À ma connaissance, le plus beau mot qui ne puisse exister.
Pour beaucoup, elle arrive juste derrière le bonheur.
Trop souvent, elle est ignorée.
Elle nous conditionne, nous les mortels.
Du compte en banque le plus fourni de l'histoire de l'humanité jusqu'à celui ou celle qui pratique le Pica depuis toujours pour essayer d'oublier qu'il n'a rien, nous avons des obligations, un des antagonistes de la liberté.
Manger, boire, dormir, chier et pisser. Voila des sujets qui astreignent la totalité du monde.
À moins que de la technologie, gardée secrète, aie pu libérer certains privilégiés de ces fardeaux,
nous avons tous ces points en commun.Pour certains, ces points ne sont pas suffisants pour tous nous relier.
Pour d'autres, ils n'incluent pas tout le monde pour une égalité dans la liberté.
Pour moi, ils sont un début de piste de réponse à ce que devrait êtres nos ailes à tous.
Comme chacun devrait le savoir, il n'y a pas de réponse simple à une question complexe.
Et pourtant, en partant de ce simple précepte : Ma liberté s'arrête là où commence celle des autres; vous devriez apercevoir ma forme du cadre de cette porte ouverte.
La différence de couleur, de taille, de poids, d'origine, de capacité, de traits physiques et intellectuels…
Pour résumer, toutes les différences intrinsèques et extrinsèque de chaque individu.
En d'autres termes, tout ce qui nous rend unique et irremplaçable.
L'inverse de la norme.
Alors qu'une majorité s'attache à y être. Un comble.Pour complexifier un poil ce poncif, ne serait-il pas respecter la liberté de chacun d'être ce qu'il veut être tant que ce chacun respecte l'aspect irremplaçable de l'autre ?
J'aime imaginer, avec une mélancolie jamais vécue, le merveilleux de la vie avec cette simple phrase appliquée à toute la complexité de ce monde.
Si le monde entier avait, par exemple, la possibilité d'étudier en bonne santé ce qui lui plaît, nous aurions peut-être déjà quelqu'un qui aurait trouvé un remède imparable contre toute forme de cancer.
Au lieu de ça, cette personne est peut-être en train de mourir de faim dans son village isolé ou est déjà morte sous les balles d'un conflit armé et égoïste.
Des millions de vies gâchées, contre le bien commun, au nom de l'individualisme liberticide.
Je vous laisse imaginer à votre tour si l'on appliquait tout cela à chaque petit et grand tracas de l'existence qui ne demandent qu'à être résolu.
L'équilibre précaire entre la sécurité et la liberté ne serait plus qu'un vieux souvenir qu'on se remémorait juste pour se rappeler d'où l'on vient.
Et le mot le plus beau qui existe deviendrait une réalité tangible.
Cette réalité est la grande merveille à peine réservée aux habitants des cieux.
Car qu'en est-il de ces mythologies où le temps paraît une éternité ?
Les jeux avec la plèbe n'en sont qu'un guère réconfort, une béquille, un sadisme de celui qui s'amuse à contrôler la loupe pour brûler la fourmi avec l'aide des rayons du soleil qu'il ne contrôle pas.
Faute d'arrêter sa liberté où commence celle des autres au lieu de chercher à l'étendre pour tous.
N'est-ce pas ?