Debat N°2 : Doit-il y'avoir une limite ?

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Qui dit mercredi, dit Débat !

C'est avec grand plaisir que l'on se retrouve aujourd'hui pour notre tout nouveau sujet, choisi encore une fois par nos soins (d'ailleurs, si vous avez des sujets que vous aimeriez traiter, n'hésitez pas, nous cherchons actuellement à étoffer notre liste de débat possible).

Avant toute chose, nous aimerions encore une fois vous remercier pour votre engouement autour du projet. Si le nombre d'inscrits reste sensiblement le même, nous avons permis à l'œuvre de folledelivre de gagner au moment où on écrit ces mots plus de 30 votes et un peu plus de 200 vues. Tout cela n'aurait pas pu être possible sans vous. On vous remercie donc !

Nous aimerions aussi faire un petit bilan sur le premier débat qui s'attarder sur cette question : Une œuvre de Fantasy doit-elle obligatoirement avoir des évènements surnaturels ? Les avis ont été très divergents, et je pense que nous avons tous appris plusieurs choses. Si le débat a un peu tergiversé vers la fin (toujours sur le même sujet), vous avez tous été plus ou moins proche du sujet, et on vous remercie pour cela. Aucun débordement n'a été soulevé, et on tient à saluer le message de Ellynnay qui a engendré plus de 45 réactions, toutes plus intéressantes les unes des autres.

Ainsi, nous aimerions désormais faire une conclusion de ce que nous avons lu. Selon la plupart des avis, Intrigue à la Cour de serise-off peut bel et bien se placer dans la Fantasy, sans avoir à rougir face aux autres noms de la catégorie en ce qui concerne la qualification du genre. Si certains la voient en High Fantasy ou d'autres en Fantasy de Mœurs et ainsi de suite, une chose est sûre, Intrigue à la Cour a tout pour être une œuvre Fantasy. L'histoire se déroule dans un univers totalement diffèrent du notre et créée de toutes pièces qui met en place des objets inconnus du grand public comme les fameuse Pierres d'Énergies. Pour conclure une bonne fois pour toute cette question, selon nous, et selon la majorité, une œuvre de Fantasy n'est pas dans l'obligation de se voir garnir d'évènement surnaturelle. L'imagination de l'auteur, le monde qu'il crée, ces personnages et les rouages de son intrigue sont tous des puissants facteurs qui participent au dépaysement du lecteur. En lisant Intrigue à la Cour, nous sommes plongés dans un monde fait de complots et de mensonges, et qu'importe la présence de surnaturelle, nous ressortant de l'histoire en ayant enrichi notre imagination.

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En nous promenant sur notre fil d'actualité, nous sommes tombés sur le message d'un des participants de l'histoire, plus précisément d'Herlie-Rald, qui disait ceci :

L'extrait étant issu de l'incipit d'une œuvre de science-fiction, nous préférons, pour éviter un quelconque problème et préserver l'anonymat de l'auteur, ne pas nommer l'oeuvre

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L'extrait étant issu de l'incipit d'une œuvre de science-fiction, nous préférons, pour éviter un quelconque problème et préserver l'anonymat de l'auteur, ne pas nommer l'oeuvre. Mais pour que vous comprenez un peu plus l'enjeu du commentaire plus haut, voici l'extrait en question :

En nous penchant sur le sujet et en se concentrant uniquement sur l'aspect scientifique de ce passage, l'incohérence de cet incipit ne nous a pas forcément dérangé

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En nous penchant sur le sujet et en se concentrant uniquement sur l'aspect scientifique de ce passage, l'incohérence de cet incipit ne nous a pas forcément dérangé. En effet, le propos avancé par l'auteur ne choque pas, et pourtant, nous apprécions particulièrement l'astronomie et tous les sujets qui gravitent autours (sans mauvais jeu de mots ;)). Non pas que les arguments avancés par Herlié Rald soient faux, au contraire, mais l'histoire en question étant une œuvre de Science-Fiction, nous pensons que ce genre d'incohérences ne nuisent pas à l'intrigue. Après-tout, dans Star Wars, on a des explosions dans l'espace, les vaisseaux dépassent eux-aussi la vitesse de la lumière et Han Solo dit lui-même que le Faucon Millenium se déplace à 12 parsecs ^^ (un parsec étant une unité de lieu comme les mètres, il est donc impossible de dire cela. C'est comme si on disait qu'une Ferrari se déplace à 300 Kilomètres). Ainsi, ce passage ne devrait pas déranger, et pourtant...

Pourtant, nous tiquons

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Pourtant, nous tiquons. Doit-on avoir une limite de cohérence dans une œuvre qui exalte l'imaginaire ? Comment trouver le juste équilibre entre absurdités scientifiques et réflexions réalistes ? Devons-nous obligatoirement justifier chaque élément irréaliste d'une oeuvre ? Pourtant, Jk Rowling n'a jamais précisé d'où venait la magie, Jrr Tolkien n'explique pas comment des elfes peuvent exister et Grr Martin ne propose pas aucune réflexion scientifique quant à la durée changeante de l'hiver et de l'été d'une génération à l'autre. D'un autre côté, les fans de got ont crié au scandale lors de l'épisode 3 de la saison 8 (attention spoiler) lorsque, notamment, la cavalerie légère des dothrakies ont chargé l'armée des morts en pleine nuit lors d'un siège. Il s'agit d'une incohérence militaire, certes, mais elle a eu énormément d'impact sur la communauté, plus que toutes les autres incohérences citées avant, qui sont plus ou moins du même ressort (fin du spoiler) 

Et cela s'applique aussi dans l'œuvre de @flolledelivre3112. De ce que nous avons lu, la science n'appuie pas les éléments fantastiques de l'œuvre. Or, il est évident que dans notre monde, aucun sorcier de feu ou de terre existe.

On se permet de préciser que ceci n'est pas un reproche pour Le Grand Conseil, mais nous demeurons intrigués. Existe-t-il une limite, arbitraire ou factuel, dans l'imaginaire lorsqu'une incohérence scientifique dessert le propos de l'auteur ? Si oui, quelle est cette limite ? Sinon, pourquoi n'y en a-t-il pas et comment voyez-vous les choses ?

Nous sommes curieux de connaitre vos avis et on attend avec impatience vos retours et vos avis sur cette question !

Aidons l'Imaginaire (Fermée temporairement)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant