- Écoute, on va pas y aller part quatre chemin. Tu va dire à mon père que tout ça c'était une monumentale erreur.
- Par ça, tu endends notre lien d'âme-soeur? Demanda-t-elle d'une voix douce.
Bordel! Sa voix lui donnait des frissons et le faisait durcir dans son pantalon.
- On est pas âme sœur! Comprends le bien! Je veux que mon père me lâche avec cette histoire, alors tu vas le voir et tu lui dis que cest une connerie.
- Je n'irais pas voir ton père pour lui mentir. Si tu veux le faire, grand bien te fasse, mais moi je ne mens pas.
- Si j'y vais il ne me croira pas! Car il peut parler à mon loup, et cet idiot te veux, donc pour qu'on soit tranquille, tu dois y aller.
- Je ne mentirais pas.
Warick compris qu'il n'obtiendrait rien de cette fille. Il devait sortir de cette pièce, car son loup le poussait à prendre la jeune femme, là, contre le mur, de la faire sienne et de la marquer.
Warick souffla.
- Tu vois bien que j'ai raison, nous ne sommes rien, vu que tu ne veux même pas m'obéir.
- Donc suivant ton résonnement, si je ne mens pas pour toi, nous ne seront pas ensemble et si je vais voir ton père et que je lui dit que nous ne sommes pas âme sœur, ils ne nous laisseront pas être ensemble. Tu crois vraiment que c'est ainsi que tu me feras agir suivant ton bon vouloir?
Warick rougit de colère, de s'être fait rabattre le caquet par cette fille. Il partit en claquant la porte et monta dans sa chambre en bougonnant.
Il devait trouver une solution et vite, sinon il allait devoir finir sa vie avec ce monstre.
- En quoi cela serait-il un problème? Tu as entendus sa voix? Elle est sublime.
- Mais tais toi donc, bougre d'idiot! Jamais je ne toucherais cette fille! Rentres toi bien ça dans le crâne!
Son loup grogna et cogna contre ses parois, lui filant un monstrueux mal de tête. Il s'allongea et mis un bras sur ses yeux.
- Alors? Il parait que tu as trouvé ton âme sœur? Se moqua une voix près de la porte.
Warick enleva lentement son bras, releva la tête et vit Roxane appuyé au chambranle de la porte. Pourquoi la Déesse ne lui avait pas donné cette fille pour âme sœur? Cette nana avait un corps à damner un saint. Des rondeurs là où il fallait et de long cheveux noir, qu'il adorait agripper quand il la prenait par-derrière.
Bordel! Il allait leur montrer que ce n'était pas son âme sœur!
- Il ne faut pas croire tout ce qu'on raconte... lui dit-il en se mettant debout et en lui faisant signe de le rejoindre.
Elle sourit et s'avançant et balançant ses hanches. Elle posa ses mains sur son torse et se mit sur la pointe des pieds pour l'embrasser. Warick lui attrapa les cheveux est approfondit le baiser en faisant entrer sa langue pour qu'elle joue avec la sienne.
- Laisse cette chienne! Vas retrouver notre âme sœur!
Warick n'écouta pas son loup et agrippa les fesses de la jeune femme, pour la presser contre sa bosse, provoqué par la voix de son âme sœur .
- Deshabille-toi! Lui ordona-t-il.
Roxane s'empressa de faire ce qu'il désirait, le croyant en manque.
Il la retourna et lui plaça les mains sur l'un des piliers qui se trouvaient au pied du lit. Il se positionna derrière elle, mais au moment de la prendre, son sexe ne voulut pas se dresser, il dû se remémorer le son de la voix de son âme sœur pour que ce dernier se relève et qu'il puisse pénétrer Roxane par derrière. Il la besogna rudement quand la porte de sa chambre s'ouvrit sur son père. Qui le fixait d'un air furieux.
Roxane poussa un cris et ramassa ses vêtements pour tenter de se couvrir.
- DEHORS! Hurla l'Alpha.
La jeune femme ne demanda pas son reste et sortit en bousculant une jeune femme voilée au passage. Arrivée au bas des escaliers, elle voulu prendre le temps de se rhabiller, mais c'était sans connaître la Luna qui lui agrippa le bras et qui la jeta dehors, à moitié nue.
- Cela t'apprendra a vouloir séparer des âmes sœurs! Cria Margie.
Roxane n'arrivait pas à se transformer, et elle savait que c'était l'œuvre de la Luna. Elle dû traverser une grande partie du village, ses vêtements contre elle et sous les quolibets des habitants.
Dans la chambre, Warick n'en menait pas large, en voyant le regard furieux de son père mais surtout en voyant la peine qu'il avait fait à la jeune femme, dont il ne savait même pas le nom.
Sa poitrine se serrait, car il ressentait tout la douleur de la jeune femme. Faisant fi de son père, il tenta de rejoindre la jeune femme qui pleurait dans les bras de la vieille femme.
- Je pense que nous allons partir, fit la vieille dame, nous n'avons plus rien à faire ici.
- Célène, non. Ecoutes, il va se reprendre... commença son père.
- Crois tu réellement que je laisserais Isalyne s'unir à lui après ce qu'il vient de faire? Ils ne sont pas encore unis qu'il la trompe déjà. Crois tu vraiment qu'il va s'arrêter là?
- Isalyne...
- Je comprends... peut-être qu'un éloignement leur fera du bien.
- Ce n'est pas un éloignement. Plus jamais il ne s'approchera d'elle.
- Non pas ça! Tu sais très bien qu'il ne pourra pas survivre!
- Il a fait son choix, qu'il assume maintenant!
La vieille femme se tourna et descendit les escaliers en emmenant la jeune femme avec elle.
Warick tomba à genoux, la tête dans les mains, son loup hurlait à la mort.
- Mais, bordel! Qu'est-ce qu'il t'a prit? Te rends tu compte de ce que tu viens de faire? Je pensais t'avoir mieux élevé que ça.
- Je n'en veux pas pour âme sœur, dit Warick en se relevant et en faisant taire son loup. Non mais tu l'as vu! C'est une horreur! Ses marques sont affreuses et en plus elle est chauve! Non mais tu l'imagine en Luna.
Son père le fixa avec stupeur.
- Te rends tu compte de ce que tu dis? Tout n'est pas qu'apparence dans la vie. Ne sais tu pas qu'il elle est? Dit-il en secouant la tête. Habilles-toi et rejoinds nous en bas immédiatement.
Sur ces mots il partit rejoindre les autres en espérant pouvoir sauver quelques choses.
Warick arriva en bas des marches quand deux voitures blindées se garaient devant leur maison. Des hommes en tenue de combat en descendirent et attendirent devant portes ouvertes.
Isalyne se dirigea vers la première voiture, les hommes s'inclinèrent sur son passage, sous les regards éberlués des habitants du village et de Warick. Une fois montée, les hommes refermèrent la porte, soustrayant Isalyne aux regards de tous.
La vieille femme se dirigea vers la deuxième voiture, mais avant de monter elle se tourna une dernière fois vers l'Alpha.
- Il va s'en dire, que tous nos accords sont caducs.
- Non, Célène, pitié...
Ces mots choquèrent Warick, jamais il n'avait entendu son père supplié quelqu'un.
- Remercie ton fils, car c'est grâce à lui si aujourd'hui toi et ta meute, vous avez tous perdu. Dit la vieille femme pour que toute la meute comprenne pourquoi les prochaines années allaient être très difficiles.
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Au-delà des apparences
Lupi mannariNe jamais se fier à la première image. Warick en fera l'amère expérience.