Chapitre 6

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J'étais assis sur la balançoire derrière ma maison. Le ciel n'était pas aussi dégagé que celui que j'avais eu au-dessus de la tête ces dernières années, mais je ressentis une certaine nostalgie. C'était le ciel de mon enfance.

Les premières lueurs de l'aube commençaient à se peindre dans le ciel.

– Chérie, tu viens prendre le petit déjeuner avec nous ? demanda ma mère en arrivant derrière moi, resserrant son peignoir autour d'elle.

Je sautai de la balançoire une fois arrivé au sommet et manqua de tomber. Ma mère rigola avant de me prendre par les épaules et de me guider jusqu'à la cuisine, où mon père venait disposer des viennoiseries sur la table. L'odeur du café emplissait la cuisine d'un blanc immaculé. On s'installa autour de la table et la conversation commença après que mes parents est prient leurs deuxièmes tasses de café.

7 heures sonna et ils prirent le chemin du travail, me souhaitant une bonne journée. Je me laissais avaler par les coussins du canapé et alluma la télé. Alors que toute mon attention était fixé sur la produit que la présentatrice du télé-achat faisait la démonstration, la sonnette retentit dans la maison, me forçant à me lever. Attrapant le plaid, je l'enroula autour de moi et traîna des pieds jusqu'à la porte d'entrée.

J'aurai du rester sur le canapé, pensais-je.

Devant moi, un Embry Call très matinal se balançait d'un pied à l'autre, les mains dans les poches de son pantalon.

– Tiens, tu connais l'existence des t-shirt ?

– T'as une tête horrible.

Ma réflexion sarcastique s'entremêla à sa remarque. Méchante, mais que je savais vrai. Les retombés d'une nuit blanche, peuvent être fatales.

On resta planté là, lui sous le porche, moi à l'intérieur. Le ciel était gris et laissait présager que cette journée allait être pluvieuse. Le vent c'était levé aussi. Je resserraismon plaid autour de moi, Embry ne cilla pas.

– Alex.
Call.

On resta comme ça un petit moment jusqu'à que la foudre éclate et que j'abandonne ma place pour retourné sur le canapé. Embry dû prendre ça comme une invitation à entrée et ferma la porte derrière lui.

Il prit place sur le fauteuil, et on regarda le télé-achat en silence. Je changeais la chaîne par ennuie et tombait sur un film d'action. Embry ne discuta pas le choix du film. Son regard alternait entre le film et moi. Je fis semblant de ne rien remarquer.

– Kate m'a demandé de lui faire des cookies. Tu en veux aussi ?

Un sourire discret se dessina sur mon visage. Je répondis par la négatif et me leva pour aller dans la cuisine. Je pris 2 verres dans le placard et versa du jus d'orange. Je me retournais avec les boissons dans les mains, avant de les renversé sur Embry. Il s'était mit derrière moi, et perdu dans mes pensées, je ne l'avais pas entendu.
Son maillot blanc était maintenant teinté d'orange au milieu.

Pendant que je me confondait en excuses, il retira son t-shirt pour le mettre dans la poubelle.

– Tu sais que le T-shirt n'étais pas foutu au point de le foutre à la poubelle ? Demandais-je, les bras croisés, un sourcils levé.

Il haussa les épaules comme pour chasser ma question et fixa ses yeux dans les miens. Je reculais histoire de pour le regarder dans les yeux sans avoir à me casser le cou et retourna son regard insistant, appuyé contre l'évier, les bras toujours croisés.

– T'es si petite, comparé à nous. Murmura-t-il.

Un silence s'installa, aucun de nous ne voulais détourner le regard avant l'autre.

– Tu sais que ce n'étais pas ce que je voulais ? Sam m'a ordonné de le faire...

– Pour la sécurité de tous, bla bla bla. Le coupais-je.

Il soupira, passa sa main dans ses cheveux court et deporta son regard vers la balançoire qu'on apercevait depuis la baie vitré de la cuisine.

– Pourquoi t'es pas venue directement nous voir ?

– Pour me retrouver avec toi toutes les saintes journées et ne plus avoir d'avenir  ? Être condamné à rester ici pour protéger les gens de potentiels vampires ? Non merci, je ne fais pas dans l'humanitaire.

– Tes parents vivent ici.

– Et ils connaissent mon numéro de téléphone. Si il y avait eu un problème ils m'aurais appelé et je serai venue les sauvés.

– Ah ouais ? Tu crois que La Push – Mexique ça se fait en 30sec ? Parce que t'es parents n'auraient pas eu le temps de t'appeler s'ils avaient vraiment eu affaires à l'un d'entre eux !

Embry haussa la voix, et reporta son attention sur moi.

– C'était égoïste de partir, quand tu savais pertinament le danger qu'ils encouraient. Dit-il, plus calme.

– Et toi, c'est dégueulasse de me faire culpabiliser d'être partie. C'est à cause de toi, tout ça ! M'énervais-je.

Je me redressa et m'avancais vers lui. J'appuie sur son torse d'un doigt accusateur.

– C'est à cause de toi, tout ça. Que je suis devenu un loup. Que je suis parti. Tout ce qui a marqué ma vie ces dernière années, sont à cause de toi. Alors maintenant, dégage.

Des larmes de colère commençaient à perlé aux coins de mes yeux. J'appuyai plus fort.

– Dégage ! Criais-je.

Et il partit. Claquand la porte derrière lui. J'attendis qu'il soit loin pour me laisser tombé sur le sol de la cuisine et pleurer.

The White WolfOù les histoires vivent. Découvrez maintenant