Délire En Cours : Voyage Scolaire

Soirée déprime ou sauvetage express

- Je vais vous donner l'emploi du temps du séjour. Hier était une grande journée et tout le monde a pu visiter. La soirée a été un peu mouvementée mais tout c'est bien fini. Margot a décidé de finir sa scolarité à Dano...

Il y a eu des « oh » dans la classe pour ceux qui connaissaient Margot et notre professeure a continué avant que les conversations commencent :

- Aujourd'hui c'est journée de repos pour tous et je crois que demain les enseignants vous ont concocté une surprise qui continuera le jeudi aussi. Vendredi c'est le dernier jour, le soir il y a la boum de fin. Voilà vous avez toutes les infos. Maintenant tous dans vos chambres. Allez, hop, hop, hop !

On s'est tous dirigé vers les chambres. Sur le chemin j'ai entendu une conversation entre deux personnes.

- J'aurai aimé faire du ski !

- Tu sais que ce n'est ni la saison, ni l'endroit pour en faire, a répondu une des personnes.

- Mais heu...rétorqua l'autre.

- Mais les filles vous êtes folles ! Ça aurait abîmé ma manucure ! c'est déjà la septième fois que je la refais ce mois-ci, s'est exclamé la voix stridente de Lola.

J'ai cru que j'avais perdu trois décibels d'audition avec son cri.

A un tournant je suis rentrée dans quelqu'un. Elle est tombée et je l'ai aidé à se relever. Elle me disait quelque chose, c'était une jeune fille de mon âge aux long cheveux bruns attachés en une longue tresse. Elle faisait à peu près la même taille que Tominette. Ses yeux étaient de la même couleur que ses cheveux et elle portait un tee-shirt noir à manches courtes sur lequel « Manipuler, une passion » était écrit en blanc. Elle avait aussi un jean et des bottines noires.

- Désolé mais je suis un peu pressée, salut.

Et elle est repartit en courant et en laissant tomber quelque chose par terre, un pansement.

- Attends ! ai-je crié.

Elle a continué et quelques mètres après, elle a fait tomber une aiguille. Puis, une feuille d'érable et elle a continué de semer des trucs jusqu'à changer de couloir. Je l'ai regardé disparaitre, étonnée. J'ai donc ramassé les objets, le dernier était le maillot numéro 23 dans le club de basket. J'avais donc les bras encombrés et je ne voyais plus où j'allais quand quelqu'un m'a bousculé. Je ne savais pas qui m'avait arrêté dans ma course mais j'ai tout lâché par terre.

- Je suis désolé, a dit la personne qui s'était baissé pour ramasser.

C'était Astérix. Il a dû sentir mon regard car il s'est relevé sans avoir rien ramasser. J'ai souris en voyant les miettes de cookies qu'il avait sur la joue.

- Tu as...des miettes, là, ai-je dit en montrant ma propre joue.

Ça n'avait pas l'air d'être simple à comprendre pour lui puisqu'il se frotta l'autre joue.

- Attends, ai-je dit en sortant un mouchoir de ma poche, voilà !

J'ai passé le mouchoir autour de sa bouche pour lui enlever les miettes. Il m'a regardé faire en contemplant mon visage. J'ai rougi et lui aussi mais nous ne nous sommes pas reculés. Je me suis alors rappelée des derniers évènement, Aria, leur couple, et j'ai très vite reculé en trébuchant sur un tube à bulle. Il a voulu me rattraper par la main mais il est tombé sur moi. Il s'est appuyé sur ses coudes pour ne pas me faire mal et m'a demandé, inquiet, si ça allait. J'ai senti que j'avais rougi encore plus, il était trop proche. J'ai hoché la tête et il a commencé à s'excuser. Il ne pouvait pas se lever là ?! C'était gênant !