mes clavicules, j'ouvre donc délicatement mes paupières et me réveil en douceur.
Le visage reposée de Caroline se trouve juste en face du mien, beaucoup trop de douceur est enfermé dans ce petit être trop froid.
Je glisse furtivement mes doigt entre ses mèches fines de cheveux, tournoient dans tout les sens celles ci pour finalement les placés derrière sa petite oreille.
Je décide doucement de m'échapper du lit en faisant le moins de bruit possible pour ne pas réveiller la douceur se trouvant à mes côté.
Ma peaux nu glisse sur les draps blancs cassés du lit pour essayer d'échapper à la tentation d'un sommeil nouveau.
Mais quelque chose de gelé se glisse autour de ma taille et me serre fort, ce qui stoppe ma fuite du lit.Caroline: tu va où comme ça ?
Moi: nous préparer un petit déjeuné!
Caroline: pas la peine
Moi: pourquoi ?
Caroline: tu es mon petit déjeuner
Moi: tu me mangeras plus tard
Caroline: c'est moi qui décide ici en faite, donc si je le veux je te mange maintenant
Je tourne ma tête sur le côté pour faire face à Caroline qui tient toujours fermement ma taille. Elle a levé un sourcil en l'air, je lui réponds tout simplement avec un sourire stupide scotché au visage.
Je m'approche tout doucement de ma cible, glisse ma main un peu plus chaude que la sienne sur sa joue et raccourcie l'espace qu'il y entre nous ou plutôt nos lèvres. Le moment de la collision entre elles arrivent enfin. Des baisers doux, chauds, beaux, j'aime ces baisers. Ses douces mains qui parcours ma chair, les frissons qu'elle me procure quand elle souffle dans le creux de mon cou. Je décide d'arrêter ce petit moment à contre cœur car sinon c'est au lit qu'on va passer notre journée.Moi: j'y vais !
Caroline: mais on fait rien aujourd'hui, prends ton temps et reste avec moi
Moi: j'ai faim très chère
Caroline: manger n'est pas plus important que moi !
Moi: c'est vitale
Caroline: je suis vitale aussi
Moi: mouais on dire ça
Caroline: ok.
Sur ses paroles elle se lève enfile un teeshirt qui se trouvait un peu plus loin étalé au sol et sors rapidement d'un pas lourd de la chambre en claquant la porte. J'ai dis quoi encore ? Vraiment ,elle est vexée là ? Bon je devrais m'excuser, je ne connais même pas ma faute mais je dois le faire, sinon la journée va être longue. Je m'habille vite fait dans la chambre pour rejoindre Caroline qui se trouvait finalement dans le salon devant la télévision, le contraire m'aurait étonnée.
Je m'installe sur le canapé à l'opposé de Caroline donc à l'autre bout de celui ci. Elle ne détache pas son regard de l'écran, à croire qu'elle n'a même pas encore remarqué ma présence. Elle va faire la moue encore longtemps ?
Je décide de me rapprocher dangereusement d'elle, cette fois ci elle laisse échapper un petit soupir agacé. Mais elle ne détache pas pour autant son regard de la télévision. Je suis censé faire quoi ? Lui jeté un coussin? Pleurer ? Me jeté dessus ? Il est où le mode d'emploi? Ça m'énerve, la situation m'énerve. Pourquoi je devrais m'excuser même? J'ai dis quoi ? Qu'est ce que j'ai fais ? Je voulais manger et j'ai le droit à une porte qui claque.
Bon on va essayer quelques approche furtives. Je me rapproche encore un tout petit peu plus près d'elle, aucune réaction cette fois ci, je continue donc sur ma lancée. Je décide d'ouvrir ma bouche pour essayer d'avoir au moins un contact avec elle.Moi: tu veux manger quelque chose ?
Aucune réponse.
Moi: Caroline
Caroline: hm?
Moi: tu veux manger quelque chose ?
Caroline: non.
Plus froid tu meurs.
Moi: même pas moi ? *dis-je en souriant*
Caroline : tu n'es pas vitale ,j'en vois pas l'interêt.
Un pincement me vient au cœur. C'est bon j'ai compris, elle a mal pris ma remarque de toute à l'heure. Mais sérieusement? Juste pour ça ? Je ne disais pas ça méchamment. Par contre elle oui.
Moi: écoute je ne disais pas ça sérieusement tu le sais très bien et j'en suis désolée !
Caroline: cool pour toi.
Moi: tu m'énerves! Merde je viens m'excuser et tu ne trouve que ça a dire ? Tu te vexe pour un rien sérieusement !
Caroline : pour un rien ? Tu aimerais que je te sorte la même ?
Moi: tu l'as bien fais y'a 30secondes !
Caroline : tu as aimés ?
Moi: non!
Le silence s'installe dans la pièce et la tension qu'il y a avait entre nous est encore plus présente et pesante. Je ne fais plus rien par peur de détériorer la situation plus qu'elle ne l'est déjà. Les minutes passent lentement et aucunes de nous deux à sortis un mot depuis. Je ne veux pas que ma journée se passe comme ça, je dois trouver une solution mais il faut qu'elle y mette du sien aussi. Et une idée me vient en tête .Cette fois ci je m'assoie pile en face d'elle et fais face à son regard qui se porte enfin sur moi ,prends la télécommande pour éteindre la télévision. Et finis par sortir:
Moi: est ce que je suis au moins un minimum vitale pour toi ?
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Hasard ~GxG~
Romanceelles se connaissent à peine sois disante " hétéro " ,chacune ne se sent pas capable d'aimer le même sexe. Mais le hasard fais bien les choses ...