• Forever •

- Chapitre 1 -

J'avais réussi à voler un équipement tridimensionnel sur un des cadavres de soldats et voulu apprendre à m'en servir car cela allait être indispensable à ma survie. Mon père m'avait appris un peu les bases quand j'étais plus jeune, il faisait lui-même partie de la garnison. Il rassurait ma mère en lui disant que j'étais trop petite pour m'en souvenir, mais au contraire, je me souvenais de chaque détail de son utilisation.

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Aujourd'hui, cela fait cinq ans que le drame s'est passé. Je me nourris de ce que je peux. Mon état physique se résume à ma maigreur et mon manque de calcium abîmant chaque jour un peu plus mes os et m'affaiblissant. Je tue les titans qui essaient de m'attaquer tout en préservant mes lames et en en cherchant d'autres parmi les cadavres de soldats. Je survie. J'ai dix-huit ans et je me porte plutôt correctement malgré tout ça. J'habite dans les ruines de ce qui était autrefois ma maison et qui n'a pas été aussi détruite que les autres. Ici, le paysage n'est pas beau à voir. Il y a encore du sang séché depuis cinq bonnes longues années qui donne une couleur rougeâtre aux crépis des maisons. Il n'y a personne. 

La porte du district vient à l'instant de s'ouvrir, laissant passer quelques personnes pour revenir vers le mur Rose. Je suis toujours sur le toit de ma maison et je les regarde. C'est inhabituel de voir des gens par ici, il n'y a jamais grand monde, il n'y a personne pour tout dire. Ces personnes semblent faire partit d'un corps d'armée, le bataillon je crois bien. Que font-ils ici ? Des membres de la garnison regardant l'état du mur m'aurait moins surpris, mais le bataillon ?

Une personne me remarqua. C'était un homme d'à peu près ma taille avec un air plutôt blasé que je vois auprès de ce qui semble être le Major. Il s'arrêta et me fixa avant de repartir, me fixant jusqu'à la dernière seconde. Entre temps, j'avais changé de toit pour me rapprocher. Ça ne me disait rien qui vaille qu'il m'ai vu et pour cause, personne n'est sensé être ici. Après l'apparition du titan colossal, tous les habitants à Shiganshina se sont réfugiés derrière le mur Rose. Mais il restait plusieurs personnes quand ils ont refermé les portes, dont moi. Les dernières personnes présentes se sont faites massacrée pour utiliser un terme bref. Mais pas moi. J'ai survécu jusqu'à aujourd'hui et je ne suis pas prête de mourir. Mais je doute que de savoir que je suis ici, le bataillon va me laisser tranquille.

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Mes doutes se vérifièrent le lendemain, quand le Major et plusieurs membres du bataillon d'exploration vinrent toquer à ma porte à huit heures tapantes.

(T/p) : Que me voulez-vous.

? : Tch. Bonjour déjà. Oui ça va très bien et vous. Nous sommes là car vous êtes la seule personne assez folle pour vivre encore ici avec tous les titans qui rôdent. Alors, vous nous devez des explications. Avait dit l'homme qui m'avait vu hier.

(T/p) : Qu'allez-vous faire.

? : Hep hep hep gamine. C'est à nous de poser les questions ici.

?? : Oh Shorty ça va. Elle a bien le droit de se demander qui sont les personnes qui ont défoncé sa porte, non ?

? : Nan. Et appelle moi encore de la sorte et je dis aux soldats retenant les titans en ce moment même de les laisser passer pour te bouffer.

??? : Livaï, calme-toi je te prie. Je suis Erwin Smith, 13ème Major du bataillon d'exploration. Voici le Caporal-chef Livaï et à ses côtés se trouve la chef d'escouade Hanji Zoé.

(T/p) : Wow, c'est bien beau tout ça mais ça ne me dit pas pourquoi vous venez de débarquer en défonçant la porte d'entrée.

Livaï : Oï, laisse-le finir.

Je claquais alors ma langue sur mon palais, signe de mon exaspération.

Erwin : Livaï t'as aperçu hier sur le toit de ta maison pendant que nous mesurions l'empleur de notre prochaine mission. Il disait donc vrai. C'est surprenant que tu ais survécu jusque-là. Il a aussi vu que tu maniais assez bien ton équipement tridimensionnel. Tu n'es pas en sécurité. Il faudra que tu nous suives pour te ramener en lieux sûrs.

(T/p) : Et si je n'ai pas envie ?

Livaï : Ce n'était pas une question.

(T/p) : Je vous ai causé le nabot ?

Livaï : Elle m'a appelé comment la rescapée ?

Moi : Et en plus il est sourd !

...

Hanji : Haha, je sens que vous allez bien vous entendre tous les deux ! Alors, tu es quand même prête à nous suivre ?

Livaï me mit une balayette avant que je ne finisse de répondre à Hanji et je tombai par-terre. Puis il me porta - inconsciente - en sac à patate.

Hanji : Tu aurais plus être moins brusque avec elle !

Livaï : Elle n'a que ce qu'elle mérite.

Hanji : Elle n'a même pas pu répondre...

Livaï : Comme si Erwin allait lui laisser le choix.

Nous arrivâmes devant leur QG d'après ce que j'avais à demi entendu, après plusieurs heures de trajets. Je me réveillai totalement de se brusque échange de plus tôt et vis qu'il me portait toujours. Nous allâmes dans le bureau du Major et il me balança par terre. Hanji vint me relever et je portais ma main à mon ventre.

Moi : Je ne sais pas d'où tu viens... mais... la galanterie, ça ne te connais pas... dis-je en haletant.

Livaï : Qui t'a permis de me tutoyer déjà ?

...

Livaï : Oï, ça va ?

(T/p) : Je viens de me prendre un énorme coup dans le ventre alors que cela fait des jours que je n'ai pas mangé mais tout va bien dans le meilleur des mondes, crétin.

Livaï : Je ne sais même pas comment t'as survécu là-bas si au moindre petit coup tu t'effondre.

(T/p) : Je ne sais même pas comment vos idiots de collègues ont réussis à ne pas voir les personnes crevant derrière la porte que vous avait refermé devant nous.

Erwin : Bon ! Nous ne sommes pas dans mon bureau pour que vous vous chamaillez comme des enfants ! Hanji, Livaï, vous pouvez partir.

Livaï : Tch.

Erwin : Il va falloir nous mettre d'accord.