Le journal de Kathalina Brown :Une étoile montante du grand écran et de la mode.

Chapitre 7: L overdose.

22 heures.

Aujourd'hui je m étais levé douloureusement avec un gros mal de crâne. Heureusement qu il n y avait pas cours.

Je savais à présent ce qu il me restait à faire : aller m éclater en boîte de nuit avec Sally et lui demander ses''trucs efficaces ''car je n arrivais ni à oublier la trahison ni la maladie dont est atteinte ma mère.

Aujourd'hui tout ce que je veux faire c est : m éclater, m éclater et oublier!
Oublier tous ces malheurs ,ces torts que l on m a infligés.

Dans la salle de bains je me prépara : j enfila une robe noire moulante que j avais acheté dans une des boutiques de la ville.je pris mes talons aiguilles également noirs.

Ok! J avoue j ai peut être un peu trop forcé sur le maquillage.

Sally m attendait dans l allée avec sa voiture.

- Bon, alors es tu prête ? Demanda t elle.
- Oh que oui . Dis je

Nous arrivâmes en boîte et déposâmes nos affaires dans les vestiaires.
Nous allâmes au bar pour papoter et boire un peu,et puis d autres personnes nous rejoignirent pour faire un concour avec des verres à shot. Je bus dix verres de téquila. J étais la plus sobre. L alcool me montait au cerveau,je commençais à tituber et puis Sally m entraîna sur la piste de danse et nous nous mirent à danser. On se défoulait tellement qu on prenait toute la place,et puis un homme arriva et me demanda de venir avec ses potes pour jouer au jeu de ''la bouteille''.
Le principe était simple: si le goulot de la bouteille était en face de vous,vous deviez embrasser une des personnes de la bande. Une fille,plus âgée que moi fit tourner la bouteille. Et comme par hasard elle s arrêta en face de moi. Elle la refit tourner et cette fois elle s arrêta en face d un des gars de la bande. Il m emmena dans une salle oú les autres pouvaient voir ce qu il se passait derrière la porte qui était légèrement transparente. Le gars commença à m embrasser devant le regard de sa bande. La situation
Devenait de plus en plus embarrassante, le baiser s intensifiait. J en avais marre, je ne le connaissait même pas!

- Stop. Dis je calmement.
- Mais non. Dit il et il continua.
- Stop,j ai dit ! Criais je.

Je lui mis une claque et le poussa violement contre le mur. Sa tête heurta le sol mais il se releva quand même.

- Salope,pétasse. Criait il.

Je courus jusqu aux vestiaires et m asseya par terre. Je n avais fais que des bêtises en venant là : j étais saoule,j avais embrassé un type à moitié bourré que je ne connaissais même pas et en plus,là à cet instant je venais de me rendre compte que j avais complètement abandonné Sally. Je sortis en trombe avec nos affaires. En marchant pour rentrer à mon appartement,  j aperçus Sally. Elle était assise parterre dans un rencoinçon là où on met les bacs à poubelle.

Je m asseya à côté d elle.

- Je suis vraiment désolée. M excusais je.
- ce n est pas grave. On va chez moi. Proposa t elle.

Sally habitait aussi dans un appartement pour étudiant.
Quand je suis rentrée dans son lieu de vie,une forte odeur de cigarettes vint me piquer les narines. Nous nous installâmes sur son canapé. Elle sortit une boîte et en versa une poignée de gélules dans sa main. Elle les avala d un coup.
Je lui demanda:

-  C est quoi?
- C est ce qui m aide à oublier. Répond elle.
- Je peux en avoir? Demandais je.

Elle me tenda une autre boîte. J avala une grosse poignée d un coup. Plus j en prenais mieux je me sentais. Et au final ce n était pas une mais dix boîtes que j avais vidée. Mais malgré ça je me sentais mieux : j étais complètement déconnecté de la réalité, on ne faisait que rire, je ne pouvais pas m arrêter de rire. Et après les gélules on a bus quatre verres de téquila.
Un moment je me suis levée pour aller aux toilettes. Mais en me levant je suis tombée,ma tête heurta violement le sol. Je ne bougeait plus, j étais bien ici,le sol était frais. J avais l impression que tout s arrêtait, que j étais en paix et que je partais peu à peu vers une contrée lointaine où régnait la paix où je ne souffrirais plus.

J essayais de me relever et puis je me suis fait dessus.
Une fois debout je dis en ricanant :

- Je rentrer chez moi.
- Ok. Dit elle en explosant de rire.

Dans la rue je titubait, mes yeux commençaient à se fermer, ma gorge et mon crâne était enflammés, je commençais à voir double, je transpirais et j avais du mal à respirer. Quand je rentra dans mon appartement je m affala sur le canapé, je ferma les yeux et puis plus rien.

                                                        DEUX JOURS PLUS TARD.

Leight avait essayé de me contacter car je ne donnait plus de signes de vie et j avais raté des cours.

Délicatement elle ouvrit la porte et me découvrit allongée sur le canapé,  pâle ,je ne bougeais pas et un liquide blanc sortait de ma bouche.
Au départ,elle poussa un cri horrifié et puis elle appela une ambulance.

                                             UNE SEMAINE PLUS TARD.

Quand j ouvris les yeux : j étais seule dans une salle blanche, j étais seule sur un lit et plusieurs branchements étaient disposés sur mon corps.

J étais restée dans le coma pendant une semaine.