Personne, cette personne seule, drapée dans son lit, la couverture enroulée autour d'elle. Pensant à son cœur, pensant à qui est-elle, son but, son existence.
Pourquoi n'est-elle pas quelqu'un d'autre ? Qu'avait-elle fait pour mériter ça ? Que lui était-il arrivé pour qu'elle en soit arrivée là ? À ce stade, à bout.
Elle lâchait des torrents de perles, chacun plus sublimes que les autres. En larmoyant sur son sort, cette personne se demandait si elle était une fleur, et si oui, quand allait-elle s'assecher.
Elle avait toujours eu cette jolie vue sur la mer, lieu qui lui ressemblait tellement, de par sa beauté, sa force, son instabilité.
Cette personne ne savait plus où donner de la tête, quoi faire, elle pleurait, pleurait, pleurait. Les perles glissaient.
Personne n'avait découvert des perles aussi profondes dans la mer. La mer avait tant à donner, et nous tant à découvrir d'elle, mais personne ne s'intéressait à elle, elle est seule, se retrouvant souillée par sa création. La mer décida de prendre ce qu'elle avait dans ses tréfonds, dans sa noirceur, elle fit exploser un volcan, laissant doucement sa lave couler, telle les larmes qu'elle laissait couler.
Cette même personne, se retrouva drapée dans son lit, celui de son corps, laissant la trace d'une mère inoubliable et indispensable, laissant le monde couler.
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Parti-là
PoesíaRecueil de poème classique sans but précis, juste écrire, encore et encore.