J'ai pris possession de ses lèvres pour le faire taire, ma langue réclamant l'accès qu'il m'a tout de suite accordé, avant de remonter ma main sous son pull, caressant chaque parcelle de sa peau réchauffée par notre étreinte. Nos langues s'entremêlaient et je sentais son bassin bouger sous mes doigts. Je savais qu'il en avait autant envie que moi, et je ne pouvais pas résister.
D'un coup de hanches je l'ai poussé pour qu'il se retrouve sur le dos, avant de me mettre à califourchon au dessus de lui. Je lui ai enlevé son pull, ne me souciant pas du froid que je comptais bien lui faire oublier. Son torse fin frissonnait sous mes caresses tandis qu'il n'osait visiblement pas bouger. J'ai donc entrepris d'enlever moi-même ma chemise, dévoilant mon torse, dont la blancheur extrême était heureusement camouflée par la noirceur de la nuit. Je me suis rapproché de son visage, restant immobile un moment pour le faire réagir.
Ne voyant aucune réaction de sa part j'ai voulu abandonner mais, quand j'ai voulu tout arrêter, il m'a rattrapé. Il s'est relevé à ma hauteur, s'aidant de mes cuisses qui bloquaient les siennes. Je sentais son sexe en érection sous son pantalon, contre ma cuisse, et me suis senti gêné en comprenant qu'il devait sûrement sentir le mien aussi. Je voyais la lueur de ses yeux dans l'obscurité, à quelques centimètres des miens. Le souffle chaud de sa bouche, que je désirais tant, effleurait ma joue jusqu'à l'oreille, m'arrachant une nuée de frissons.
Ses doigts s'enfonçaient délicatement au niveau de mes omoplates, je ne résistais plus. J'ai pris sa tête entre mes mains pour l'embrasser, je ne ressentais plus le froid, seulement la chaleur de son corps contre le mien, et l'envie d'aller plus loin.
En un rien de temps il m'avait renversé sur le dos, prenant contrôle. Il avait enlevé son pantalon et tiré sur le mien, nous laissant à égalité.
Il était au dessus de moi, nos jambes entrecroisées, son souffle et ses baisers dans mon cou, sa main dans mes cheveux et l'autre caressant mon torse. J'avais l'impression de vivre ma première fois, je ne tenais pas en place.
J'ai glissé mes mains sous son caleçon pour palper ses fesses étonnamment musclées, le faisant perdre l'équilibre et se retrouver couché sur moi. Il a vite repris sa position avant de descendre le long de mon torse, traçant un chemin de baisers, et faisant glisser mes mains sur son dos.
Il m’à vite débarrassé du dernier morceau de tissus qu'il me restait avant de caresser mon sexe dressé d'envie. Je n'ai pas pu m'empêcher de jurer lorsqu'il l'a pris dans sa bouche, ça l'a fait rire. J'ai fermé les yeux, oubliant tout le reste, trop occupé à tenter de ne pas perdre pied pendant qu'il suçait, avec délicatesse, mon intimité à sa merci. J'ai vite dû l'arrêter pour éviter l'implosion, le faisant à nouveau prendre ma place.
J'étais un peu perdu, je n'avais jamais fait ça avant, pas avec un homme. Je ne savais pas comment m'y prendre et ça m'angoissait, mais l'envie de lui était plus forte que cette appréhension. J'ai donc suivi son exemple en le séparant de son caleçon avant d'empoigner, avec tact, son sexe durci de désir, puis le glisser dans ma bouche, faisant attention ne pas y mettre les dents. Sa respiration forte et saccadée me rassurait quant à la façon de m'y prendre. Quand j'ai senti ses hanches se soulever j'ai relevé la tête.
- Tu n'as qu'un mot à dire pour que j'arrête tout.
- Ne t'arrête surtout pas.Même si l'idée ne me plaisait pas tellement, j'ai dû me débrouiller pour que ça passe, avec les moyens du bord. Je lui ai ensuite relevé les jambes pour m'inviter lentement à l'intérieur de lui, lui arrachant un léger gémissement.
- Ça va ?
- Ne t'inquiète pas, ne t'arrête pas...Je me suis enfoncé jusqu'à ne plus pouvoir. Hiroki avait agrippé le matelas d'une main et ma fesse gauche de l'autre. Il a grimacé lorsque j'ai entrepris de légers vas et viens. Sans m'arrêter, je me suis rapproché pour nicher ma tête dans son épaule. J'embrassais sa peau brûlante et trempée de sueur, la pinçant délicatement entre mes lèvres, guidé par le rythme de son souffle entrecoupé par mes coups de bassin. Sa main qui agrippait le matelas s’était vite retrouvée sur ma fesse droite. La situation m'excitait bien trop pour que je laisse faire. J'ai donc attrapé ses mains pour les plaquer au sol, bloquant toute tentative d'abus de pouvoir. Je comptais bien le faire céder avant moi et, à l'entendre, il n'allait pas tarder. J'étais à bout de souffle mais j'avais envie de profiter de son corps encore un peu. Je me suis approché de son oreille pour lui glisser de se laisser aller, serrant ses mains que je tenais toujours au sol.
J'ai lâché ses mains quand il m'a dit qu'il allait craquer pour saisir son sexe et le masser avec pression, tout en donnant des coups de hanches plus forts, et plus rapides. Il ne lui a fallu que quelques secondes pour se déverser sur son torse. Je me suis arrêté quelques secondes pour lui laisser le temps de respirer, en profitant pour laisser traîner mes mains sur son corps relâché. Avec son feu vert j'ai pu continuer, alors qu'il en profitait pour caresser mon torse ruisselant. Je me suis laissé aller jusqu'à me lâcher complètement, dans un élan d'extase totale.
Je me suis écroulé sur le côté avant de me blottir contre lui, qui m’à serré un peu plus fort contre lui. Tant pis pour les dégâts, je n'avais plus de force. Je l'ai vu fermer les yeux, j'ai fait de même, et plus rien.
~~~A suivre...
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Roman d'amourFiction courte. M/M +18. Date d'écriture : 2015 (revue en 2019). En bref : Roman, journaliste, se rend au Japon. Ce qu'il avait fait passer, auprès de sa fiancée, pour un voyage en amoureux, ne va pas du tout se passer comme prévu. N'oubliez pas de...