Point de vue d'Alice
Après m'être plus ou moins calmer j'arrange mon maquillage qui dégouline comme je peux et retourne dans le bureau avec Fred et Djibril. Victor est également ici et il ne perd pas une seconde pour se jeter dans mes bras.
Victor (paniquée): Oh Alice je suis tellement désolée de ce qui vous arrive... Vous-vous inquiétez pas on va le retrouver petit Paul hein? Je suis sûr qu'on va le retrouver.
Marquand (voyant mon état): Victor, on va avoir besoin d'un peu d'aide. Donner un coup de main à Djibril. Viens avec moi Alice.
Je sors du bureau avec Fred et m'installe dans la salle d'interrogatoire avec lui.
Marquand (caressant ma joue): Tu tiens le coup?
Moi: Oui... pour Paul. Mais j'ai besoin que tu me racontes tout ce que tu sais sur cette histoire.
Marquand (se grattant nerveusement la nuque): Je bossais sur le dossier Solanas et j'ai trouvé le dossier de Brémond dans ses affaires. Ils se parlaient par mail et par messages depuis quelques mois et Brémond lui fournissait des informations sur toi.
Moi: Quelle genre d'informations?
Marquand: Tu n'as pas besoin de savoir ça.
Moi (insistant): Si... j'ai besoin de savoir. J'en ai assez des mensonges, j'en ai eu suffisamment en vivant avec lui mais maintenant c'est terminé. Dis-moi tout ce que tu sais Fred.
Voyant que je n'allais pas le lâcher avec ça, il se mit à me raconter ce que Mathieu avait pu dire de sur moi. C'était abominable, je ne l'aurais jamais cru capable de me traiter de la sorte. J'eu tellement mal au cœur qu'il me fallût quelques minutes pour me remettre de tout ce que je venais d'entendre.
Marquand: Écoute, pour le moment il y a très peu chance pour que Mathieu soit dans un avion. Les aéroports sont prévenus.
Moi: J'espère...
Marquand (me prenant dans ses bras): Il nous prendra pas Paulo, je te le promet.
Je passe des heures dans les locaux de la brigade afin d'avoir des informations qui pourrait m'aider à retrouver mon fils. Au bout de cinq longues heures d'attente, Fred reçoit enfin un appel d'un agent de l'aéroport Paris-Charles De Gaulle qui dit avoir aperçu un homme ressemblant au portrait de Mathieu.
Moi (attrapant mon manteau): On y va.
Marquand: Je suis pas sure que ce soit une bonne idée Alice.
Moi: Pourquoi? Mon fils est probablement là-bas, il faut que j'y aille!
Marquand: Peut-être que le gars s'est planté, je ne veux pas que tu es de faux espoirs.
Moi (insistant): Je viens avec toi.En arrivant sur les lieux je traverse la foule en appelant mon fils mais rien ne ce passe. Les minutes défilent et je me sens de plus en plus impuissante. Je demande à quelques passants si il aurait vue Paul mais évidemment qui peut remarquer un petit garçon dans une foule pareille?
Moi (la voix tremblante): Et si ils étaient déjà partit?
Marquand (regardant au loin): Attends... là-bas!
Sans que j'ai le temps de voir quoi que ce soit, Fred se mit à courir au milieu de cette fourmilière et je me mis à le suivre. J'entendis des cris, des policiers qui se mirent eux aussi à courir ce qui m'incita à avancer encore plus vite. Je poussa plusieurs personnes dans ma course poursuite et alors que je commençais à apercevoir une silhouette à quelques mètres de moi, j'entendis cette petite voix que je connaissais sur le bout des doigts:« Maman! »