Surnaturels Tome 2 : Transformation. [Publié chez INCEPTIO EDITIONS]

Bonus 3 : Tu veux être mon amie ?

/!\ Cowcow les démoniaques ! 😈 On se retrouve aujourd'hui pour un troisième bonus, et pas des moindres ! Il est court, mais c'est le bonus le plus intéressant que j'ai eu à écrire 😮 C'est un point de vue inédit, j'espère vraiment que ça vous plaira ! Vous allez apprendre pas mal de choses sur un personnage, ça faisait longtemps que je voulais dévoiler un bout de son passé 😍 Je vous souhaite une bonne lecture ! 💚 /!\

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/!\ Il y a cinq ans... /!\

Un coup dans les intestins. Un ricanement.

-On parie que je tape plus fort ?

Un coup dans les côtes. Je m'écroule par terre.

-J'ai pas entendu les os craquer, laisse-moi essayer !

Un coup dans la poitrine. Je me plie en deux.

-Mais c'est qu'elle est résistante, cette chauve-souris !

Un coup dans l'estomac. Je retiens un hurlement.

-Bah alors, pourquoi tu te transformes pas ?me demande l'un des connards. Avoue que t'en meurs d'envie !

Il m'assène une violente gifle. Je ravale les larmes qui m'obstruent la vue.

-Oh, bah alors ? On a envie de chialer ?s'esclaffe-t-il. Vient pas nous faire croire que t'es triste. Toi et ta race, vous êtes tous les mêmes. Juste des bêtes assoiffées de sang qui mériteraient toutes de crever !

Il me crache dessus. Ses deux amis font de même. Je lutte pour ne pas leur laisser le plaisir de me voir pleurer.

-Les rumeurs disent que tu as massacré ta propre famille. C'est vrai ?

Mon cœur s'arrête.

-Qu'est-ce que ça peut te foutre ?répliqué-je.

Je reçois un nouveau coup-de-poing dans les intestins. Ils pensent que c'est avec ça qu'ils me feront craquer. Ce sont de parfaits idiots. Ils n'ont pas la moindre idée de ce que j'ai traversé avant d'en arriver là. Ici, c'est de la rigolade.

-Je veux t'entendre dire que tu es un monstre. Et peut-être qu'après cette prise de conscience, tu songeras enfin au suicide.

Je braque un regard noir dans sa direction.

-Quoi ? Ce n'est pas comme si tu n'avais jamais essayé, ricane-t-il en retournant mes poignets.

Je m'arrache aussitôt à sa poigne et tire sur mes manches. Je ne veux pas voir ces marques. Elles me rappellent trop cette époque. Elles me rappellent à quel point j'étais faible. À quel point je souhaitais mourir. À quel point je pensais déjà être morte.

-Alors ? Tu les as tués ?

Les trois idiots me fixent, sourire aux lèvres, en l'attente d'une réponse. S'il n'y a que ça pour les faire partir, alors très bien.

-J'ai tué mes parents, oui.

Les garçons se regardent entre eux, puis se mettent à rigoler. À leurs yeux, je ne suis qu'une bête de foire. Une métamorphe fraîchement débarquée dans ce nouvel orphelinat. Un sac de frappe. Un détritus sur lequel on peut se permettre de cracher. S'ils savaient à quel point je les plains.

-Pas étonnant que t'ai été virée de ton ancien centre d'hébergement, me dit l'un des connards. Ils ont probablement eu peur que tu les bouffes dans leur sommeil.

J'esquisse un sourire.

-En fait, je me suis enfuie pour aller retrouver mon frère. Ils ont profité de cette faute de comportement pour me virer. Mais bien sûr, rien de ce que je suis en train de vous dire ne rentre dans vos petits cerveaux. Vous êtes persuadés que parce que vous n'êtes pas nés dans la peau d'un métamorphe, vous êtes purs et avez le droit de nous persécuter. Alors qu'en réalité, les véritables monstres, c'est vous.