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Paris.
Juin 20**

R I H E M

Mon réveil sonne ce qui me sort de mes pensées. Je n'est pas dormi de la nuit. Je n'ai pas eu l'occasion de rêver d'un prince charmant chevauchant son cheval blanc. Malheureusement c'est comme ça depuis plusieurs années maintenant. Je ne dors pas, mais Dieu merci, je n'ai pas de cernes. Enfaite, mes pensées m'empêchent de fermer l'œil. Ce sont les causes de toutes mes insomnies répétées. Pourtant, je ne pense à rien de très intéressant, en tout cas, rien qui ne mérite toute une nuit de réflexion. Mon cerveau a seulement du mal à se mettre sur « off ». Surtout quand il en éprouve réellement le besoin ! Au lycée, avant mes examens, je ne réussissais jamais a fermer l'œil pour me reposer et pouvoir souffler un peu. Je passais le clair de mon temps à penser et rêver les yeux ouverts. Les insomnies ont développés en moi une imagination indéniable...

Ma mère toque à ma porte pour me rappeler qu'il est l'heure de me lever. C'est ce qu'elle fait tous les matin avec chacun d'entre nous à la maison. Je me lève et vais me préparer pour la fac. Je suis en master de droit, économie et gestion. Cette filière me plaît bien mais je ne sais toujours pas quoi faire plus tard. Je change d'avis sans arrêt. Un jour je veux travailler dans le secteur touristique, un autre dans le secteur de l'animation... Enfin bref, je pense que c'est le même cas pour tout le monde. Surtout que les idées de projets n'ont aucun rapport avec ma filière et c'est ce qui est le plus inquiétant.. En tout cas ce qui me motive a encore y répondre présente c'est l'approche des grandes vacances. Il est vrai qu'il n'y a pas besoin d'être tous les jours présent à la fac puisque l'appel ne se fait pas. Eh encore heureux, ont est presque plus de quatre cent élèves. Seulement, c'est le seul endroit qui me permet de me changer les idées et de changer d'aire. Et ça reste tout de même risquer de ne pas assister aux cours en présentielle..

Je me douche et me coiffe avant de finir par m'habiller. Je met simplement un jean noir et un pull Kenzo couleur émeraude. J'enfile quelques bijoux et fini par mettre mes chaussures.
Sachez que je raffole de la marque Kenzo ! J'en suis dingue. Cette marque envahit tougg tu l'espace de mon armoire.

***

Quelqu'un sonne à la porte. J'enfile vite des chaussettes avant d'aller ouvrir. C'est Safae.

Safae - Salem Aleykum Khenza*.

Je n'ai qu'une seule amie et c'est Safae. Elle a 22 ans et est marocaine, égyptienne. J'habite dans son quartier que depuis 8 ans maintenant. Je l'ai rencontré lorsque l'ont étaient en 3ème.

Moi - Aleykum salem. Arrête de m'appeler comme ça je te l'ai déjà dis. Il est quelle heure ? Qu'est-ce que tu fais devant ma porte ?

Safae - Il est 10 heures 30 et ça fait une demi-heure que je t'attends en bas. Je pensais que t'aller pas venir en cours du coup je suis monter pour en être sûr mais enfaite si, je vois que tu comptais venir. Fais tes lacets plus rapidement.

Moi - Ne me donne pas d'ordre. Tu sais très bien que si j'avais décidé de ne pas y aller, je t'aurais envoyer un message pour te prévenir.

Safae - Bah on sait jamais avec toi.

Je n'ai pas vu l'heure passer en me préparant. Je n'ai quasiment pas dormi de la nuit. Cela fait des années maintenant que je suis insomniaque alors vous imaginez mes matinées... Je l'a fait entrée en l'invitant à s'assoir dans le salon le temps que j'aille chercher mon sac et mon téléphone dans ma chambre. En montant, je l'entend aller dans la cuisine. Elle a sûrement un petit creux. La question est : quand est-ce que Safae n'a pas faim ? Et c'est comme ça tous les matins ! Je descend rapidement la rejoindre dans la cuisine pour me prendre aussi de quoi manger avant de sortir toutes les deux pour aller en cours. Ont fais la route ensemble jusqu'à la Fac, alors elle m'attend en bas de chez moi, toujours à la même heure. Toutes les deux en master, nous avons quasiment le meme emplois du temps. Il arrive que ça soit moi qui aille la chercher chez elle quand elle n'est pas en bas de chez moi en temps et en heure. Et ont montent l'une chez l'autre pour s'assurer que l'une ne m'est pas de plan à l'autre.

Ce qui atteint le coeur plaît à l'oeil.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant