Errance

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Des crépuscules se serrent ainsi qu'un vieux tombeau
Triste et tiède j'erre après un rêve vague et beau
Qu'il arme contre moi ses languissantes mains
Des traits qu'il destinait au reste des humains

Que t'importe après tout que cet ordre barbare
Que t'importe en quels lieux le destin se prépare
Le jour mon coeur endurci doute et murmure encore
Mais dans la nuit des sens je voudrais le voir éclore

Dans ce coeur mort quand bien même une amère souffrance
Sur ce chemin triste quand bien même une fleur d'espérance
Avec de longs haillons de brume dans les cieux
Brouillards, bâtissez un grand plafond silencieux

Vision d'ombres sanguinolentes
Râles d'expirations lentes
Comment roulent les cieux, et quel puissant génie
Des sphères dans leur cours entretient l'harmonie

La tristesse d'un zébreWhere stories live. Discover now