Un bruit strident vint me tirer d'un sommeil agréable. Mes yeux s'ouvrent lentement, après quoi, je découvre sans trop de problèmes, le réveil électrique posé sur ma table de chevet. Celui-ci indiquait six heures et demi. Un long soupir me secoua. Lundi. Je déteste les lundis, un peu comme pas mal de gens, mais je me lève quand même. Triste de ne pas être malade, je me prépare pour la journée, choisissant toujours mes vêtements préférés, je prenais un long moment à m'habiller, ainsi personne ne saurait qu'en vrai... c'est chaud, niveau argent.En tant que touche finale, j'installe autour de mon cou, et sur mes oreilles, les bijoux que mon ex m'avait offert. Il m'offrait souvent de l'argent et des bijoux, enfin c'était probablement un peu trop, mais je n'ai jamais dit non, en vrai. Peu importe, je franchis le seuil de ma maison - afin d'en sortir-, et qui c'est que je vois en premier ? Mia, ma meilleure amie depuis les bacs à sable. Elle était l'inverse de moi. Riche. Elle était aussi au courant du fait que mon père galérait financièrement, et bizarrement, c'est toujours la seule à en être au courant, bien que ce soit elle qui gère les rumeurs, au lycée. Elle me regarde d'un air amusé, puis elle me dit :
— Alors ? T'es pas bien réveillée ou quoi ? Monte dans ma Porsche, on va à la capitale des enfers !
Ouais. Je riais pas quand je disais qu'elle était riche, mais peu importe. Je monte dans sa voiture, elle était rouge flamboyante. J'ai souvent été jalouse de Mia, car bon... On ne va pas se cacher qu'elle est née avec une cuillère en or dans la bouche. Mais peut-être que je ne devrais pas la jalouser autant. Elle a toujours été une si bonne amie, envers moi.
-
Quelques minutes de discussion sur les événements du lycée plus tard, on arrivait devant une structure assez moderne. Lycée Lafayette, nous voilà. Alors, on entrait rapidement dans la bâtisse, entourées de lycéens, je ne tardais pas à apercevoir mais surtout reconnaître les têtes de ces gens que l'on a connu presque toutes nos vies, et bientôt, la pire personne de ce bahut, limite, vint s'approcher de nous, Pedro Sanchez.
— Jasmine ! Mi Amor !
— Dégage vieux chien mouillé !
S'exclama Mia, avant de lui donner un puissant coup d'épaules, qui expulsa le garçon plus loin dans le couloir, sous le regard de tous les étudiants. Mais vu que c'était Mia qui avait fait ça, personne ne se plaignait. Inutile de préciser que j'avais eu le temps de regarder ailleurs. Mon regard était concentré sur un poster fixé sur un mur, il y était écrit "Zombies, la comédie musicale" Alors, mes jambes s'élançaient vers le poster, je pris le stylo qui était à côté de ce dernier, et j'écrivais mon nom. Jasmine Fawcette. Je me retourne, et en l'espace d'une seconde, j'aperçois Mia derrière moi.
— Je vais tenter. J'espère que j'aurais le rôle principal.
Entre nous, ça n'arrivera jamais car elle ne sait ni retenir un texte, ni chanter, mais peu importe, qui tente rien n'a rien après tout.
— Bonne chance, j'espère aussi avoir un rôle important, enfin j'espère en avoir les compétences. J'aime bien avoir de l'attention sur moi grâce à un rôle important. Comme quand j'ai joué Heather McNamara, et entre nous, c'était le meilleur rôle que j'ai pu faire.
Ai-je renchéri, en souriant simplement. Mia roule les yeux, comme d'un air râleur, enfin j'étais habituée, Mia roulait tellement des yeux, que je lui disais souvent qu'ils finiraient par tomber. C'était presque amusant.
-
Alors, d'un coup, la sonnerie de l'établissement, retentit. Je soupire longuement, savant ce qu'il m'attendait. Cours de mathématiques. Je déteste ça. Peu importe je me rends à la classe, et m'installe à ma place, déposant mes affaires sur la table. Dans ce cours, je suis à côté d'une fille appelée Dahlia, elle n'est pas très intelligente, voire assez agaçante, mais je fais avec.
Le cours passe, et je reçois une rapide tape sur l'épaule. C'est Aurélien. D'un air narquois, il me dit :
VOUS LISEZ
Comédies Musicales & Ouragans
Teen FictionJasmine, fan incontestée de théâtre souhaite en faire son métier, mais elle n'est âgée que de dix sept ans, et n'a qu'à peine les moyens de s'acheter de quoi manger. Depuis le décès de sa chère mère, son père se lutte financièrement avec trois jobs...