8° •Efgirra•

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PDV Ilana :

Je marche. Je marche sans vraiment savoir d'où je viens ni ou je me rends. J'ai l'impression d'avoir oublier un moment de la journée. Je me souviens de l'attaque du marché, de l'éclair ayant foudroyé mon corps puis plus rien. C'est bizarre, le soleil se couche déjà pourtant je jurerai que quand nous étions au marché de Bacus il n'était qu'à peine quatorze heures. Et là je dirais qu'il est plus de dix huit heures. Je me sens bizarre comme si j'avais oublié quelque chose d'important. Mais quoi ? Je poursuis ma route sur ce chemin jusqu'à voir un garde vêtu de rouge, un garde d'Isinur donc, s'approcher de moi à grands pas. Je passe devant un lampadaire qui éclaire mon visage et dès que le garde semble me reconnaître il accourt alors vers moi, terminant les quelques mètres qui nous séparaient en courant. Il me prend par les épaules avant de me dire d'une voix hésitante mais ferme :

— Princesse, ca fait des heures qu'on vous cherche partout. Vous allez bien, vous avez mal quelque part??

— Je.....je vais bien, lui répondis-je, du moins il me semble ? Pourquoi devrais-je aller mal ?

—Vous ne vous souvenez pas de ce qu'il s'est passé ?

—Ben répondis-je quelque peu incertaine, je me souviens de l'attaque du marché, de l'arrivée des Dialors puis plus rien. J'ai retrouvé mes esprits non loin de là, à quelque pas d'ici. C'est un homme que dit m'avoir trouvé dans la forêt inconsciente.

— Un homme, s'exclame t-il en haussant la voix, comment était-il, ses yeux étaient de quelles couleurs, et pourrais-vous m'en faire un portrait ?!!

Il a l'air d'être paniquer mais je ne comprend pas pourquoi

Peut être parce que tu a disparu pendant toute l'après-midi me souffle ma conscience

—Mais......princesse, dit-il en bégaillant, vous avez disparu toute l'après-midi alors on a penser à un kidnapping. Ce qui en soi est le cas.

—Désolé de vous avoir inquiété répondis-je sincèrement

Le garde hausse alors les sourcils et souffle d'un air exaspéré. Tandis que je pensais que celui-ci allait me réprimander sur mon escapade deux silhouettes débarquent alors au tournant du chemin et, en me voyant celles-ci se mettent alors à courir brusquement. Je me retrouve vite par terre enlacée par ces deux individus qui n'étaient que mes amies, Tara et Camille :

—Ilana!!! s'écrient-elle en synchronisation

—Hey les filles, répondis-je avec difficulté, mes amies m'étouffant quelque peu

— T'étais où, tu va bien, quelqu'un t'a fait du mal, tu te souviens de quelque chose, tu sais que tu m'a manquer, je me suis beaucoup inquiéter et je-

—Camille répondis-je un peu fort avant de baisser la voix, Camille je vais bien. Je ne sais pas où j'étais, non on ne m'a pas fait du mal du moins je crois, je ne me souviens de rien et vous m'avez aussi beaucoup manquer d'accord ? Essayais-je de la rassurer

— Comment ça tu "crois" qu'ils ne t'ont rien fait de mal

Super donc de toutes tes paroles elle ne retient que ça

— Camille, intervient alors Tara, laisse la se relever et arrête de l'harceler avec tes questions.

— Merci Tara et salut

— Salut Ilana, tu m'a manquer également dit-elle d'une voix neutre bien que je puisse sentir d'ici sa joie de me revoir. On s'est... beaucoup inquiéter pour toi

—Je sais je suis désolé, mais je vais bien.

—Il faudrait que tu appelle tes parents. Ils s'inquiètent pour toi. Les rassurer ne leur ferait pas de mal. Tu es toujours portée disparue.

La Septième Gardienne : Destin DéchuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant