Saving Destiny de Wickedlawesomeme

Chapitre vingt-trois - Brûler

Gaius n'était pas surpris qu'Arthur entra dans sa chambre le lendemain.

Épuisé, il leva les yeux et regarda le voyageur de temps, son sourcil levé perpétuellement se cachant derrière ses franges. "Qu'est-ce qui vous amène ici, Sire?" demanda-t-il en se levant pour s'adresser à lui avec un arc silencieux. Le médecin de la cour remarqua les poches sous les yeux du roi et fronça les sourcils. Il semblait qu'Arthur n'était pas capable de dormir une bonne nuit la nuit dernière.

"Est-ce que... Merlin vous a parlé?" il a interrogé, son front se plissant d'inquiétude.

"En effet, elle l'a fait," répondit Gaius. "Elle a un plan, Arthur."

Un soupir épuisé s'échappa des lèvres d'Arthur. "Et tu la croyais?" il a demandé exaspéré.

Le médecin de la cour pinça les lèvres en pensant au futur homologue de son pupille. Lorsqu'il a rendu visite à Merlin il y a quelques instants, il a eu une grande peur. Apparemment, les gardes ne se sont pas retenus en torturant la jeune fille. Il apporta secrètement du lait pour soulager ses ecchymoses et ses blessures, mais la jeune sorcière les refusa obstinément, affirmant qu'il serait plus méfiant que ses blessures commencent à guérir. À contrecœur, il accepta et ne discuta plus. Toute manœuvre douteuse de sa part justifierait davantage de bouleversements, et il ne voulait plus l'imposer ni au roi Arthur.

Elle a parlé d'un plan qu'elle ne lui a pas révélé. Ses yeux étaient déterminés et déterminés, et malgré son état délabré, il la crut quand elle dit l'avoir fait. Gaius a toujours cru en Merlin, que ce soit son passé et son futur.

"Je lui fais confiance, Sire", dit-il ensuite doucement.

Il observa avec compassion Arthur s'effondrer sur l'un de ses bancs, un sanglot étranglé s'échappant de ses lèvres. Ses yeux brillants fixèrent ceux de Gaius concernés. "Que dois-je faire, Gaius?" murmura-t-il désespéré. "Je... je ne peux rien faire. Je suis le roi , bon sang!"

Gaius chassa un soupir lent et fatigué. Pourquoi le malheur était-il toujours arrivé à son pupille? Roi Arthur? Son vieux cœur fatigué ne pouvait plus supporter ce genre d'événements. Alors qu'Arthur se sentait impuissant à partir de ce moment, que ressent-il de plus Gaius?

"Vous devez rester sur place," répondit-il tristement. "Vous ne devez pas agir témérairement, roi Arthur."

Ses mots firent tordre le visage d'Arthur, lançant un regard furieux à Gaius. "Je suis roi ", gronda-t-il, une larme coulant maintenant de son visage. "Je dois faire quelque chose."

Sans un mot, Arthur se leva du banc et était sur le point de sortir de la pièce quand Gaius l'arrêta avec ses mots.

"N'agis pas témérairement", répéta-t-il, cette fois avec conviction. "Merlin sera plus blessé."

Le roi mit ses poings dans les mains, son dos toujours face à Gaius, avant de continuer son départ.

Une fois parti, Gaius se laissa tomber sur son siège et passa une main fatiguée sur son visage.

Il espérait le meilleur.

Le bûcher était prêt, du bois et des bâtons empilés au hasard. Un grand bâton dressé se dressait au milieu, où Merlin serait lié à quelques minutes à partir de maintenant.

Arthur se tenait raide devant le bûcher, sa cour et ses chevaliers étaient tous rassemblés à ses côtés. Les gens étaient également arrivés et attendaient la brûlure, les regards et les murmures échangés entre eux. Les Chevaliers de la Table Ronde étaient sombres pour la journée et Arthur put également voir les regards tendus sur leurs visages. Merlin s'était considérablement rapproché de ses chevaliers, et le fait de savoir qu'elle allait être brûlée à tout moment maintenant les désolait aussi.