Saving Destiny de Wickedlawesomeme

Chapitre treize - Des vernis et des larmes

Arthur hésita une énième fois et George, son domestique, recula.

Aujourd'hui, il a organisé une chasse aux Chevaliers de la table ronde. Gauvain laissait présager une aventure avec le roi et ses amis puisque la vie à Camelot commençait à devenir une routine . Le garde du corps n'arrivait pas à croire l'audace de Gwaine, ni même des autres chevaliers, mais cela l'amusait tout simplement. Il se demandait si c'était ce que Merlin ressentait chaque fois que ses autres gardes du corps interagissaient avec elle.

Il se souvint que la chasse excitait l'excitation de ses chevaliers et même de lui. c'est donc la première chose qu'il a suggérée. En outre, ses papiers commençaient à devenir ennuyeux. Agravaine se tenait constamment sur son épaule, pointant ceci et cela, exigeant de signer ceci et cela, et Arthur voulait juste faire une pause dans tout cela. Merci, aucun des membres du conseil ne s'est opposé à cela.

Alors, il était là maintenant, avec son serviteur l'aidant à porter son armure. Il a découvert que George était suffisamment ennuyant dans son travail. Il faisait des choses sans qu'on le lui demande, et bien qu'il veuille bien dire, Arthur n'était pas vraiment à l'aise. En réalité, il manquait Merlin impudent, insuffisant et maladroit, qui se battrait après un ordre. Bien qu'il soit retardé dans son travail, il était diverti.

Arthur émit un gémissement surpris alors que George touchait des endroits qu'il préférait ne pas toucher du tout. Cela a incité son serviteur à lui lancer des regards interrogateurs, et tout ce qu'il pouvait offrir étaient des grimaces. Silencieusement, il maudissait son homologue d'origine pour avoir été un âne aussi paresseux, demandant l'aide des serviteurs alors qu'il pouvait très bien porter ses propres vêtements! Il était reconnaissant à George de ne jamais avoir posé de questions. si c'était Merlin, il aurait laissé sa langue se desserrer sans qu'on s'y adresse.

Il se sentit immensément soulagé une fois que George eut terminé. Son serviteur a été renvoyé pour la journée. Arthur se dirigea ensuite vers le grand miroir de sa chambre et examina sa forme. Il lui semblait toujours étrange de se voir entièrement vêtu d'une armure. Il se souvenait de son enfance quand Halloween allait arriver et il portait toujours sa propre armure chez lui pour s'habiller en chevalier. Son armure semblait maintenant beaucoup plus lourde et brillante. Cela lui a plu.

Le garde du corps a ensuite enveloppé son épée et saisi son arbalète, se sentant extrêmement excité pour la chasse. Honnêtement, il ne savait pas vraiment comment chasser, mais la simple idée de le faire lui donnait des sensations fortes. Il s'était toujours demandé à quoi cela ressemblait de chasser et le considérait comme un jeu simple. Même ses chevaliers étaient excités quand il a accepté cette petite aventure.

Alors qu'Arthur sortait de sa chambre pour rencontrer les autres, il se demanda brièvement si la chasse était la contrepartie de leur football glorieux.

Ici, dans les bois, courant, cherchant un jeu... Arthur était émerveillé . Ses chevaliers étaient étonnamment silencieux aujourd'hui, sans aucune plaisanterie espiègle afin de ne pas effrayer les animaux. Le garde du corps pouvait sentir son cœur battre à tout moment, faisant signe à Elyan d'aller à l'est et à Percival à l'ouest. Être ici semblait si naturel que c'était presque terrifiant. Ses mains tremblaient légèrement avec de l'adrénaline, une arbalète sur le point de tuer.

Les souvenirs lui revinrent à l'esprit, ceux où Arthur original captura avec succès un jeu et où le regard de désapprobation de Merlin d'origine fut ignoré. Le roi était impatient de ressentir cet engouement après avoir vaincu un match.

Un bruissement soudain à ses côtés le souleva, se demandant si ce serait un cerf, un lapin ou un autre animal. Ses chevaliers semblaient l'entendre aussi, car ils s'approchèrent de lui, préparant leurs armes une fois que l'animal sortit de sa cachette. Ils attendirent avec impatience, alors que les buissons continuaient de bruisser, avant qu'une créature ne sorte.