Dark Soul [YoonGi](🔞)[Réécriture]

✒Chapitre 8: Réel ou non?

Le tictac de l'horloge résonne dans la pièce, brisant le silence qui s'est installé parmi nous. Assis à la table dans la salle à manger face à face, YoonGi fixe le document rouge en face de lui, ses mains jointent entre elles et les coudes contre la surface de bois du meuble, tandis que je joue nerveusement avec mes doigts en dessous de cette planche où on y dépose la nourriture. Cela faisait quelques heures qu'il n'avait prononcé aucun mot, lorsque nos regard se sont croiser dans le couloir j'ai rapidement deviné que se justifier n'aurait servi à rien, je suis une très mauvaise menteuse. Ce dernier lève enfin son regard vers moi en soupirant lourdement, s'éclaircissant la voix pour enterrer son propre mutisme. 

- Comment es-tu entrée dans ma chambre? Demande-t-il finalement de manière posée. La porte était verrouillée.

- Je ne sais pas moi-même, on m'a ouvert la porte. Je dis incertaine, accablé par la confusion. 

Il fronce les sourcils vis-à-vis de cette réponse, déposant le creux de ses mains sur son visage découragé en les faisant glisser grossièrement pour les faires tomber péniblement sur la table. Il détourne le regard alors qu'un rire désespérer quitte la barrière de ses lèvres.

- Quelqu'un lui a ouvert la porte. Marmonne-t-il comme s'il s'agissait d'une mauvaise blague. Est-ce cette même personne qui a demandé d'empiéter sur ma vie priver?

Je hoche négativement la tête, restant muette tout en mordant l'intérieur de ma joue. J'ai l'impression d'être une gamine qui se fait gronder après être prise sur le fait. Mon frère par alliance recule au fond de sa chaise en prenant ses aises.

- Tu sais que HyeIn cherche à te faire interner? Dit-il sous forme de question. D'ailleurs une chance que ce ne sois pas elle qui sois tombée là-dessus.

Pourquoi mentionne-t-il sa mère à nouveau comme une simple connaissance et en quoi est-ce mieux que se sois moi qui ai lu ces papiers? Je me sens dépassée, que se sois moi ou non qui est ouvert cette porte cela n'a pas d'importance. Je ne sais pas quoi penser de ce que j'ai pu voir dans cette pièce. En rajoutant les cauchemars violents et les apparitions imprévisibles, j'ai l'impression de me faire attaqué de tous les côtés. Bien que le déclin de mon esprit saint soit un fait véridique, le mentionner me donne une douleur vive à la poitrine. Me rappeler sans cesse que je suis seule et incomprise fait très mal. Si je ne peux avoir confiance ni en moi-même ni aux gens qui m'entour alors en qui je peux avoir confiance? Il s'agit d'un dilemme à flèche contre verser. Mon existence est peut-être vouée à l'échec pourtant je refuse d'y croire.

- Peut-être en serait-il mieux ainsi... Je marmonne faiblement alors que mon être se torture à ces mots si douloureux, comme un coup de couteau planté dans le cœur. Ma gorge se sèche et mes yeux me picotent doucement. Je ne supporte pas me faire traité de déséquilibré surtout par moi.

Je baisse la tête alors que mes doigts serrent fort le bas de mon uniforme, faisant blanchir les jointures.

- T'abandonner à des états d'âme n'arrangera strictement rien, soit seulement heureuse que je ne sois pas de mauvaise humeur. Dit-il d'un ton froid et désintéressé.

- Je suis désolée, je manque de sommeil. Je dis en mordant ma lèvre inférieure sèche essuyant grossièrement mes yeux rougis à la proie de larmes. 

Ce dernier recule la chaise brutalement, s'appuyant sur le bord de la table. Sa tête baissée dans l'espace qu'il a mis entre le meuble, je peux entendre sa respiration déchirée que celui-ci tente de réduire au silence. Un grognement roque de souffrance parvient à quitter sa bouche. 

- YoonGi? Je demande inquiète en me levant de mon banc d'une démarche hésitante.

Le concerner ne répond pas, se redresse lentement les yeux plonger dans le vide. Ses sourcils froncés, la paume de l'une de ses mains contre sa poitrine, son visage crisper exprime sa confusion de son état soudain et la douleur qu'il ressent. Le souvenir du cas similaire que j'ai assisté me reviens doucement, est-ce lié à son virus? Je m'avance tranquillement vers lui en contournant la grande table, inquiète de cette transe. YoonGi lève sa main droite, me faisant signe d'arrêté.

- Je vais bien... Lâche celui-ci un peu difficilement en fermant les yeux, essayant de reprendre une respiration régulière. Le mal va tout simplement passer.

À ces mots, je reste muette. Prenant lentement place à une chaise la plus proche, étant presque assise à côté de ce dernier.

- Avaient-ils le droit de faire ce qu'ils ont fait? Je questionne en faisant référence aux contenus du document, embarrassé de mentionner son passé troubler. Même si j'ai conscience que rien ne me concerne. Je veux dire, la salle d'isolement plongée dans les ténèbres et les injections aux poisons.

Il écarquille les yeux à ma question, me lançant un regard indéchiffrable par la suite. Voyant sa réaction à ma question, je reformule la question que je lui es posé dans ma tête. donnant une gifle mentalement après avec constater que j'ai confondu ce que j'ai pu lire et les images que m'a envoyées mon cerveau qui est en rien la réalité.

- Quoi? Lâche celui-ci.

Je hoche négativement la tête en apportant une main à mon front en fermant les yeux balayant ces souvenirs de flash qui est en lien avec mes hallucinations.

- Pardon, je confonds la réalité et ce que mon problème mentaux me fait voir... Je dis doucement en soupirant lourdement. Je n'arrive pas à bien dormir ces temps-ci étant la proie facile de l'angoisse.

- Que vois-tu exactement? Demande-t-il avec une certaine méfiance dans le ton de sa voix.

- Rien qui n'est réel. Je réponds sans aucun détail.

- Tu ne réponds pas à ma question. Dit le jeune homme abruptement avec une naissance de frustration.

Pourquoi tient-il à le savoir? Je lui accorde aucune confiance encore moins à sa mère. Bien que je suis entrée dans sa chambre de manière plutôt inexplicable et lue un dossier concernant son passé médical, même si ce que je vois n'est rien la réalité, ce n'est pas à lui d'être au courant de mon état psychologique mais mon psychiatre. Au début j'étais certes curieuse de son état de santé, n'ayant pas de détail ni de nom à ce qu'il souffre. Croyant même à un mensonge. On se connaît à peine.

Je me prépare à quitter cette place en silence pour mettre fin à cette conversation, mais ce dernier me saisit le bras m'empêchant de m'éloigner. À ce même moment un bruit d'objet en verre tomber au sol, venant de l'étage supérieur plonge à nouveau le manoir dans le mutisme.