Amour ou famille ?

Chap 12

Je vis Berlin prendre la fameuse fille dans ses bras.

-Content de te revoir !

-Moi aussi ...

-Pas de prénom ici, moi c'est Berlin.

-Moi aussi je suis contente de te voir Berlin. Appeler moi ....Hum....Paris. Merci d'être venue me chercher !

-Maintenant qu'elle est la, on fait quoi ? Demanda Rio

Tous le monde se tourna vers Berlin en attendant sa réponse.

-Maintenant on attend les instructions du professeur.

A ce moment le téléphone sonna, Berlin répondit et on entendit la voix du professeur.

-Vous êtes inconscience ! Vous n'auriez pas du y aller et encore moins sans plan !

-Mais c'est trop tard, on y est déjà allé, et tout c'est très bien passé !

-La prochaine fois, il est hors de question que vous sortiez sans me demander mon avis ! Est ce que je suis clair ?

-Limpide.

-Mais en effet ,comme tu la si bien dis Berlin, vous avez réussi et maintenant qu'elle est la autant s'en servir a notre avantage. On aurait besoin de quelqu'un pour surveiller les otages de l'intérieur.

-Donc il faudrait qu'elle se fasse passer pour une otage ?

-Exactement.

-Et comment on fait ça ?

-Comme si elle avait toujours était là.

Cette fois c'est Tokyo qui prit la parole.

-Mais le problème c'est qu'il vont vite se rendre compte qu'elle est nouvelle.

-Pas forcément.Lui répondit le professeur. Il n'y a pas si longtemps ils ne savaient même pas que Allison était là et ils n'ont pas encore vu Emma. Elle aurait très bien pu être avec elle tout le long.

-Brillant mais pourquoi ne pas l'avoir mis avec les autres dès le départ ?

Cette fois c'est moi qui prit la parole sans même m'en apercevoir.

-Parce qu'elle serait rentré avec moi, elle serait juste une amie a moi.

-Exacte ! répondit le professeur.

A peine deux minutes après cette conversation Paris rejoignit les autres otage sous le prénom de Marie qui était supposé être mon amie. Et moi je reparti dans la même pièce que d'habitude. C'est Tokyo qui me surveillait cette fois. Au bout d'un long moment elle prit la parole.

-Et bien petite princesse t'es encore plus utile que prévus.

-Pour vous, toujours ! je lui répondit dans le ton de la plaisanterie.

Cette phrase la fit rire et c'est comme si une tension entre nous disparue à ce moment. J'ai eu comme l'impression qu'elle allait dire autre chose quand Rio entra en trombe dans la pièce, le téléphone à la main.

-Allume la télé Tokyo !

-Quoi ? Pourquoi ?

-Juste allume je te dis !

Elle alluma la télé et je vis mon frère,comme prêt a prononcer un discourt. Cette fois c'est moi qui prit la parole dans l'incompréhension la plus totale.

-Qu'est ce qui se passe ?

-Je sais pas c'est le professeur, il a appelé et il m'a dit d'allumer la télé, un truc avec ta famille. Il a dit de bien écouter.

A ce moment précis mon frère , a travers la télé, prit la parole.

-Bonjours, comme vous le savez surement tous, j'ai une petite sœur. Elle se nomme Emma Ortiz. Avec ma famille nous l'avons caché toute ces années, cette décision a était dur, très dur. Mais si nous l'avons prise c'est pour son bien, et seulement pour son bien. Aujourd'hui elle est retenue prisonnière dans la Fabrique Nationale de la Monnaie et du Timbre. Je veux qu'il soit claire quand utilisant un membre de notre famille comme otage ces braqueurs sont devenu des ennemies de la couronne. Les membres de notre famille sont la chose la plus importante pour nous. Il y aura des répercussions.

Pendant qu'il parlait les braqueurs étaient venue petit a petit pour écouter. Maintenant Denver était là, ils étaient presque tous là, sauf Olso qui devait surveiller les otages. Mon frère continua de parler.

-Maintenant j'aimerais m'adresser à toi Emma, ma chère petite sœur, en espérant que tu m'écoute. Sache que tu me manque plus que tout au monde et que actuellement nous faisons tous ce qui est en notre pouvoir pour te récupérer. Tu manque énormément a ta famille.

Je n'en croyais pas mes oreilles, je n'avais jamais vu mon frère comme ça .

-On a tellement hâte que tu revienne a la maison et que tout redevienne comme avant ! Malgré tout j'espère réellement ne plus avoir a vous parler dans ces conditions là. Au revoir.

Et en une phrase tout s'était écroulé, "comme avant". Mais avant je n'existais pas. Je ne voyais que deux options, soit tous ce discourt était faux et ne servait  cas s'attirer les faveur du publique, soit ils voulaient qu'on devienne une famille unit et normale. Et intérieurement je priais pour que la deuxième option soit la bonne.