Renaissance d'une vie

Chapitre 3

Chapitre 3

Les semaines qui suivirent me parurent durer une éternité, j’avais du mal à occuper mon temps en restant enfermer. Je potassais des livres sur divers sujets, peinture, littérature, histoire. Je ne dis pas que c’était inintéressant loin de là, juste que passé toute une journée à lire c’était supportable, mais  toute les passer de la même manière c’était étouffant. Je pouvais regarder un peu la télé, même jouer à la console, mais je découvrais tout cela comme si c’était tout nouveau pour moi. Fleur et Morgan ont même passés un peu de temps avec moi, mais je ne rêvais que d’une chose, être un peu plus libre. Pouvoir faire ce dont j’avais envie.  Quand j’entendais ces deux-là parler de leurs sortie, je devais admettre que je les enviais. Cela avait déjà été difficile d’obtenir la permission de sortir dans l’immense jardin derrière le manoir alors je n’ose imaginer si je voulais aller ailleurs.

Il fallait aussi dire qu’après ma fugue ratée, ils ont un peu plus l’œil sur moi. Je suis sûr que s’ils pouvaient m’intégrer un système de pistage ils le feraient.

De plus, depuis l’incartade entre Henry et moi, ce dernier était assez distant même s’il venait tous les jours pour voir comment j’allais et si tout se passait bien. Il me faisait un peu penser à l’idée que j’avais d’un père. Amanda m’avait même avoué qu’il s’en voulait énormément d’avoir levé la main sur moi et que ça ne lui était jamais arrivé.

Apparemment avant nous étions un peu comme des membres proches d’une même famille, nous nous disions tous. De mon point de vue je dirais que pour le moment nous en étions loin.

Je n’arrivais pas à imaginer mon « tuteur », c’est ainsi que je l’avais définit, comme on me le décrivait. Pour moi c’était une personne totalement à l’opposé, c’est-à-dire, cynique, aigri et distant. J’étais même un peu blessé par son attitude et même si on me disait que c’était parce qu’il avait beaucoup souffert du fait qu’on avait essayé de me tuer, je n’arrivais pas à le voir autrement qu’un homme froid, caractérielle et buté.

J’avais surement tort vue tout ce qu’on me disait, mais c’était l’impression qu’il me laissait pour le moment. Et puis ce n’est pas comme si je pouvais redevenir dans un claquement de doigt le jeune homme qu’il connaissait.

Et puis, 4 jours avant la date d’arriver du dénommé James, je me suis retrouver dans le hall, face à une scène assez inattendu.

Morgan en train d’embrasser un grand brun assez costaud à pleine bouche. Je me sentais assez mal à l’aise de débarquer à cet instant, on pouvait même dire que je tombais au mauvais moment. Alors que j’ai voulu me retourner pour quitter discrètement les lieux, j’ai croisé les yeux émeraude de l’inconnu et le jeune homme c’est aussitôt écarté de son petit ami, en devenant aussi pâle qu’un fantôme. Heureusement qu’il restait humain et qu’on ne pouvait pas voir au travers, mais sa réaction était assez inquiétante.

-Richard c’est toi ?

J’ai haussé les sourcils et jeté un coup d’œil à Morgan pour lui faire comprendre que j’étais complètement largué.

-James attends il faut que l’on t’explique quelque chose…commença Morgan.

Mais le jeune homme fit la sourde oreille et se précipita vers moi en me serrant dans ses bras à m’étouffer. Morgan l’avait appelé James ? Ca voulait donc dire que c’était la personne qui devait être mon meilleur ami.

-Bon sang je te déteste ! Je croyais que tu ne pouvais pas mourir et tout à coup on te tir dessus et tu échappes de justesse à la mort. Depuis quand tu es réveillé ? Pourquoi tu ne m’as pas appelé ? Pourquoi personne ne m’a prévenu ?! S’emporta-t-il en se tournant vers ceux qui venaient de nous rejoindre.