Aliyah a 17 ans, il est donc temps pour elle et pour tous les autres de son âge d'être transplantés.
En effet, pour survivre au-delà de vingt ans, il est nécessaire de se faire insérer une micro-puce, le Sérézen dans le corps, sans quoi, la mort es...
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Lorsque j'arrive au point de rendez-vous prévu avec Victor, je vis sa silhouette assise sur un rocher, le pied tapant nerveusement le sol.
Quand il me vit, il décolla de son rocher pour venir à ma rencontre, avec une marche énervée.
- Tu te moques de moi ? me cria t-il. Ça fait bien quinze minutes que tu es sensée être revenue ! Tu sais bien qu'Eric déteste qu'on ne soit pas ponctuels !
- Désolée, m'excusai- je, en le prenant par les épaules pour qu'il se calme. J'ai eu un léger contre-temps.
Il me dévisagea, mais ne chercha pas plus loin.
- Allez, dépêche !
Nous nous mirent à courir, et je remarquai que j'avais mis mon soutient-gorge à l'envers et j'en riai.
Notre course se finit une fois arrivés devant la porte de la maison. Avant d'ouvrir celle-ci, Victor qui est de dos me dit en ne dévoilant que la moitié de son visage qui affichait un rictus sur ses lèvres :
- Fais gaffe, tu as un suçon sur le cou.
Il ouvrit ensuite la porte, tandis que moi je me figeai, rouge comme une tomate. La surprise et un petit embarras ont provoqué cette réaction émotionnelle, mais je dû me reprendre lorsque je vis le monde présent dans mon salon.
Avant d'entrer, je relevai le col de mon tee-shirt pour cacher vainement cette petite marque d'au revoir de la part de Johan.
Nous nous lançons Victor et moi un regard de surprise et de stress. Les invités sont là, et nous avions manqué leur arrivée, ce que voulait absolument éviter Eric.
- On va mourir, me chuchota Victor avant que tous les regards ne soient braqués sur nous.
Un grand silence se fit et être le centre de l'attention comme cela me mit mal à l'aise. Je fis un sourire coincé et faux, que je regrettai aussitôt.
- Les voilà... fit une voix émergeant de la foule.
C'était Alex.
- Victor, dit-il en le montrant d'un signe fluide de la main.
- Et Aliyah, nos enfants, finit-il en me présentant de la même façon que mon frère.
Alors que je m'étonne de ne pas voir mon père, Éric, c'est à ce moment même que je le vis sortir de la cuisine, un grand sourire aux lèvres et il annonça à l'intention générale :
- Je vous invite à vous installer à table, le dîner est prêt.
Tous s'exécutèrent et je jetai un regard bref vers mon frère. Je me demande en voyant sa mine pâle qu'est-ce qui le met dans un état pareil.
Mon père passa rapidement derrière moi et se pencha vers mon oreille pour me Chuchoter tout en préservant son grand sourire :
