Renaissance d'une vie

Chapitre 7

Et voilà ! Pour tout le retard accumulé, je vous mets deux chapitres aujourd'hui. Si tout se passe bien et comme je veux, je pourrais peut être poster un chapitre par semaine voir toute les deux semaines grand maximum.
Bonne lecture !!

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Le cours d'histoire du professeur Villier était toujours très intéressant. J'aimais beaucoup entendre parler de l'Egypte antique, de Rome, de la Gaule et des milliers d'autres histoires du passé concernant des civilisations éteintes ou encore présente mais dont le nom avait évolué.

Pourtant ce jour-là, à l'occasion du centième anniversaire de la reconstruction de la ville, on aborda son histoire.

-Au départ, notre belle ville n'était en fait qu'un petit village qui s'est agrandi à mesure que le temps passait. On dit que cela est dû en grande partie à la famille Farling. A l'époque ils étaient les nobles qui gérait le comté. Ils ont donc développé l'emploi et permis à Fairwind de s'agrandir avant de construire les entreprises Farling et permettre à la ville de se transformer en celle que nous connaissons aujourd'hui et cela en à peu près 200 ans.

Le professeur avait tout mon intérêt. Après tout, il parlait de ma famille. C'était un bout de mon histoire.

-Peu de temps après, la famille Lighton qui avait été au service des Farling ont connu une évolution étonnante jusqu'à avoir leurs propres entreprises. On peut donc dire que ce sont les pionniers de cette ville. Pour ce qui est de la reconstruction de la ville il y a cent ans, il faut tout d'abord se rendre en 1913. Pour bien situé l'époque, il s'agit de la période où nous avons fait face à la première guerre des Balkans et où le traité de Londres fut créé.

Ma vision s'assombrit alors et lorsque je rouvrais les yeux, j'étais debout dans un endroit que je ne connaissais pas. De grand bâtiments s'élevaient aux alentours et deux lignes de tramway traversaient la route en terre. Apparemment je me trouvais à un arrêt fait de bois et de béton. Les gens autour de moi portaient des tenues assez anciennes.

Mon esprit avait bien du mal à saisir ce qu'il se passait. Est-ce que je m'étais endormis ? Pourquoi tout semblait si clair autour de moi ? De plus même si j'avais parfaitement conscience de ce qui m'entourait, je semblais incapable de contrôler mon corps. Il bougeait et se mouvait contre ma volonté. Finalement, mon hôte baissa les yeux sur un journal en papier qu'il tenait entre ses mains et la date me fit froncer les sourcils.

14 Mars 1913.

« Fin de la bataille d'Andrinople »

Un long article parlait de l'affrontement des Bulgares et des Serbes contre les Ottomans. Si c'était un rêve, je pouvais dire que cela paraissait très réel. Un tramway arriva alors et je montais à l'intérieur tranquillement, notant au passage mon reflet dans les vitres. J'avais l'air d'un gamin. Mon exaspération s'éclipsa une fois installé sur une banquette verte.

Une femme attira alors mon attention. Elle portait un chemisier blanc avec une jupe pourpre longiligne et une veste qui ne faisait que donner à son apparence l'impression qu'elle était toute en longueur. Elle avait une soixantaine d'année et quelque chose chez elle m'était familier. Quand elle remarqua mon regard, je vis son étonnement dans son regard. Mais avant qu'elle n'ai fait un mouvement dans ma direction, je me mêlais aux gens qui descendaient pour disparaitre dans la foule.

Puis je me contentais de marcher dans les rues jusqu'à atteindre un hôtel particulier où j'entrais sans aucune hésitation. Le portier m'ouvrit même la porte en me saluant. C'est comme si j'étais familier avec les lieux, je traversais le hall, saluais quelques personnes et monta jusqu'à un appartement au troisième étage.