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Paris.
Juin 20**

R I H E M


Ont arrivent devant la porte d'entrée de l'appartement à Tata Yamna. Je sonne. C'est elle qui nous ouvre. Au moment où elle voit ma mère, c'est comme si elle retrouvait vie. Elle lui sourit avec un sourire tellement radieux ! Elles se prennent dans les bras l'une de l'autre. Je vois bien dans ses yeux rouges qu'elle vient de verser des tonnes de larmes. Ça se voit qu'elle est triste. Je me demande pourquoi... Mais je sais que retrouver ma mère lui fera un très grand bien ce soir.

Nous - Salem Aleykum.

Tata Yamna - Aleykum salem. Qu'est ce que je suis contente de vous voir ! - dit-elle en reniflant - Entrez ! Entrez !

Ma mère lui tend l'assiette de couscous qu'elle a préparé ce midi, recouvert d'un papier aluminium. Elle nous remercie et nous accompagne jusqu'à son salon en nous demandant de nous installer et de faire comme chez nous. Rien de mieux que de mettre les pieds chez des personnes bien éduqués. Surtout si celles ci sont notre deuxième famille !
Même si d'habitude quand je rentre chez eux, je fou un boucan pas possible. On peut dire que d'habitude je fais vraiment comme chez moi. Mais bon, ça ma mère, ne le sait pas ! Surtout que maintenant, d'après ce que ma mère m'a confirmé, elles ont un frère. Alors, un peu de retenu.

Ma mère m'a déjà dit que Tata Yamna est en réalité une femme forte et de bonne famille qui est passé par de nombreuses choses horribles. Mais quand je lui demande de m'en dire un peu plus elle me dit qu'elle ne peut pas. Qu'elle en a fait la promesse à Tata Yamna en jurant au nom duTout Puissant et qu'elle ne veut pas être punis par Allah. Elle n'a pas tord sur ce coup là mais bon la curiosité est un vilain défaut. Mais depuis, je ne le lui ai plus jamais demandé de m'en dire plus. Mon but n'est pas de la torturer ma mère.

Je vois Safia sur le balcon du salon. Je m'approche d'elle et lui tapote l'épaule. Je l'entend renifler, je suppose qu'elle pleure. Elle essuie ses larmes et se retourne pour me faire face. Je fais comme si je n'avais rien vu et me met à sauté un peu partout pour la réveiller et la faire sourire un peu. Je l'a prend par la main pour l'obliger à danser avec moi.

Moi - FÉLICITATION MA SOEUR D'AMOUR ! JE SUIS TROP CONTENTE POUR TOI ! C'EST TOI LA PREMIÈRE ! QU'EST-CE-QU'ONT AVAIENT DIT ?

Safia - Merci ma chérie. - Elle me dit en riant faiblement -

Je la prends directement dans mes bras et la sers fort comme pour la rassurer. Je ressent le besoin de toujours mettre à l'aise les autres. Je ressens le besoin de toujours voir les autres sourire et que si ils ne souris pas, je me donne à moi même la mission de les faire sourire. Elle me connaît comme sa poche, je sais qu'elle sait ce que je suis en train d'essayer de faire. Mais elle n'a pas de cœur ! Elle ne joue même pas le jeu ! Et je vous avoue que j'ai pas tenue le coup, alors je cède et lui pose quand même la question.

Moi - Pourquoi tu pleures ? Tu veux en parler ? Vas-y, tant que je suis encore la.

Safia - Pour rien. T'inquiète pas.

Moi - J'espère que c'est des larmes de joie alors !

Safia - - Elle me sourit - Oui t'inquiète pas. J'ai pas le choix.

Ce qui atteint le coeur plaît à l'oeil.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant