Renaissance d'une vie

Chapitre 6

Bonjour !! 

Sorry pour le retard, j'ai été pas mal occupé dernièrement. Voici enfin le chapitre 6 de Renaissance, j'espère qu'il vous plaira. Il est un peu court, mais c'est parce que le suivant sera un peu particulier. 

Bonne lecture !!!!

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Les jours qui suivirent, je les passais à avoir l'impression d'avancer dans la marmelade. Comme si une chape de plomb m'était tombé sur les épaules.

Au final, Henry finit par demander au médecin de venir me voir, me demandant de le laisser s'assurer que j'allais bien.

-Il a un peu de fièvre, mais sinon il se porte bien. Il doit juste un peu trop se surmener. Fit le médecin.

Me surmener ? Quelle bonne blague, je faisais de mon mieux pour ne pas essayer de me souvenirs de force de mon passer, je me tenais même plutôt tranquille. James pouvait même en attester.

Je détestais ce sentiment de faiblesse qui ne me quittait pas depuis mon réveil à l'hopital. Rien n'avait de sens. Même les quelques bribes de souvenirs qui me revenaient n'en avait pas. Cette fille rousse, ce chien sortit de nulle part.

J'allais m'asseoir au bureau se trouvant dans la bibliothèque, un livre dans les mains, mais après quelques minutes, je le reposais en soupirant. Mon regard se porta alors sur les dossiers empilés sur le bord de la table et intrigué, je m'emparais de celui se trouvant sur la pile.

Henry me trouva une heure plus tard, divers dossiers ouvert devant moi.

-Richard ?

-Je sais que nos actions ne sont pas très bonnes ses derniers temps, mais ce n'est pas notre genre de rester prudent. La dernière fois qu'un évènement pareil c'est produit, on a racheté la fabrique Eldewess qui était en train de couler. Résultat, en plus de sauver la fabrique et tous les emplois, nos actions sont remontées en flèche.

-Richard ?

L'appel inquiet d'henry me fit relever la tête et un vertige me prit l'espace d'un instant. Je grimaçais en portant la main à ma tempe et réalisa alors que je venais d'agir bizarrement.

De quoi est-ce que je parlais ? Comme si je m'y connaissais en gestion d'entreprise.

-Je...je suis désolé...je ne sais pas ce qu'il s'est passé...

Me sentant de nouveau fiévreux, je me levais et quittais le bureau pour monter dans ma chambre. Je pouvais sentir le regard de mon mentor peser lourdement sur moi alors que je passais devant lui.

Il avait l'air choqué, mais je ne pouvais pas lui en vouloir, moi-même je ne me reconnaissais pas.

Une fois allongé sur mon lit je mis un bras en travers de mes yeux pour couper un peu la lumière. Inexplicablement, les larmes se mirent à couler. Je me sentais vide et pourtant en sentiment de perte emplissait tout mon être.

« Tu dois te souvenirs ! »

De nouveau ces voix. Pourquoi était-ce si important ? Rien n'avait de sens, c'était comme si la logique était partie en vacance à l'autre bout de la galaxie.

L'épuisement finit par avoir raison de moi et je me retrouvais à nouveau plongé dans l'obscurité, mais cette fois, cela ne dura qu'un bref moment.

J'étais assis tranquillement sur les genoux d'un homme, mes mains étaient si petites par rapport à celle de l'inconnu. Ce dernier était en train d'écrire avec une plume dans une sorte de vieil Anglais.