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un long silence s'installe dans le salon où seul nos présence prennent place dans la pièce.Je pose fermement mon regard sur le sien qui est tout aussi pesant et soutenus que le mien.Son faciès change et un petit sourire malicieux se dessine sur son visage. A quoi pense t'elle réellement ? Ses yeux se plissent légèrement et son dos se baisse tout doucement ce qui entraîne tout le haut de son corps,épaule,tête a se rapprocher de moi.
Mon cœur s'accélère par le stresse d'une réponse qui pourrait me décevoir de plus belle  ou encore une monter d' adrénaline à une réponse qui me donnerait l'envie de lui sauter dessus dans l'immédiat.
La tension monte de plus en plus et ma personne commence à s'impatienter au fur et à mesure que les secondes passent.
Je sens mes mains devenir moites et ma bouche qui commence à s'ouvrir à chaque millimètre qu'elle franchit entre nos deux visages. J'ai peur, peur d'être déçus, blesser. D'être fendus en deux par cette personne qui me parait si belle et que j'aime...
Quand nos visage on enfin une distance adaptée selon elle, elle se mort légèrement les lèvres pour finalement ouvrir sa bouche délicatement et y glisser quelques mots.

Caroline: tu es bien plus vitale que tu ne le pense.

Mon cœur a eu le temps de s'arrêter et de reprendre avec une entrée fracassante. L'intérieur de mon ventre pétille et mes yeux en brillent tout autant. Je sens le rouge me monter aux joues très vite et l'envie de ne faire qu'un avec cette femme me vient comme une gifle. Sans réfléchir j'avance mon visage près du sien, comme si j'étais subitement attiré, que je ne peux m'empêcher de la touchée ou encore de m'approcher.
Mes mains glissent de part et d'autre sur chaque joues, mon visage se rapproche de plus en plus vite et de plus en plus porche du sien comme si j'avais besoin de revenir à la surface pour regagner de l'oxygène.
Avant de scellé nos lèvres jusqu'à épuisement je susurre deux mots entre deux millisecondes.

Moi: je t'aime.

J'écrase mes lèvres délicatement sur les siennes pour finalement transformer ce baiser en un baiser passionné. Ses mains parcours le long de mon cou et m'invite à venir avec elle sur le canapé. Demande que je ne refuse pas, au contraire je m'empresse pour venir à ses côtés et me blottir contre son corps. Nos mains s'entrelacent, nos jambes se confondent, nos souffles sont demandeurs. Mon corps produit un frissons à chaque toucher poser sur mon être et mon cœur s'accélère encore plus même si il atteint son maximum de battements pas secondes pratiquement. Je peux sentir comme un léger tambour dans sa poitrine qui la percute de pleins fouet, c'est tout simplement son cœur qui bats aussi vite que le mien. Rien que de sentir son cœur battre aussi fort ,me rends tellement bien, peut être dans un état second que je ne pourrais expliquer.
Elle parcours chaque centimètre de mon corps pâle et brûlant, l'explore et l'exploite comme si j'étais une ressource importante et vital. Cette importance que j'ai l'impression d'avoir auprès d'elle me fais rougir de plus belle. Sa main décide progressivement de passer sous le seule tissus qui me donne un aspect habillé. Avec son pouce elle dessine tout doucement de petits cercles sur mes côtes et de sa bouche fines elle parsème mon cou de bisous légers qui laissent une trace chaude et humide contre celui-ci. Je pourrais passer une éternité sous son emprise à me faire chérir de tout les côtés et d'être en total protection avec elle.
Mais cependant une sonnerie sourde de téléphone portable se trouvant dans la chambre à côtés ,retentis jusqu'à nous. Il coupe et dérange énormément donc ce moment "magique". Caroline se contente de grogner et se retire à contre cœurs moi, un vide s'installe dans mes bras, là ou il y avait le corps de Caroline.

Caroline: c'est le miens j'en ai pas pour longtemps, je reviens

Elle accourt vers la chambre. La sonnerie s'arrête d'un coup ce qui me fais penser qu'elle a réussis a mettre la main sur son téléphone portable. Je me lève discrètement,traverse le salon en long pour me diriger vers la chambre également . Caroline est assise sur le bord du lit au téléphone avec sûrement quelqu'un de proche, sa façon de parler avec celle ci est plutôt familière. Je me mets sur le palier de la porte épaule contre le mur et attends que Caroline aie finis sa discussion au téléphone avant de la bombarder de questions pour en savoir le plus possible juste après.
Elle souffle quelque fois donc la conversation dois l'embêter légèrement pour qu'elle lève les yeux au ciel également.

Caroline : oui....ok....d'accord...salut, à toute

Moi: c'étais qui ?

Caroline: Christian, je dois y aller désolée, tu peux garder l'appartement ?

Moi: bien sûr, mais tu vas faire quoi ?

Caroline: il a besoin de moi pour réparer un truc dans son appartement, promis je fais vite

Moi: d'accord...

Caroline: fais pas la moue promis je me dépêche, normalement il y en a pas pour longtemps

Elle prends quelques vêtements éparpillés aux hasard au sol et prends la direction de la salle de bain. Mon corps se laisse tomber dans les draps doux du lit blancs cassés.
Quelques minutes plus tard ,Caroline ressort de la salle de bain, habillé ,prête à partir de l'appartement.

Moi: fais attention à toi

Caroline: t'inquiète, toi fais attention à toi

Elle me fit un baisers amoureux et me chuchote un «je t'aime»au creux de l'oreille. Elle part tout doucement de la chambre en laissant la trace de son odeur féminine et onctueuse. J'entends au loin la porte d'entrée s'ouvrir et se fermé par la suite. Le silence se ressent et pèse lourd,je suis seule.

Hasard ~GxG~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant