"Je suis né un onze janvier, il y a de cela dix-sept ans exactement - car aujourd'hui nous sommes un onze janvier - satisfaisant enfin mon père, quatre ans après ma naissance, en raison de mon alter. Cependant, comme tout n'est pas parfait ici-bas, je suis né muet. De ce fait, comme je te l'ai déjà expliqué il y a maintenant trois mois, mon père a décidé que je devais travailler afin de compenser mon incapacité à parler. J'ai trouvé cela complètement idiot, mais je n'ai pas pu m'opposer à cette décision. En plus, je n'ai toujours pas eu l'intelligence de faire appel aux lois de protection de l'enfance. C'est donc comme cela que je me suis retrouvé à travailler comme climatiseur à l'âge de cinq ans - âge à partir duquel je suis devenu multimillionnaire.
Mais, malgré toute ma richesse découlant de ce travail, l'absence d'un père et la difficulté à combiner la maternelle et mon travail a commencé à me rendre plus faible psychologiquement. C'est comme ça que je me suis retrouvé à pleurer tous les soirs dans les bras de ma mère. Or, tu le sais, durant ma troisième année de primaire, ma mère s'est faite internée après m'avoir fait cette brûlure au visage et je me suis donc retrouvé seul pour pleurer le soir. Sauf qu'à partir du collège, j'ai dû subir les moqueries de certains camarades - qui trouvaient que j'étais trop parfait - en plus de ma solitude, de mon travail et des entraînements infernaux de mon père.
Je me suis donc renfermé sur moi-même et je pleurais encore plus, presque à chaque fois que j'étais seul. Du coup, avec mon travail et le temps que je passais à pleurer, j'étais souvent épuisé aux entraînements de la mort, ce qui fait que mon père me frappait, mais pas trop fort non plus parce qu'il trouvait qu'autrement je ne serais plus parfait et que donc ce serait trop triste.
Et c'est quand je suis arrivé au lycée et que j'ai sympathisé avec toi que j'ai vu le bout de ce tunnel de solitude. À vrai dire, à partir du moment où j'ai commencé à te connaître, j'ai trouvé que tu dégageais quelque chose de spécial. Au début, j'ai cru que c'était parce que tu étais mon premier ami, mais hier, quand je me suis surpris à te mater dans les vestiaires, j'ai compris que, si je te trouve aussi spécial c'est parce que je t'aime Izuku !", déclara Shoto, en langue des signes.
"Désolé Shoto, mais j'ai pas tout compris. En tout cas bon anniversaire.", répondit Izuku.
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L̶e̶ ̶v̶a̶g̶i̶n̶ ̶d̶'̶I̶z̶u̶k̶u̶ 𝕷𝖆 𝖛𝖆𝖈𝖍𝖊 𝖎𝖓𝖙𝖎𝖒𝖊
HumorShoto et Izuku commencent une relation difficile, car Shoto est muet ... Enfin des fois ... En plus, Shoto doit travailler comme climatiseur, ce qui complique leur relation, sans raison. Mais un jour, des événements inattendus surviennent pour essay...