Amour ou famille ?

Chapitre 18

Je n'ai pas ouvert la bouche depuis ma dernière conversation avec Rio. J'ai bien trop peur de commettre une erreur, de poser une question trop indiscrète, de subir un interrogatoire de la part de Rio, de douter, encore. Sa dernière remarque m'a bouleversée bien plus que je ne veux me l'admettre, alors le formuler a voix haute n'est même pas envisageable. Et pourtant une partie de moi veux continuer cette conversation. Mais faire cela ne serait que lui prouver qu'il a raison, même s'il est déjà convaincu de ça. Et même si dans le silence je lui donne quelque peut raison. Mon histoire avec Denver est très récente et a été ma seule vrais histoire ce qui peut expliquer mon état. Mais l'explication de Rio aussi est plausible, est ce que je pourrais encore aimer Denver. Cela me semblais impossible il y a une semaine de ça mais maintenant je ne suis plus aussi sure. Et c'est ma plus grande crainte. Alors que je suis au centre d'un braquage. Et que je suis une otage. Je deviens folle. C'est officiel. 

-Bon Paris va venir te surveiller un peu. Vous avez le droit a une réunion entre amie quand même. 

J'avais presque oublié que j'avais trouver l'alibi de Paris alias Marie ma si bonne copine. J'en rigolerai presque en sachant que c'est la personne que j'apprécie le plus parmi tout ces braqueur. Peut être a une exception près. Je deviens vraiment folle. Je vais avoir besoin d'un peu d'air très rapidement. J'étais tellement perdu dans mes pensées que je n'avais même pas remarquer que Rio avez changer de rôle avec Paris. 

-Oula t'as pas l'air en grande forme toi. 

-J'enchaine les conversations compliqué.

-Tu sais quoi ? J'aime pas les complications. Alors on va faire comme si tout aller bien. 

-Facile a dire. 

-Je te proposerai bien d'en parler mais je ne suis pas connue pour ma diplomacie, je suis trop directe pour ça. Par contre je suis aussi très curieuse alors si tu veux des réponse franche par contre...

Des réponses franches, c'est tout ce que je demande depuis que je suis là.

-T'as beaucoup de contacte avec les autres braqueurs toi ? vu que t'es sensé être un otage. 

- Oui il faut  bien que je sois au courant de ce qu'il se passe, pour pas faire n'importe quoi. Pourquoi ? 

-Avec Denver aussi ? 

-Je vois où cette conversation nous mène. Oui avec ton ex aussi. 

-Rio vient de me dire qu'on s'aimez encore, lui et moi. 

-Et alors je dois confirmé qu'il t'aime ? C'est ça le délire ? Non parce que moi je peut pas savoir avec certitude ce qu'il pense mais seul un aveugle ne verrais pas qu'il y a un truc. 

-J'en suis pas encore a me demander ce qu'il pense mais déjà ce que, moi, je pense. 

Je ne sais même pas pourquoi je me confie a cette fille. Peut être que son franc parler m'y aide ou bien c'est juste car c'est la seule ici avec qui je peux avoir cette conversation vu qu'il est évident que je ne suis pas prête de revoir Allison. Elle me répondit sans réfléchir un instant.

-Tu sais très bien ce que tu pense. Tu veux pas l'assumer c'est différent. 

-Qu'est ce que tu insinue ? 

-Quand on se pose des questions il n'y a pas de questions. Surtout dans ton cas. Donc ne te demande pas si tu l'aime mais plutôt si tu veux continuer de l'aimer. 

-Et si je ne sais pas ?

-Ca tombe bien vu que t'es bloquer ici de toute façon. T'auras tout les temps de trouver la réponse a cette question. 

-Et si je fais une erreur ? 

-La vie est faites de choix et il ne peuvent pas tous être bon. T'auras plus qu'à assumer, tu veux faire quoi d'autre ? Quand t'as fait un choix il faut toujours l'assumer car a un moment de ta vie c'est exactement ce que tu voulais. 

Je ne sais pas si c'est moi ou elle qu'elle essaye de convaincre. En tout cas elle a raison. J'ai tout le temps de réfléchir et on verra plus tard pour le reste. Son frère, Berlin, la récupéra pour l'a ramener avec les autres otage et c'est Tokyo qui du me surveiller pour une fois. Et je remarque très vite qu'elle n'est pas fan du silence.

-Dis tes parents ils feraient quoi si on te renvoyer chez toi ? 

-Ils essaieraient de faire péter la fabrique pour être sure de vous tuez. Puis ils se rappelleraient qu'il y a des otages et ferais chier la police pour vite les faire sortir et qu'il y ai un accident malencontreux qui vous tue tous. Ils sont très diplomate. 

Elle se mit a rire avant de répliquer.

-On dirais presque que tu veux rester. 

-Même dehors j'étais un otage. Et puis j'aime trop la tenue dehors on me forcerais a l'enlever. C'est pas possible pour moi. 

Et elle se mit a rire de plus belle. On fond de moi je sais que si je n'essais plus de sortir depuis un certain temps c'est parce que une fois dehors j'aurais fais un choix et comme j'ai dis a Paris j'ai peur de faire le mauvais.