Saving Destiny de Wickedlawesomeme

Chapitre trente-huit - Accueil

Elle était en train de sombrer, de plus en plus profonde, mais étrangement, elle n'avait pas envie de se noyer. Autour d'elle, Arthur était perdu, mais la princesse Merlin ne ressentait pas la panique à l'intérieur de sa poitrine. Elle se sentait en paix, elle était en paix et, fermant les yeux, elle s'enfonça de plus en plus profondément.

Les eaux du lac d'Avalon ronronnaient de magie, les vagues se brisant contre son corps, l'amenant avec le courant. Merlin laissa le lac magique l'amener où il voudrait, la poussant plus loin et plus loin de la surface.

De là-haut, elle a vu une lumière vive et son instinct lui a dit de la suivre. Son instinct ne s'est jamais trompé, comme le prouve ses décisions constantes dans l'ancien Camelot en tant que servante Meredith.

Ses bras et ses jambes étaient comme de la gelée alors qu'elle nageait de plus en plus près de la surface. Elle était une terrible nageuse. Le roi Balinor l'avait obligée à suivre des cours de natation en cas de besoin et elle les haïssait toujours. Mais ici, dans ce lac, elle se sentait étrangement à l'aise. La fatigue et la lourdeur qui l'accompagnaient toujours dans la nage avaient disparu. Tout ce qu'elle a fait, c'est nager de plus en plus haut, jusqu'à ce qu'elle finisse par refaire surface.

La lumière qu'elle suivait apparemment provenait d'un phare de recherche. L'impact soudain d'être sous l'eau il y a quelque temps l'a finalement frappée, et la douleur de la noyade a submergé sa poitrine. Une toux sauvage se creusa dans son corps, le vent mordant et dur de la nuit la poussant à frissonner violemment. Doucement, elle pensait qu'elle préférait être de nouveau sous l'eau, soignée par l'eau magique, mais elle sentit soudainement une pression sur ses bras presque engourdis.

À travers des yeux flous, elle pouvait distinguer les visages des chevaliers du roi Arthur, Gwaine et Percival. Une légère confusion apparut sur son visage, les observant prononcer des mots furieux qu'elle ne comprenait pas et notant qu'ils ne portaient pas leurs armures. Au lieu de cela, ils portaient des manches longues avec des noeuds papillon en désordre. Leurs yeux étaient écarquillés alors qu'ils ramènaient sans effort Merlin sur la rive du lac.

"Ar... thur", marmonna-t-elle, réalisant finalement qu'elle était avec son garde du corps. Percival la prit dans ses bras, la tête lasse, fatiguée. "Percival," haleta-t-elle, ses poumons s'ajustant toujours avec la poussée soudaine d'oxygène. "Arthur..."

"Chut," dit-il en la tenant plus fermement contre ses bras. "Vous allez bien. Il va bien."

Elle regarda le sol juste à côté d'elle et de Percival, et elle aperçut bientôt son garde du corps inconscient. Le soulagement s'empara de sa forme lorsqu'elle finit par succomber aux appels de l'inconscience.

Alors qu'il ouvrait lentement les yeux, Arthur sut aussitôt que quelque chose était différent. Les yeux errant paresseusement autour de la pièce, les environs semblaient étranges, ayant été habitués à son vaste lit à Camelot. Les lourds rideaux étaient merveilleux , le protégeant du soleil soudain qui se déversait à travers les fenêtres.

Cette pièce était différente, cependant, car la lumière du soleil se dispersait à travers lui, le poussant à se renverser. Il essaya de se creuser la tête, se souvenant de ce qui s'était passé la nuit dernière et de la raison pour laquelle il se trouvait dans cette étrange pièce.

Il regarda avec horreur le réveil placé près de son lit, indiquant l'heure «10 h 00». «Il est encore trop tôt» gémit-il mentalement en essayant de s'asseoir quand il se figea soudainement sous le choc. La réalisation se fit alors qu'il regarda son réveil, un objet en métal qui n'avait pas encore été inventé lors de Ancient Camelot.

Ses yeux errèrent une fois de plus, réalisant de plus en plus qu'il était de retour dans son dortoir à l'Université d'Avalon. Une avalanche d'émotions s'abattit et il se laissa tomber sur son lit, ne croyant pas à la vue.