The White Wolf

Chapitre 9

L'humidité de l'air la frappa des son arrivé. L'endroit été silencieux, rien ne venait déranger le calme avant la tempête. Les fenêtres avaient été barricadées avec des planches de bois. Alexa marcha dans le petit village devenu fantôme. Le vent soufflait fort et ses cheveux volaient partout autour d'elle, lui cachant la vu pendant une grande partie du chemin. Heureusement, elle aurai pu y aller les yeux bandées après toutes ses années à l'avoir parcouru.

Elle toqua à la porte au rouge foncé par le temps et écailler à certains endroits. La jeune fille avait proposé à plusieurs reprises de la repeindre, mais sa grand-mère avait toujours fermement refusé.
La porte s'ouvrît sur un ami de sa grand-mère qui l'a tira vivement à l'intérieur de la maison avant de claqué la porte et de repositionner ce qui l'a maintenait bien fermé. Il l'a prit ensuite dans ses bras avant de la conduire dans le salon où son oncle et sa grand-mère était installée.

Alexa resta planté à l'entrée de la pièce. Les larmes commençaient à inonder ses grands yeux. Son oncle se leva et avant qu'il n'en fasse plus, la jeune fille courue dans les bras de sa grand-mère. La jeune femme laissa libre court à ses larmes pendant près d'une heure. Dehors, l'orage et la pluie tapaient à un rythmes effréné.

Les pleures de la jeune femme s'arrêtèrent avant la tempête. Son oncle lui ramena une tasse de champurrado bien chaude avec des gâteaux que sa grand-mère avait dû faire avant son arrivée inopinée. Toute les personnes présente s'étaient installé atour d'elles et attendaient que la jeune femme raconte ce qui l'avait mis dans cette état. Alors elle raconta tout. Les mots sortirent d'une traite, comme si les mots la brulait et qu'elle voulait s'en débarrasser avant qu'ils ne la blessent encore plus.

Le visage de sa grand-mère ne changea pas, alors que son oncle à coté, avait les yeux rougis. Il passa sa main sur ses yeux et se leva pour aller dans la cuisine.

— Abuela, tu as compris ce que je viens de dire ? demandai Alexa, incrédule. Maman va mourir !

— Je sais, répondu tout simplement la vielle dame.

Alejandro réapparu dans le salon, les yeux plus rouge qu'avant, les poins serrer. Plusieurs émotions passèrent dans son regard. D'abord la surprise - surement dû à la réponse de sa mère-, suivit par l'incompréhension, puis la colère.

— Comment ? Comment tu sais ? Depuis quand, tu sais ?! Cria Alejandro à sa mère.

Il continua à crier, principalement en espagnol. Il tournai en rond, faisait des grands gestes pour accompagner ses dires. Alexa le regarda faire. tout le monde le regardait faire, mais personne n'intervenant. Ils savaient qu'il avait besoin d'extérioriser. Si apprendre que sa mère avait un cancer avait boulversé Alexa, la nouvelle avait touché son oncle bien plus qu'elle ne l'aurai pensée. Mais cela semblait logique, elle était sa soeur jumelle. Sa grand-mère lui avait souvent parlé du fait qu'ils étaient comme le Ying et le Yang.

Sa mère était extravertie et sociable, alors qu'Alejandro était plus réservé et solitaire. Il avait très mal prit le fait qu'elle parte aussi longtemps aux Etats-Unis. Et d'y être retourner après tout ce qui s'était passé. Alexa ne sait toujours pas l'histoire derrière cette phrase, elle avait questionné sa grand-mère, son oncle, toutes personnes qui auraient pu lui apporter ne serait-ce qu'un bout d'information. Mais rien. Et quand elle avait voulu demander directement à sa mère, sa grand-mère lui avait fait juré de ne jamais lui dire qu'elle était au courant. Alors, ses recherches s'étaient arrêtées là.

Son oncle finit par se calmé, et prit place à coté d'Alexa. Un silence seulement brisé par la pluie qui se faisait moins forte et le sifflement lasse du vent. Les volets ne cognaient plus comme avant, le bruit des objets laissaient dehors et emporté par les bourrasques ne résonnait plus aussi fort que plus tôt. Un ami de sa grand-mère se leva et retira une planche d'une fenêtre du salon et une scène de chaos s'offrit à eux. Mais ce chaos n'était rien a coté de celui qui régnait dans la maison. Alejandro attendait encore une réponse de mère. Alexa aussi.

— Es mi hija. Une mère ressent ce genre de choses. répondit-elle simplement.

Les dernière goutes de pluies finissait leur chute mollement contre la toiture et ruisselaient dans la gouttière submergé. l'eau débardait, créant comme un semblant de cascade devant les fenêtres. Les invités avaient finis de retirer toutes les barricade et la pièce était inondé des première lueurs de soleil de fin d'après midi. Comme si rien ne s'était passé.

— Et puis elle m'a appeler pour le dire quand elle a eu le diagnostic, ajouta-t-elle rapidement.

— Quand ? demanda Alexa d'une voix basse.

— Il y a 6 mois.

S'en fut trop pour la jeune femme qui quitta la maison aussi vite qu'elle en était entrée. Personne n'essaya de la retenir.