L'histoire secrète de Quinn Ortancia

Chapitre 25 : Un oiseau

Nous sommes fin juillet, je passe mes vacances au Terrier.

Aujourd'hui j'ai décidé de me promener seule dans les champs à une heure de chez eux. J'ai besoin d'être seule, de réfléchir à mon avenir, ce que je vais faire, ce que je peux faire.

Je m'assois sur l'herbe et je regarde l'horizon, aucune maison, aucune route, juste des champs à perte de vues. Mais je vois au loin un nuage noir, même plusieurs.

Ce ne sont pas des nuages ils avancent beaucoup trop vite. Je me lève, je ne peux pas utiliser de magie ici.

Ce sont des mangemorts ! Ils sont cinq et ils commencent à m'entourer, un me fait tomber par terre.

Ils se mettent autour de moi debout, celui qui m'a fait tomber est devant moi. Je le connais c'est un loup-garou nommé Greyback.

Qu'est-ce qu'ils veulent ?

Greyback prends une grande respiration.

- Emmenez-là. Dit-il.

Je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit ou de me débattre que quelqu'un me prends et me propulse avec lui dans les airs.

Où est-ce qu'ils m'emmènent ? Je pense savoir. Si c'est pour voir mon père j'espère qu'il ne sait pas qui je suis. Puis en même temps j'en ai envie car j'en ai assez de me cacher.

Puis je suis de sang-pur il ne peut rien me faire. Enfin je n'espère pas.

Je vois au loin une forme qui ressemble à une maison... C'est un manoir... On m'emmène chez les Malefoy.

Mon coeur bat de plus en plus fort et je sens mon corps trembler. Allez ne soit pas ridicule, pourquoi avoir peur ?

On arrive devant la grille qu'on traverse sans l'ouvrir.

Greyback me prends par le col et m'emmène à l'intérieur, les autres reste dehors. Il me jette dans le hall et il repart.

Je n'ose même pas me relever.

Je vois des chaussures, je lève ma tête. C'est Narcissa.

Elle m'aide à me relever.

- Quinn je suis vraiment désolé, me dit-elle en reculant.

Drago est dans un coin baissant la tête, je vois au loin un serpent et une silhouette qui s'approche, celle de mon père.

- Quinn... Depuis notre rencontre tu as été un mystère pour moi.

Je recule.

- Peux-tu me dire qui tu es vraiment ?

- Comment ça ?

- J'ai l'impression de tout connaitre de toi mais je ne sais pas quelque chose m'échappe, me dit-il en me tournant autour.

- Je ne vois pas ce que ça peut être.

- Quel est le nom de ton père ?

- Je ne sais pas.

- Très bien... ENDOLORIS !

Mon dieu j'ai l'impression que mes os vont se casser, c'est une douleur insurmontable. Mon corps me lache et je suis par terre. Il a fini son sortilège.

- Il ne peut pas avoir deux héritiers serpentard, me dit-il en se penchant sur moi.

- C'est... C'est un hasard.

- ENDOLORIS !

Je ne vais pas réussir à tenir longtemps.

Je suis par terre et je ne bouge plus, je n'arrive plus à parler.