Katsuki Bakugo repensa à ce que le cartomancien avait dit.
De nombreux doutes.
Mauvaise voie.
Rencontre de l'amour.
Passion dévorante et castratrice.
Utiliser quelqu'un en mentant pour arriver à mes fins.
Quelqu'un qui utilise spéculation et mensonges pour arriver à ses fins.
Ridicule. Tout à fait ridicule.
Quand il était passé dans le royaume voisin, un groupe d'amis à lui discutait du grand et jeune voyant, Izuku Midoriya. Ils disaient que s'ils avaient eu l'argent, ils seraient tout de suite venus pour une visite.
Après tout, qui ne voudrait pas connaître son avenir?
Alors, le blond avait pris la décision d'aller voir ce fameux Midoriya, quand ils passeraient à Yuei. Maintenant, il le regrettait. Et ça le mettait en rogne.
-Monsieur?
Katsuki se retourna en jetant un regard noir à celui qui avait osé parlé.
-Que veux-tu, Dabi?
-Des bouteilles sont tombées et ont roulé par là. Puis-je aller les chercher?
Un air impassible au visage, il pointait une ruelle sombre, le paquet tanguant dans ses bras.
-Putain! T'es même pas capable de porter un sac convenablement! La prochaine fois, trouve une autre excuse pour nous accompagner, parce qu'en faisant cette erreur, tu baisses dans mon estime de toi. Capiche?
Son homologue hocha la tête.
-Oui. Pardon, monsieur.
Le quatuor dériva de leur chemin initial. Des déchets de toute sorte traînaient sur le sol. Affamés, des mendiants, assis le long des murs, dormaient ou mangeaient des restants de nourriture. À cause des grands arbres, le soleil avait de la difficulté à faire passe ses rayons de chaleur. Le peu de boutiques encore ouverts n'avaient aucun client.
Pathétique, de tomber aussi bas, se dit Katsuki, un demi-sourire peint sur son visage énervé.
-Je les vois! s'exclame Himiko, l'unique esclave féminine du groupe.
Son fin sourire fou s'accentua, et elle courut maladroitement vers un cul-de-sac, un gros sac dans le dos, traînant ses deux collègues.
Le cendré haussa un sourcil. Comment avait-elle pu les voir d'aussi loin, avec un tel éclairage ? Il monta immédiatement sa garde, se méfiant de ses serviteurs.
Sans avancer, il passa une main nerveuse dans ses mèches platines.
-Vous faites quoi? REVENEZ MAINTENANT!
La blonde sursauta et trébucha, se tordant faussement la cheville. Le paquet sur son dos se détacha et tout son contenu s'étala sur le sol poussiéreux.
Mais que font-ils, bordel!?
L'explosif marcha d'un pas rageur vers les trois autres, qui s'étaient enfoncer dans l'impasse. Himiko avait des larmes de crocodile au yeux, se tenant la cheville droite. Dabi et Shigaraki étaient de chaque côté d'elle, la réconfortant.
Katsuki se recroquevilla près de la blessée et roula des yeux. Il prit le sac d'Himiko, le mis sur le dos de Shigaraki et attrapa l'énorme sachet de ce dernier.
-Porte-la. Maintenant, on se tire et on ren-
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase, qu'il se retrouvait plaqué au plancher, Dabi à califourchon sur lui, brandissant un couteau sur sa gorge. Il ricana.
Katsuki ne pouvait plus bouger. Ses jambes immobilisées par Shigaraki et Himiko et les bras par les pieds de Dabi. Ce dernier coupa la corde autour de son cou.
«Sinon, si ce n'est pas le cas, cela voudrait aussi insinuer qu'un autre individu dans vos activités professionnelles use de spéculations et tromperies, se servant de vous.»
Les paroles du cartomancien revinrent en tête du cendré. Il grinça des dents.
-Arrêtez ou je vous fait tous crever, cracha le blond, se voulant effrayant.
Dabi pressa un la lame sur le cou de Katsuki qui gémit de douleur, des gouttes de sang glissant le long de sa peau. Elles s'écrasèrent sur le sol sans un bruit. L'homme au cheveux noirs lécha ses lèvres.
-dU SaNg! s'extasia Himiko. Laisse moi toucher le sang!!!
Profitant du fait qu'elle ait relâché un peu sa prise, il lui donna un coup de genou dans le ventre et elle tomba par terre. Il pivota sa jambe vers le visage de Shigaraki, qui se fit projeter sur un mur. Avec ses pieds, il attrapa la tête de son agresseur et tira vers l'arrière, le plaquant sur le dos.
Mais Dabi ne fut pas de cet avis. En un vain effort, enfonça le couteau dans l'épaule du cendré, qui cria. L'harceleur mit une main sur la bouche de son maître pour étouffer le cri. Ses deux acolytes se relevèrent, et s'approchèrent.
Reprenant ainsi le dessus.
Katsuki pesta.
Des 1% des prédictions que Midoriya avait prononcé, ça devait être sur lui que ça ne soit de fausses paroles.
Cette espèce de Deku, il avait parlé d'amour, pas de mort. Il avait menti.
Dabi replanta sa lame dans la plaie. Pour ne pas montrer sa faiblesse, le cendré ne fit que gémir, ses dents mordant sa lèvre inférieur pour diminuer ses bruits. Du sang affluait de sa blessure et ses sens faiblissaient.
Mais il fallait rester éveillé. Il ne fallait pas tomber dans les pommes.
Chlack!
Le vent fut coupé par une carte, qui vint transpercer le mur.
Mais... une carte...
Ne peut pas couper un mur...
Les trois agresseurs se retournèrent pour comprendre ce se passait, laissant par accident une vue pour Katsuki. Il écarquilla les yeux quand il LE reconnut.
Ses grands yeux jades, sérieux, mais pétillants de curiosité.
Ses cheveux ébouriffés, semblable à un buisson.
Ses joues, parsemées de taches de rousseur.
Sa bouche, ses lèvres fines, qui semblaient si douces.
Son petit corps, habillé en bleu.
Izuku Midoriya, le cartomancien.
Affichant une mine sévère, un bras tendu, il fixait le quatuor.
Des cartes apparurent dans ses mains, et ils les lança comme des frisbees.
Ce fut la dernière chose que vit Katsuki avant de sombrer dans l'inconscience.
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LES CARTES DU DESTIN || 𝑘𝑎𝑡𝑠𝑢𝑑𝑒𝑘𝑢
Fanfiction⟅✿𝐌𝐢𝐬𝐞 𝐚𝐮 𝐩𝐨𝐢𝐧𝐭:Avec 99% de ses prédictions réalisées, Izuku Midoriya s'en sort parfaitement dans sa carrière de cartomancien. Malgré le prix élevé pour une lecture de cartes à 90 pièces, des nobles de tout le royaume de Yuei viennent le...