Dis-moi pourquoi... ♪Mikayuu♪ [Tome 1]

Chapitre 4

Mikaela arrivait sur le champ de bataille, il ne savait pas que Krul avait fait intrusion avec Yuichiro.
Il ne s'attendait pas à ce qu'elle vienne.
Il se mit alors au milieu du combat, aidant ses semblables et tomba nez à nez avec Yuichiro.
Celui-ci attrapa le col de son amant et l'envoya contre une roche qui était lourdement tombée sur le sol. Mikaela avait sa tête qui sonnait, il ne pouvait rien dire, son crâne lui faisait horriblement mal.

« Dis-moi pourquoi... Dis-moi pourquoi tu les as tués !? C'est quoi ce centre !? »

Mikaela ne dit rien et se tut. Il ne pensait pas qu'il saurait pour le centre, mais sait-il tout ?
Yuichiro perdait patience, c'était beau son compagnon, l'amour de sa vie, il lui en voulait énormément d'avoir fait ça à sa famille.
Sans qu'il s'y attende, Mikaela reçu le katana de Yuichiro en plein fouet dans son ventre. Il cracha du sang par terre, ne s'y attendant pas de se coup. Il ne pensait pas que Yuichiro pouvait lui faire du mal.

Les larmes coulaient sur le visage de Yuichiro, il n'aimait pas faire ça, mais la force d'Ashuramaru l'aidait.
Mikaela aussi laissait quelques larmes tomber de ses joues en même temps que son propre sang se déversait sur le sol.

« Réponds-moi... »

Il ne savait que dire. Comment allait-il lui expliquer ça ?

« Je... C'est à cause du... Centre d'assassinat...
— Qu'est-ce que c'est !?
— C'est l'orphelinat Hyakuya... »

Le katana de Yuichiro s'enleva du ventre de Mikaela, quant-à la marque violette sur le visage du noiraud, elle grandissait.
Il fût surpris.

« Expliques mieux, quel est le rapport avec ce centre d'assassinat et l'orphelinat ? »

Il ne répondit pas, puis le katana s'enfonça cette fois près du cœur du blond. Celui-ci crû qu'il allait mourir sur le coup, mais le regard de Yuichiro s'encra dans le sien.

« L'orphelinat abritait que des apprentis assassins... Nous... Mais quand tu es arrivé... Nous avons tout arrêté... On a continués dans ton dos... On ne voulait pas te mêler à ça... »

Il cracha une nouvelle fois du sang. Le sol était rouge, une énorme flaque c'était formée.
Yuichiro pleurait, pour Mikaela et sa famille.

« Alors j'ai demandé à Ferid de faire le boulot pour moi... Pour rien faire paraître aux autres... Ferid les a tués... Et j'ai gagné...
— Mais c'est de la folie ! »

Son katana s'enfonça un peu plus, Mikaela était plus blanc que la normal, sa respiration était saccadée, le blond savait que son heure allait arriver. Mais pas de la main de son amour.
Il se mit donc à sourire.

« Puisque j'ai gagné, je ne ferais pas office de Seraphin... Je t'aime Yuu-chan... »

Les traces violacées se retirèrent alors du visage de Yuichiro. Il prit alors totalement conscience de se qu'il se passait.
Il pleurait beaucoup, il était devant Mikaela, complètement ensanglanté, blessé par lui-même, il avait utilisé la torture pour lui faire cracher le morceau et il s'en voulait terriblement.

« Moi aussi je t'aime Mika... »

Mikaela souriait, puis ferma ses yeux.
Yuichiro crû que son cœur allait exploser dans sa poitrine. Il avait tué sa flamme, son amour qui le faisait sourire tout les jours. Mais pourtant s'était lui qui avait demandé à Ashuramaru de lui donner sa force pour qu'il puisse terrasser enfin celui qui avait tué sa famille.
Yuichiro remit son katana dans son fourreau et ne dit rien. Il porta Mikaela dans ses bras et prit un chemin où personnes n'accèdent.
Il le déposa alors près d'une rivière, dégagea les mèches blondes du visage de Mikaela et le regarda neutre. Son esprit était vide.

Il devait tourner la page, il n'avait plus personne à présent, sauf Glenn, Shinoa et les autres.
Il avait toute sa vie devant lui. Il avait déjà perdu beaucoup de personnes chers à ses yeux, alors une personne en moins ne faisait pas trop mal, mais là, c'était Mikaela et il s'en voudra pendant un moment.

« Yuu-san, on va s'en occuper, rentre à l'armée, tu as besoin de repos après ça. »

Il ne savait pas comment Shinoa était parvenue à trouver le chemin, mais il se laissa faire et accepta de rentrer à l'armée, se reposer et d'essayer de ne plus y penser même si c'est dur.