Alors qu'elle avait déjà un avenir tout tracé par ses parents, Amber décide de reprendre sa vie en main, elle déménage dans la ville de Detroit, et commence à travailler à la police au coté du Lieutenant Anderson. Amber méprise les androïdes, mais...
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-Regarde maman, j'en ai encore attrapé un, il est gros celui-là.
C'est avec le visage fier, qu'elle s'approcha de moi. Un magnifique sourire sur ses lèvres.
- Sais-tu ce que représentent les papillons en réalité ?
Perplexe, je lui fis non de la tête, en attendant patiemment que ma maman me le dise.
-Ils représentent la joie, la liberté, la créativité, ainsi que le changement. Les papillons symbolisent la beauté, et le monde est rempli de beauté ma chérie, du moins pour ceux qui prennent le temps de le voir.
Elle prit l'un des papillons présent dans mon filet avec douceur, il resta sur son doigt quelques secondes avant de s'envoler dans le ciel.
-Je veux être comme un papillon alors !
-Pour le moment, tu n'es une petite chenille, mais un jour, tu deviendras un magnifique papillon, et à ce moment-là, tu pourras t'envoler.
Elle me prit dans ses bras, et me serra fort, et l'espace d'un instant, tout me semblait paisible.
Je regarde au loin, sans trop savoir quoi exactement, le froid caresse ma peau délicate comme une tendre caresse. Entre mes doigts, une photo, représentant ma mère souriante, à côté mon père qui tient dans ses bras une petite fille insouciante, une belle photo de famille. De mon autre main, je ramène ma clope qui se consume doucement dans la brume hivernale. J'en pris une taffe, en avalant autant que possible de cette fumée qui me consume petit à petit. La chaleur de celle-ci me réchauffe instantanément l'intérieur. Je sens la nicotine faire ses ravages dans mon cerveau, ainsi tout mon corps se détend. La beauté de ce lieu me surprend à chaque fois me faisant oublier la vie qui m'entoure. La nuit est calme et apaisante, elle m'enveloppe dans une bulle de quiétude absolue. J'aime venir ici. Depuis que je l'ai découvert, je m'y rends aussi souvent que possible. Dans une ville comme Detroit, il est rare de profiterd'un moment de tranquillité. Alors quand j'en ai l'occasion, j'en profite.
Même si j'apprécie ce moment, mon corps me lance des signaux qui me font comprendre qu'il est temps de rentrer. Je me lève péniblement, remets en place mon écharpe ainsi que mon bonnet, écrase la fin de ma clope et prends le chemin pour revenir à ma voiture. Au loin, je vois ma vieille Hyundai Tucson, que j'avais achetée dans un garage douteux à Detroit mais c'était le seul garage qui proposait des voitures d'assez bon état pour un prix raisonnable. Je la déverrouille et monte à l'intérieur puis repris le chemin jusqu'à mon appartement.
À peine rentrée, la chaleur réchauffe mon être. Je me débarrasse de mon manteau ainsi que mon écharpe et mon bonnet et les accroche sur le porte manteau de fortune que j'ai fabriquée avec une planche et trois crochets. J'enlève mes bottines et les jettes dans un coin. Dix-huit heures onze, j'avais passé une heure dehors, et pourtant, j'ai l'impression d'en avoir passé plus. J'allume mon ordinateur, et vérifie mes mails : des pubs et encore des pubs, un seul capte mon intention.