X- NAKED (première partie)

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Coucou , avant de commencer je voulais juste préciser que ce chapitre sera long raison pour laquelle il sera  divisée en trois parties. Sur ce, Bonne lecture !

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-Tu peux me faire confiance,  ca restera entre nous promis Je te jugerais pas

Je ne disais mot

-Parle moi s'il te plait ton silence est encore plus douloureux que tes paroles, j'aime pas te voir ainsi et me sentir totalement inutile face à toi, encore plus face à la situation. 

D'un coup je baisse ma garde, Je sais pas pourquoi d'ailleurs, peut être que c'est ce sentiment de sécurité et de confiance. 
Je respire un bon coup avant de me lancer....

Je me lève du lit puis je marche jusqu'à la porte qui donnait accès au balcon de la chambre. J'avais le regard figé droit devant moi sans pour autant observé réellement  quelque chose. J'avais encore quelques flash de ce jour là qui refaisait surface. L'arme pointée sur mon front, moi en pleure,  mon oncle qui s'avancait dangereusement de moi , et aussi cette image...la pire

-J'avais  neuf ans ! J'ai dit spontanément , la voix tremblante. Neuf ans que déjà  la vie avait décidé de me montrer son côté amer. Tu vois qu'on est gosse on voit pas forcément le mal autour de nous, on regarde le monde toujours  avec nos yeux d'enfants, on a une âme  innocente, inconsciente, insouciante . Moi cette âme perdue je la cherche toujours jusqu'à ce jour! Elle a totalement disparu depuis ce jour là. Je l'ai perdu, non non ! Je ne l'ai pas perdu. On m'y a contraint, on me l'a arraché de force. Depuis ce jour là j'ai l'impression qu'une partie de moi s'était envolée. Mais encore, j'ai rien dit.

Plus je parlais plus les larmes ne cessaient de s'échapper  mes yeux.

La confiance, l'amour ! Pff , j'ai une vision différente de ces mots! Après tout ... J'en ai voulu à la vie pendant très longtemps, mais je suis fatiguée à présent. J'aimerais juste tout oublié me réveiller un matin et que le cauchemar prenne fin.

Si je n'avais pas eu ma famille, Je pense que j'aurais peut être laissé la vie gagner! Et laisser la mort avoir raison de moi. Mais je les aime trop ça. Oui ! J'y ai déjà pensé si c'est ce que tu te dis. Mais là  encore  j'ai rien gardé le silence et j'ai porté ce fardeau encore et encore.

Je vois une psychologue , Jane , c'est tout récent. Ce passé, J'en ai jamais parlé à personne hors mis elle et ma soeur Luce. J'ai la vingtaine maintenant et c'est juste cette année que j'en reparle de tout  ce qui s'est passé dans mon enfance. Et même tellement le traumatisme était grand qu'il y'a certains details qui me reviennent à l'esprit que maintenant, mon cerveau me le rappelle et c'est comme si je revivais la scène une nouvelle fois chaque fois que ca arrive. Car j'ai beau me mentir, ou aux autres, la réalité me rattrape toujours. Faut que je l'accepte et que j'avance avec. Ce qui est encore plus difficile.

On sourit , mais combien peuvent réellement voir la tristesse cachée  derrière nos lèvres ,  les larmes enfouies dans nos yeux, les pleurs de nos coeurs meurtris?
Très peu, voir personne.

Au final je pense qu'on fait tous semblant en quelque sorte, tout le monde à des choses à cacher, chacun à ces propres cadavres dans le placard comme on dit. En même temps c'est compréhensible, car vaut mieux ne pas se livrer au monde, du moins tout livrer de nous au monde. Plus tu laisse paraître tes faiblesses, plus les gens s'en servent pour t'atteindre ! C'est ainsi que va la vie . Ne jamais  laissez l'opinion négative des autres devenir notre réalité!
Ca aussi je l'ai appris à mes dépends et j'en ai fais un de mes principes. Alors j'ai décidé de faire de ma faiblesse ma force. Du moins c'est ce que j'essaie de faire tout le temps.

Le Bruit Du Silence [FINIT]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant