Chapitre 26 : Merci la vie

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Je me suis réveillée aux côtés de Nathan ce matin, avec un mal de tête de la mort. VIVE LES HORMONES! Huhhhhh pourquoi!!!!! J'ai pas mal au ventre quand je suis dans ma semaine, j'ai juste mal à la tête sans arrêt pendant 4 jours. Bon j'ai mal au ventre aussi, mais pas tant intense pis surtout pas 4 jours de suite.

Après la game de Nath hier, nous sommes allés au resto pour célébrer mon retour au bureau et pour le consoler d'avoir perdu 7-2 contre l'avant-dernière équipe de la ligue. Des fois, la rondelle roule juste pas pour la bonne équipe. Je sais, ça roule pas une rondelle, je comprends même pas pourquoi les gens l'utilisent pour parler de hockey, zéro logique ici.

Nous sommes ensuite allés chez lui parce que son appart était plus proche et que nous étions fatigués. Nous nous sommes même pas collés, rien, nous étions carrément mort. Il est 11h du matin et nous avons encore rien manger donc nous allons aller au petit café du coin. Et oui, encore. On va jamais se tanner, c'est juste parfait comme endroit. Pis la bouffe est vraiment bonne.

Pour les trois prochaines semaines, moi et lui allons passer le plus de temps ensemble pour apprendre à se connaître correctement.

J'ai appris que le nom de famille anglophone de Bob ( j'essaie de trouver de nouveaux surnoms à Nathan Cooper, pour ne pas répéter son prénom 24/7 ) vient de son père qui est américain. Il vit en Californie alors que sa mère est au Québec. Ses parents se sont rencontrés pendant un voyage d'affaires de son père au Canada. Je n'avais jamais entendu parler de ses parents, il est en super bon terme avec eux, comme moi avec les miens. C'est entre autres parce que son père est avocat en Californie qu'il a décidé de déménager ici après l'incident qui va malheureusement le marquer en vie.

J'ai ris de lui un peu parce que au début je trouvais ça bizarre un prénom québécois avec un nom de famille anglophone.

- Ris pas trop, tu vas peut-être finir avec mon nom de famille un jour, je veux dire c'est beau Katherine Cooper, dit-il avec un clin d'oeil et son maudit sourire charmeur.

- Ça fait longtemps que les femmes ne prennent plus le nom de famille de l'homme, tu le sais ça ?, affirmais-je avant de rire un peu de son innocence.

- C'est juste un détail, j'essaie d'être romantique, merci de péter ma bulle...

Nous en apprenons plus sur l'un et l'autre tous les jours, c'est fou. Il m'a appris à faire du longboard et je me pratique souvent. Je suis rendu plutôt bonne même et c'est vraiment déstressant de dévaler les rues avec ma planche. La vie est bonne. 

Suspect #1 - L'ombre d'un passé compliquéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant