A peine ces mots prononcés, toutes mes forces m'abandonnent. Je me rend compte, avec effroi, de ce que je viens de dire. Vouloir faire des aveux, comme ça, sans même être sûr que ce soit réciproque ? Qu'est-ce-que je m'apprête à faire ? Je sens mon cerveau reprendre le contrôle sur mon état de grâce. Et je suis complètement impuissant. Depuis que je suis enfant je fais en sorte que mes sentiments ne prennent pas le dessus, le contrôle de mon cerveau est devenu pratiquement automatique depuis le temps. J'essaye de lutter. De me déraisonner. J'essaye de me souvenir des raisons pour lesquelles je trouvais que c'était une bonne idée de tout lui avouer. Mais rien. Le vide. C'est comme si l'instant d'avant, celui où j'étais sûr de moi, n'avait jamais existé. Je suis en proie au doute. Il faut que j'ai une garantie de la réciprocité de ce que j'éprouve. Il faut que j'ai une preuve. Voilà le seul moyen, pour moi, de tout lui avouer. Soudain, de mon palais mental, surgit un visage familier. Irène Adler. Voilà comment je vais m'y prendre. Mais pour l'instant, il me faut une diversion.
« Sherlock est, en fait, un prénom de fille. »
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Their Last Vow
FanfictionIls sont sur le tarmac de l'aéroport. Sherlock part. John reste. Ils ont quelques minutes pour se parler. Les dernières avant longtemps. Peut-être les dernières de leurs vies. Leurs mots, nous les connaissons. Mais leurs pensées ?
