Le seigneur des anneaux: Eliane et la communauté de l'anneau.

Chapitre 4: Un poignard dans le noir partie 1/2

Le feux crépitait alors faiblement, alors que le soleil commençait a peine a apparaître. Elgarain ouvra ses yeux gris et tourna la tête pour voir sa maîtresse. Celle ci était tranquillement  assise a coté de sa louve, en lisant une lettre. La louve caressa son genoux avec sa tête pour lui signifier qu'elle était réveillé. Éliane le remarqua et lui sourit.

" Elgarain. dit elle d'une voix douce. Tu es enfin réveillé. Viens, lève toi, nous allons réveiller les autres."

Elle pliat soigneusement la lettre et la remit dans son enveloppe, qu'elle rangea dans sa besace. Elle se leva et, suivie de sa louve,éteignit le feux a l'aide d'un bout de bois.
Une fumée blanche s'en émana, on pouvais sentir l'odeur douce du bois et du pin brûlés. Elle s'approcha de Grand-Pas, qui ouvrit les yeux et se réveilla en silence. Elle s'assit à ses côtés et soupira.
« As- tu vu quelque chose d'anormal durant la nuit ? » lui demanda il.
- Non, je n'ai rien vu, répondît elle. Mais je suppose que les cavaliers Noirs nous suivent de très près et vont attaquer au moment le plus inattendu.
- Oui, dit il. Tu as certainement raison. il faudra faire attention aux Hobbits, surtout à l'anneau et Frodon.
- Oui, à ce propos, j'ai envoyé Diaval faire de la reconnaissance et donner un message au seigneur Elrond pour le prévenir que nous avons bien trouvé les Hobbits.
- Bien, j'espère qu'il sera prudent en route. Qu'a-t-il rapporté? Des nouvelles de Polidori et Godwin?
- Oui, Ils se portent tous bien. John m'a dis que le roi Theoden semblait plus fragile et fatigué de jour en jour. Il suppose qu'il est influencé par un certain Grima, son conseiller.
- Ce sont des nouvelles bien inquiétantes. J'aurais aimé les transmettre à Gandalf, mais nous ignorons où il est en ce moment même
- Je m'inquiète sérieusement pour lui. Dans la lettre qui l'avait laissé à Frodon, il lui disait qu'il sera là à Fondcombe, mais j'ai comme l'impression qu'il a du avoir des problèmes qui l'aurait retardé. Enfin, j'espère qu'il nous reviendra sain et sauf.
- Je l'espère moi aussi, dit Grand Pas. Dans tout les cas, pour le moment, notre mission est de s'assurer de la sécurité des Hobbits, dit il en les regardant endormis près de l'âtre.
Ils restèrent  maintenant en silence, devant les légers crépitements des braises. Les Hobbits, eux, dormaient encore paisiblement, excepté Frodon, qui s'était réveillé quelques minutes plus tôt qu'Eliane, avait entendu la conversation des deux rôdeurs.
Ils avaient mentionné le nom de Theoden. En se rappelant des leçons que lui faisait Bilbon sur les différents royaumes et Rois des Hommes, dont ils avaient oublié la moitié des noms. Mais il se souvint que le roi Theoden, fils de Thengel, était le roi du Rohan, le royaume des chevaux. Il s'était toujours dit que ces leçons lui serait inutiles plus tard, mais il venait d'en démontrer le contraire. Mais, le plus inquiétant était que se roi était fragile et très mal influencé par son conseiller et surtout, les rôdeurs ignoraient autant que lui où était Gandalf et ne savaient rien de ses actions et comment il allait.

Alors que Frodon méditait à tous cela, les autres Hobbits avaient largement eu le temps de se réveiller. Ils se levèrent tout les quatre et commencèrent à faire le petite déjeuner. Ils mangèrent rapidement, pressé par les deux rôdeurs. En effet, ils semblaient inquiets et tendus, comme des proies qui sentent le prédateur non loin d'eux, près à les attaquer. ils levèrent le camps, alors que l'aube se levait à peine. On chargea  Bill, le poney, après avoir soigneusement rassemblé les affaires, en faisant attention de ne rien avoir oublié. Ils continuèrent leur longue route dans les Terres sauvages. Alors qu'ils progressaient dans leurs voyage, le paysage changeait progressivement. Ils continuaient la route Est-Ouest. Le lendemain, il commencèrent a prendre la direction de L'Est, et l'environnement était toujours aussi tranquille et paisible. Le troisième jour de leurs départ de Bree, ils avaient  quittés le Bois du Chète, et ils allaient traverser  l'eau à moucherons: il y avait moins de probabilité que les cavaliers noirs passent par la. Comme son nom l'indique, c'était un espace humide, sale, ou de nombreuses eaux sales et stagnantes s'était développées, en un mot, un marais s'étendait sur une grande surface. De plus, ces eaux attiraient les mouches, moustiques et moucherons. Mais heureusement, la compagnie n'avais pas encore atteint le marais. Il devait être 10h du matin, lorsqu'ils firent une pause pour les Hobbits, qui étaient déjà fatigués. Vraisemblablement, la nuit ne leurs avaient pas redonné force et vigueur. On peut ajouter à cela qu'ils ne sont pas habitués à parcourir de très grandes distances. Les Hobbits s'étaient installés pour se reposer. On avait déchargé Bill, le poney. Grand-Pas et Eliane avec Elgarain, sa louve, restaient à côté, en surveillant les alentours. C'était le calme complet. Pas un bruit d'oiseau, seulement le bruissement des feuilles contre une brise légère. Le soleil était masqué par quelques nuages.  C'était un temps brumeux, et l'environnement était tranquille, voire même trop tranquille pour les rôdeurs.
« Nous ne ferons plus d'arrêt avant la tombée de la nuit » déclara Grand-Pas, en commençant à reprendre la route.
- Mais, et notre petit déjeuner? Demanda Pipin.
- Vous l'avez déjà pris, répondît Eliane, un peu déconcertée.
- Oui, le premier, c'est vrai, dit Pipin. Mais qu'en ait-il du second petit déjeuner?
Grand- Pas  de regarda furtivement Pipin, avant de reprendre la route. Eliane décocha un rictus a Pipin, avant de commencer à ranger les affaires déballées dans les sacs.
Merry s'approcha de son cousin, et analysa  la réaction des deux rôdeurs:
- Ils n'ont pas l'aire au courant pour le second petit déjeuner, pipin.
- Et la collation de 11h, répondit pipin, l'air inquiet, hein, le déjeuner, le goûter, le dîner, le souper, ils sont au courant pour ça, pas vrai?
- Vaut mieux les oublier, dit Merry, d'un air résigné.
Soudain, une pomme jaillit du ciel, que Merry la rattrapa instantanément et posa sa main sur l'epaule de Pipin, comme un signe d'encouragement, avant de continuer sa route. Quelque secondes plus tard, une autre pomme jaillit du ciel et Pipin la reçue en plein visage mais la rattrapa instinctivement. Il continua de marcher et rejoignit Merry, qui était déjà loin.
Frodon et Sam avaient vu la scène, l'air amusé, tandis qu'ils rangeaient les affaires dans leurs sacs, qu'Eliane chargeaient sur le dos de Bill. Frodon et Sam mirent les deux derniers sacs sur leurs propres dos. Eliane appela sa louve qui était dans les alentours. Elgarain s'approcha de sa maîtresse. La rôdeuse s'accroupit et caressa le pelage gris et étonnement soyeux de la louve.