Problèmes de coeur et debut de soirée

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- Salut, chérie, s'écria Lola en se collant tout contre Dim. Il était tout rouge et essaya de la repousser sans succès.

Tominette se retourna alors et la vit. Elle resta une minute au moins la bouche grande ouverte et l'air écœuré et étonné. Puis elle partit en courant. Bien sur, moi, je courus après elle, sachant déjà dans quel état j'allais la retrouver.

Derrière moi, j'entendis Asterix me suivre à la même vitesse. 

À force courir, on arriva devant une salle de classe vide et on entendit une table s'écraser au sol. En entrant, on vit Tominette arracher un bracelet en argent de son poignet et le jeter contre le tableau. Elle était rouge de rage et de grosses larmes de crocodile coulaient sur ses joues. Lorsqu'elle me vit, elle se jeta dans mes bras et sanglota sur mon épaule pendant que je la serrais contre moi. Une nouvelle personne arriva alors dans la pièce et je relâchai doucement Tominette pour voir de qui il s'agissait. C'était Dim. Il me supplia du regard de les laisser seuls. Je pris donc le bras d'Astérix et sortit de la pièce. La dernière phrase qu'on entendit fut :" Tu es toujours aussi belle, même quand tu pleures ".

Dehors, je dis au blond qui m'accompagnait que j'allais attendre la fin de leur conversation et qu'il pouvait partir. Il refusa et resta silencieusement à mes côtés, je m'assis alors sur le sol, suivi par Asterix. Une dizaine de minutes plus tard, Dim sortit de la salle, je regardai à l'intérieur et vit Tominette essuyer son visage avec sa manche. Je voulus rentrer à l'intérieur pour connaître son état mais Asterix me bloqua et me conseilla de la laisser seule un petit peu. Je m'énervai et le repoussai puis partis en courant. Ce qui m'énervais le plus était qu'il avait raison. Je m'arrêtai dans une salle de classe et Astérix arriva deux secondes après et s'assit à côté de moi. Je ne dis rien et regardai le sol. Qu'est ce qu'il pouvait m'énerver ! En classe il s'amuse à faire le clown et maintenant il s'occupe des autres comme s'il savait tout. J'allais repartir mais cette fois ci, il m'attrapa le poignet et prit la parole.

- Est-ce que tu es amoureuse de Dimitri ?

C'était quoi cette question ?! Il n'est pas bien dans sa tête celui-là !!

- Non, je répondis, pourquoi ?

- Toutes les filles sont amoureuses de lui c'est pour ça, répondit-il en rougissant.

Puis il me lâcha le poignet pour me laisser partir. Vraiment très spécial ce garçon !

Tominette passa alors dans le couloir et j'en profitai pour la rejoindre. Je courus vers elle et lui sautai dans les bras en criant : "Câlin !". Surprise, elle tomba en arrière et je me retrouvai sur elle, morte de rire.

- Tu m'as fait peur !

- Je sais, c'était un peu fait exprès, dis-je avec un grand sourire.

Elle souffla, désespérée, et on se releva pour sortir du bâtiment. J'allais partir pour rentrer chez moi mais Tominette me proposa d'aller chez elle. J'acceptai à condition qu je sois preums pour la douche !

- C'est bon je suis prête, tu peux y aller, criai-je dans l'appart.

Tominette accourut et s'enferma dans la douche. Pendant ce temps, je contemplai les photos et tableaux encadrés un peu partout dans sa chambre. Elle sortit quelques minutes plus tard et on commença à discuter.

On parla de nos passions, de mon ancienne école, bref, un peu de tout ! Je voulus lui demander ce qui s'était passé avec Dim mais je n'osais pas. On décida d'aller se coucher, mais vers minuit, je me réveillai. J'en profitai pour prendre un verre d'eau et vit la cuisine, elle était trop stylée ! Je décidai ensuite de prendre l'air sur le balcon, l'air frais me fit du bien et le ciel était magnifique.
Je réfléchissais à la situation de Tominette et Dim. Ils étaient si mignons mais si timides, ils ne s'étaient jamais avoués leur amour l'un pour l'autre. Et puis il y avait toutes les filles qui aimaient Dim, comme Lola, qui leur bloquaient le passage. Je repensai alors à la question d'Astérix. Après réflexion, il n'avait aucune raison pour me demander cela, la seule serait qu'il soit amoureux de moi et qu'il soit jaloux...mais c'est impossible ! J'éclatai de rire en imaginant Asterix avouer qu'il m'aime, hilarant ! Des bruits de pas me sortirent de mes pensées. Tominette vint s'accouder à la rambarde du balcon, à côté de moi.

Délire En Cours : Voyage ScolaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant