Le meurtre parfait.

Chapitre 12

Je me maintient tout en froideur sur le boue de ce canapé en le regardant droit dans les yeux.

_ À vrai dire... je me suis disputé avec mes parents. Avoue-t-il.

Quand j'entends pourquoi Eliot n'a pas cessé de vivre chez moi je commence à sourire avec retenue.

_ C'est quoi ce sourire mystérieux? Me demande-t-il en levant un sourcil.

Mon visage redeviens à son habitude impassible et je garde un regard polaire.

_ Car j'avais pris l'habitude de décliner les relations et les sentiments familiaux à distance.

Je me lève d'un coup et avance pour m'asseoir à coté de lui et regarde la télé.

_ En te voyant ça me rappelle de vieux souvenirs. Dis-je calmement.

Ses yeux sont devenus des fentes.

_ Tu as quel âge? Me demande-t-il soudainement en se redressant du canapé.

En entendant sa question je soupire aussitôt.

_ Bonjour l'amitié. Je souffle

Il rit légèrement.

_ Non franchement. Repend-t-il.

_ 23 ans.

Il me regarde un moment.

_ Pareil. 

Il me fixe encore une fois. Comme pour s'avoir ce que cache mon passé.

_ Si tu attends que je te raconte ma vie sache que je ne dis que ce que j'ai besoin de dire en évitant de raconter des anecdotes ou des blagues qui pourraient révéler trop de choses sur mon compte. Dis-je sur un ton uni en regardant toujours la télé.

Souvent, quand je parle, je ne laisse pas ma voix monter d'un cran et retomber tout aussi rapidement, et je tâche de ne pas véhiculer trop d'émotions. Je reste distant et détaché chaque fois que je parle à quelqu'un. Même si cette personne et mon meilleur ami...

Je ne fais rien exprès. Cela me tue de rester comme ça...

En entendant ma réplique, Eliot commence à râler ce qui m'empêche d'écouter la télé.

_ Mec t'es toujours disposé à blesser ma sensibilité. S'exclame-t-il.

_ De quelle sensibilité parles-tu? Je demande en le taquinant.

Il me lance un regard noir ce qui ne me fais absolument rien. Puis il tourne ça tête en regardant à nouveau la télé.

_ Je suis désolé si tu te sens offensé. Je souffle finalement.

C'est vrai qu'Eliot est un grand sensible, il est apte à ressentir profondément les impressions. Tout le contraire de moi...

J'aime bien l'observer se rendre triste pour un rien. Si il savait se que je m'apprête à faire pour ressentir de l'émotions... lui qui n'aime pas sont caractère sensible.

_ Et cette fille? Dit-t-il.

Etape numéro quatre; Prendre ses distances.

Cela permet de voir si la personne tient à toi ou pas. Donc si elle vient me voir... j'ai tout gagné.

_ Cela fait trois jours que j'ai pris mes distances. J'explique.

Il soupire en me regardant.

_ Et elle n'a rien fait?

J'hoche la tête négativement. Pourquoi parler quand je peux utiliser une technique plus subtile pour communiquer?